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10 raisons qui expliquent pourquoi on ne vous recrute pas

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    Je l’annonce régulièrement : certaines entreprises suisses ont beaucoup de mal à recruter des profils qualifiés. Et très régulièrement, sur notre site, notre page Facebook ou sur les réseaux sociaux, on nous dit : “vous nous racontez des histoires, car j’ai le profil et je n’ai pas eu le job (ou on ne m’a pas appelé pour un entretien)“.

    Malheureusement, ce n’est pas si simple, et il peut y avoir des raisons multiples qui expliquent cette situation. Certaines sont liées à des facteurs que les candidats ne peuvent pas contrôler, d’autres aux candidats eux-mêmes. Voici donc 10 raisons qui peuvent expliquer pourquoi le recruteur suisse ne vous appelle pas pour l’entretien ou ne vous accorde pas le poste.

    Votre CV n’est pas clair et/ou pas efficace

    On est dans le cas le plus classique : le candidat a le profil requis, mais son CV est tellement peu clair que le recruteur ne le comprend pas. La Suisse est un pays très courtisé, et les candidatures affluent du monde entier : les recruteurs suisses ont donc le choix, et reçoivent pour un poste de nombreuses candidatures. Un CV “tiède”, pas clair ou mal présenté, et c’est l’assurance d’être écarté. Nous vous invitons dans ce cas à revoir votre CV, et à vous assurer qu’il est performant.

    Que faire ? Si vous n’êtes pas certain de savoir ce qu’est un CV performant pour le marché de l’emploi en Suisse ou si vous n’êtes pas en mesure de vous assurer vous-même que votre CV est efficace et clair, faites-vous accompagner par un expert pour la rédaction de votre CV suisse.

    Votre curriculum vitae n’est pas “local”

    Beaucoup de candidats refusent également de considérer ce qui va suivre : le marché de l’emploi en Suisse est spécifique, et on ne postule pas en Suisse comme ailleurs (et c’est vrai pour chaque pays). Il est important de bien comprendre 2 choses : que vous soyez Suisse ou étranger, le recruteur s’attend à retrouver dans votre CV des informations bien spécifiques. La “profondeur” de ses attentes dépend de la technicité de votre métier et de votre expérience, mais également des pratiques en cours sur le marché de l’emploi en Suisse.

    Aussi, un CV en décalage frustrera votre interlocuteur et/ou lui indiquera que vous n’avez pas fait beaucoup d’efforts pour vous adapter. Beaucoup de candidats étrangers nous avouent commencer leur recherche sans adapter particulièrement leur CV au marché suisse : “Voulez-vous commencer une relation professionnelle en laissant croire au recruteur que vous ne savez pas vous adapter ?”

    Que faire ? Il est important de bien comprendre ce qu’un recruteur attend d’un CV, notamment sur le marché de l’emploi en Suisse. Nous avons développé des modèles de CV conçus spécialement pour le marché suisse qui pourraient vous être d’une grande utilité pour valoriser votre profil.

    Vous n’avez pas toutes les compétences requises

    Quand on évoque la Suisse, on sait que l’excellence et la qualité ne sont pas loin. Il est vrai que certaines entreprises suisses ont du mal à recruter, mais ce n’est pas pour autant qu’elles vont “dégrader” leurs critères de recrutement. En d’autres termes, il existe un nombre significatif d’entreprises qui ne sont pas prêtes à recruter par défaut, et qui préfèrent attendre le bon candidat plutôt que de prendre “le moins mauvais” (moins mauvais au sens des critères de recrutement).

    Personnellement, je rencontre régulièrement des entreprises qui sont dans cette philosophie de recrutement. Dans ce cas, l’entreprise aura, on le comprend, des délais de recrutement rallongés, ce qui fait que les candidats voient notamment les offres d’emploi sur une période rallongée.

    Que faire ? Il est difficile d’opérer sur ces points, car les candidats ne connaissent qu’une partie des critères de recrutement (en général, ceux qui ont été exprimés dans l’annonce, pour le reste….). Il est donc important d’être a minima clair dans son CV et sa lettre de motivation, mais également en entretien, de sorte à au moins mettre en avant les critères demandés (s’il y a une annonce ou une description de poste par exemple). Si vous n’avez pas les compétences requises, ne le justifiez pas, et à l’inverse, si vous n’avez pas les compétences jugées importantes, ne postulez pas, tout le monde perdrait son temps !

    Vous n’avez pas la bonne nationalité

    Je ne mentionnerai pas ici les raisons idéologiques qui poussent parfois une entreprise suisse à ne plus recruter d’étranger, mais les raisons pratiques. Environ 20% des personnes qui travaillent en Suisse sont étrangères. C’est une proportion très importante en comparaison d’autres pays d’Europe. Dans certaines entreprises suisses, c’est la même chose : on se retrouve parfois avec une proportion d’étrangers très importante.

    Et dans certaines entreprises pas forcément multinationales ou internationales, cela peut avoir des impacts sur le fonctionnement de l’entreprise et simplement l’équilibre, et la culture. Du coup, ces entreprises prennent parfois la décision de ré-équilibrer les effectifs, recrutant du coup moins d’étrangers.

    Que faire ? Il n’y a rien de particulier à faire dans une telle situation, hormis réessayer quelques mois plus tard. Mais la difficulté dans ce cas, si le refus est bien lié à la nationalité, c’est que l’entreprise ne vous le dira en général pas.

    Vous manquez d’objectivité

    Vous pensez avoir le profil parfait pour le poste, mais est-ce vraiment le cas ? Certains candidats manquent cruellement d’objectivité quand il s’agit d’analyser avec un peu de recul leur propre profil et leurs compétences. Il arrive également parfois, notamment lorsqu’on postule depuis l’étranger et qu’on n’a jamais eu aucune expérience en Suisse, que les attentes des recruteurs suisses sur telle ou telle compétence soient différentes.

    Que faire ? Tentez d’être le plus objectif possible sur votre candidature et de prendre du recul en posant la question à des personnes de votre entourage par exemple. Faites également tout ce qu’il faut pour comprendre comment fonctionne le marché de l’emploi en Suisse.

    Vous avez mauvaise réputation

    Même si vous êtes objectivement un très bon candidat, une mauvaise réputation peut réduire à néant votre démarche de recherche d’emploi. En effet, le marché de l’emploi en Suisse est assez “réduit”, et presque tout le monde se connait dans le monde des RH. Si vous avez mauvaise réputation (quelle qu’en soit la raison), le recruteur l’apprendra et il pourra vous en coûter le poste.

    Que faire ? Si vous êtes dans ce cas, il est probablement déjà trop tard. Pour les autres, faites du préventif et adoptez la bonne attitude en entreprise et dans la fin de la relation de travail afin de ne pas avoir mauvaise réputation. C’est une question de culture, et plus exactement de compréhension de la culture suisse et de la culture du travail.

    Votre e-réputation sur les réseaux sociaux vous a trahi

    Prolongement logique de la raison précédente, votre e-réputation peut aussi avoir un effet dévastateur sur vos chances de réussite. Certains se mettent totalement à nu sur les réseaux sociaux et publient photos personnelles, commentaires politiques et autres positions qui peuvent poser problème, car de nature à agacer le recruteur ou à le faire douter de votre sérieux ou de votre discrétion.

    La chance, c’est que les recruteurs suisses, selon les dernières études menées sur le sujet, ne sont pas ceux qui scrutent le plus les réseaux sociaux lorsqu’ils recrutent un candidat (les recruteurs anglo-saxons sont bien plus terribles). Toutefois, c’est évidemment de plus en plus dans les habitudes, et le seul fait que la probabilité existe doit suffire de vous persuader de verrouiller totalement vie privée et vie professionnelle.

    Que faire ? Fini la page Facebook avec votre nom et votre prénom, le prénom suffit. Empêchez également les autres de vous tagger, notamment sur les photos. Il faut nettoyer le Web de toutes les informations que vous ne voulez pas voir apparaître sur vous. Pour commencer, utiliser un service simple tel que celui-ci.

    Vous avez mal préparé votre entretien

    Statistiquement, il est beaucoup plus dur d’obtenir un entretien après l’envoi d’un dossier de candidature que d’obtenir un job après un entretien. Donc, en clair, une fois le cap du dossier passé, le plus dur est fait (même s’il reste un travail encore très important). Il est donc primordial de bien préparer ses entretiens en Suisse, car ce serait dommage de ne pas transformer un essai si durement acquis.

    Et puis il y a également un paramètre que les candidats oublient souvent : à ce stade de la recherche d’emploi, le recruteur n’attend qu’une seule chose, trouver le bon candidat, car le recrutement, c’est beaucoup de temps et d’énergie. En clair, il souhaite la même chose que vous…

    Que faire ? Se préparer, répéter, répéter, répéter. Entre autres conseils, préparez une liste de questions qu’on pourrait vous poser, car il n’est rien de plus difficile en entretien que d’être déstabilisé par une question à laquelle on ne s’était pas préparé. Faites-vous accompagner par des professionnels du recrutement en Suisse en cas de besoin.

    Vous avez un mauvais certificat de travail

    Certains candidats n’en ont pas conscience, mais un mauvais certificat en Suisse est un handicap important pour votre prochain recrutement. Sans jouer sur les mots, je ne dirai pas que les certificats sont codés, mais qu’il ont leur propre langage. S’ils contiennent des mots ou des termes qui posent problème, ou si un certain nombre de mots ou termes ne s’y trouvent pas, alors cela peut être un vrai problème et semer le doute dans l’esprit du recruteur.

    Que faire ? Assurez-vous d’avoir un bon certificat. Le risque, c’est d’avoir un professionnel RH qui ne connaît pas les règles “locales”. Dans les autres cas, le meilleur moyen d’avoir un “bon” certificat, c’est de finir les relations de travail dans les meilleures conditions possibles, et d’être bien évidemment au top dans son activité et dans ses relations de travail au quotidien. Il est également possible de discuter les termes de votre certificat, mais les entreprises n’ont aucune obligation de le faire.

    Vos prétentions salariales sont trop élevées

    Le salaire est une composante primordiale du poste, et cela vaut dans les 2 sens. Il est ainsi possible que parfois, l’entreprise n’accepte pas un candidat, car le salaire qu’il demande est trop important par rapport à ce que l’entreprise avait budgété. Dans d’autres situations, le recruteur en Suisse imagine que le candidat est trop cher (soit par rapport à son âge, soit par rapport à ses précédentes expériences et les secteurs dans lesquels il a travaillé) : le candidat n’est alors pas appelé pour un entretien.

    D’ailleurs, les recruteurs aguerris, lorsqu’ils ont un doute sur ce point, appellent le candidat et posent la question directement (en disant par exemple : “votre profil pourrait m’intéresser, mais j’ai un doute sur le salaire, car notre fourchette basse est à environ … francs suisses“).

    Que faire ? Tentez par tous les moyens d’être dans le marché (pour autant que cela vous convienne), et pour y arriver il faut se renseigner sur les pratiques en vigueur dans votre secteur et/ou pour votre métier. Pour y arriver, plusieurs ressources sont disponibles. Nous vous conseillons dans tous les cas de consulter notre page “Salaires en Suisse“, vous y trouverez toutes les informations nécessaires pour estimer au plus juste votre salaire.

    J’aimerais attirer votre attention sur 2 points : le premier, c’est qu’il existe des différences significatives d’un secteur à l’autre. L’autre, c’est qu’il existe également des différences importantes pour un même poste entre les sociétés multinationales et les PME/TPE. Soyez dans tous les cas bien armé avec la bonne information, et surtout ne faites pas de la sous-enchère salariale, vous le regretteriez d’une manière ou d’une autre.

    crédit photo de couverture : © BlueSkyImages – Fotolia.com

    Rubrique

    David Talerman

    Spécialiste de l'expatriation et de l'emploi en Suisse, je suis l'auteur du livre Travailler et Vivre en Suisse. Suivez-moi sur Instagram, LinkedIn, Facebook. Suivez notre actualité grâce à notre newsletter.

    15 réflexions sur “10 raisons qui expliquent pourquoi on ne vous recrute pas”

    1. Bonjour, je suis étudiante en 6 ème année de médecine à Marseille. Le système d’études médicales français ne me convient pas du tout et constitue chaque jour un fardeau plus lourd…Le couperet du concours de l’enc en fin d’année ne fait que renforcer ma volonté de partir pour réaliser mon rêve. Je souhaiterais être cardiologue.Quelles démarches dois-je entreprendre?

    2. En effet, ces 10 raisons sont en adéquation avec les propos tenus.
      Cependant, ce n’est pas spécifique à la Suisse.
      L’adaptabilité est à mon sens le fondement principal pour s’exiler.
      Si le recruteur ne sent pas ou ne perçoit pas une pseudo intégration à travers votre CV, il devra se rabattre sur d’autres critères, et finalement, à choisir il penchera vers un CV à jour et parlant plutôt qu’ambivalent et incomplet.
      Savoir se vendre est le début de notre métier !
      Cordialement!

    3. Bonjour Mr Talerman,

      J’ai eu l’occasion récemment d’avoir un entretien avec le responsable du service RH suite à ma candidature envoyée par le biais d’une agence de placement. L’entretien c’est plutôt bien passé puis l’on m’a prévenu d’un entretien supplémentaire par la suite avec le responsable production de la société. Au bout d’une dizaine de jours, je me suis permis de recontacter la personne qui m’a reçu en entretien, qui m’a annoncé que mon dossier avait été transmis au responsable que je devrais rencontrer par la suite. Cela fait environ une quinzaine de jours que je patiente et n’ayant pas de nouvelles je me demande comment relancer sans harceler pour ne pas rater une opportunité pour l’avenir !!
      Je regarde régulièrement votre site qui est pour moi très intéressant de part les informations que vous fournissez mais j’avoue que je suis un peu perdu pour la suite des évènements.
      En clair, auriez-vous un exemple de mail de relance à me fournir ou plutôt un conseil pour que je puisse savoir où en est ma candidature.
      Je vous remercie par avance de l’information que vous pourrez me fournir.

      Cordialement

      1. Bonjour Philippe,
        C’est une effectivement une étape où on trépigne un peu.
        Si votre métier n’est pas en relation avec le commercial ou la vente, je vous propose de patienter entre 15 jours et 3 semaines. Au-delà, vous pouvez effectivement vous permettre d’envoyer un message.
        Les délais de recrutement peuvent être relativement long en Suisse, car dans certaines entreprises le dossier peut passer entre les mains de pas mal de personnes.
        Envoyer un petit message disant, en gros, que vous vous permettez de revenir vers la personne pour avoir quelques nouvelles sur le poste, et que si elle a besoin d’informations complémentaires, que vous êtes à sa disposition. Restez effectivement relativement sobre, ne faites pas trop de rentre-dedans, les recruteurs n’aiment pas ça. Et pour être concret, je vais faire dans quelques jours un billet pour expliquer pourquoi un recruteur ne répond pas tout de suite…

        1. Bonjour David,
          Merci beaucoup pour votre réponse, je ne suis pas du domaine du commerce, c’est exact, mais plutôt de l’industrie.J’avais entendu parler d’une éventuelle réponse au bout d’un mois environ mais j’ai préféré vous posez la question pour ne pas me tromper.
          Votre site est vraiment très intéressant et bien conçu, je suivrai vos conseils pour la suite des évènements. Bonnes fêtes de fin d’années et bonne continuation

    4. Bonjour M. Talerman,

      Merci pour toutes ces informations et ces conseils spécialisés. Je vous suis depuis peu avec la Newsletter.
      Votre service de rédaction m’intéressait vivement mais malheureusement un peu onéreux pour moi pour l’instant, aussi j’ai pu acheter le ‘Quick Start CV” et j’y suis presque. j’espère du moins.
      Mes principales candidatures vont pour les organisations internationales via leur site. Pas évident du tout d’y accéder à priori voire impossible pour mes proches.
      J’ai 46 ans et une belle expérience de 22 ans dans une entreprise publique en Haute-Savoie en tant qu’assistante administrative mais je souhaite vraiment changer, m’investir dans d’autres domaines.

      Mais pourquoi je me dis qu’il est trop tard d’en changer, surtout pour la Suisse ? on me dit également qu’il faut connaître quelqu’un… j’y passe beaucoup de temps pour un résultat nul pour l’instant.

      Bien cordialement

      1. Bonjour Muriel,
        Merci pour ce feedback. Le temps moyen pour trouver un emploi en Suisse est compris entre 6 et 8 mois. Concernant les organisations internationales, c’est en général beaucoup plus compliqué car la compétition est très forte.
        Gardez bien en tête vos projets, c’est important !

    5. Sur les 10 points énoncés ci-dessus presque tous culpabilisent le candidat et à aucun moment ou presque on ne fait mention des raisons qui poussent un recruteur à ne pas considérer votre candidature.
      _ Le nom
      _ L’origine
      _ La formation selon qu’elle vient de CH ou d’ailleurs
      _ La dernière entreprise, parfois le recruteur a cette entreprise dans son portefeuille et ne veut pas vous débaucher pour vous proposer chez un autre de ses clients
      _ L’entreprise vous répond 4 ou 6 mois après la réception de votre dossier pour vous dire que le poste a été repourvu depuis (pourquoi attendre 6 mois pour ouvrir le CV?)

      J’ai eu plusieurs feedback d’agence de placement après plusieurs années de postulation comme :
      _ On fait du sourcing pour collecter des CV au cas où des places seront disponibles alors que ces “pseudos places sont déjà en ligne”
      _ Le recruteur recrute des frontaliers (quand vous habitez en Suisse) et vice versa, recrute des Suisses quand vous êtes frontalier, indépendamment des pseudos-quottas d’équilibrage, tous savons qu’une bonne partie des candidats préfèreront s’éloigner de la frontière pour pas se mélanger aux frontaliers et gagner un salaire équivalent (pour les entreprises manufacturières)

      Cet article ne vaut que lorsque l’on envoie son dossier d’ailleurs et que l’on a pas beaucoup d’expérience professionnelle en Suisse, bien souvent on vous dit avec les mêmes phrases types et à la virgule près, “malgré vos excellentes qualifications vous n’avez pas le profil…” or si le dossier est envoyé bien souvent le profil correspond à plus de 100%.
      L’argument selon lequel le CV ne correspond pas au CV type Suisse me pousse à vous demander: “A quoi ressemble un CV type Suisse?”

      Bien cordialement,
      Un employé qui a 10 années d’expérience en Suisse et a trouvé ses 3 derniers emplois par ses propres moyens (sans aide extérieure car inefficace).

      1. Bonjour,
        Merci pour ce feedback. Notre liste n’est pas exhaustive, c’est certain !
        L’origine et le nom sont effectivement des critères. Malheureusement, il n’y a rien à faire, et nous n’avons pas voulu rentrer en matière sur ce sujet. La question de la formation faite en Suisse ou pas est effectivement un point intéressant que vous soulevez, tout comme le refus de débaucher pour un client (ne fonctionne que dans le cas de cabinets de recrutement). Le sourcing est également une réalité qui ne rend pas hommage à la profession lorsqu’il est fait à outrance (et on le sait, certains abusent). C’est également un point très intéressant que vous soulevez.
        En revanche, quand vous dites que l’article ne vaut que pour les étrangers, ce n’est clairement pas exact. Pour certains points, c’est évident, mais pour la plupart, non.
        Pour ce qui est des spécificités du CV suisse, il faut avoir en tête la chose suivante : chaque pays possède ses spécificités, et c’est clairement le cas en Suisse bien sûr. Jetez un oeil sur nos pages relatives au CV suisse pour avoir plus de détails.
        Sinon, si vous jugez que les aides extérieures sont inefficaces, nous ne pouvons donc pas vous aider beaucoup si vous n’en avez pas envie ou pas le besoin 🙂

    6. Article intéressant. Attention vous oubliez de mentionner qu’en Suisse aujourd’hui la tendance est d’engager des jeunes avec de faibles salaires car les ca ndidats entre 35 et plus coûtent trop chers au niveau du fonds de pensionmême si en exagérant il est engagé avec un salaire de 500 CHF/MOIS… Je suis suisse et j’ai 20 ans d’expérience et je ne trouve aucun travail alors que j’ai proposé mes mes services avec 0 francs comme salaire pendant 12 mois. En suisse on engage que des frontaliers… J’ai fait l’armée en Suisse je paie mes impôts… Je viens de terminer mon 4e masters en finance…

      1. Bonsoir,
        Il est à l’évidence plus difficile de trouver un emploi quand on senior que quand on a 15 ans de moins, notamment parce que ces profils coûtent effectivement plus cher… C’est malheureusement comme cela dans beaucoup de pays, ce n’est pas propre à la Suisse.
        Le fait de proposer de travailler gratuitement pendant 12 mois est, de mon point de vue, un problème car cela vous dévalorise (je ne connais cependant pas les détails). L’emploi frontalier n’est plus en croissance : on continue de recruter ces profils, mais la tendance des entreprise est de recruter des locaux.
        Je peux vous donner un exemple concret : pour les 5 personnes que nous avons recrutées dernièrement, nous avons reçu très peu de candidats suisses pour la phase de recrutement : non pas que nous ne voulions pas les recruter, mais plus simplement parce qu’il n’y avait que très peu, voire pas du tout, de candidats qui postulaient. Si une PME veut se développer et qu’elle ne trouve personne sur le marché local, elle va chercher ailleurs.

        1. Bonjour, Monsieur

          Je vous décris ma situation. Je viens finir mes études superieures et je possède de la cittoyanneté suisse et je vous rassure je n’arrive pas à trouver la moindre place du job dans l’enseignement. Je viens finir mes études en Master ès Anglais.

          Je me pose la question? Est’ce que la Suisse est riche des spécialistes comme moi qui veulent travailler mais sont considérés incapables à s’intégrer en monde pédagogique? Pourquoi je ne peux pas contribuer à la communité suisse et travailler en donnant des cours d’anglais? Personne ne m’éngage pas depuis des années.

          Mes salutations

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