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Vers un assouplissement de la loi anti-immigration de février 2014 ?

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On commençait à le voir venir, Christoph Blocher l’a confirmé ce week-end dans la presse suisse alémanique : il est, selon lui, nécessaire d’assouplir le texte voté en 2014 contre l’immigration de masse, de sorte à éviter une rupture des accords bilatéraux qui serait particulièrement dommageable pour la Suisse. Pour cela, le fondateur de l’UDC, à l’origine de l’initiative, propose notamment de ne plus imposer de quotas de permis (qui ne passeraient pas auprès de l’Union européenne), mais de les remplacer par d’autres mesures contraignantes, comme par exemple des charges plus élevées pour les travailleurs étrangers. Cet assouplissement serait organisé dans le cadre d’un nouveau vote.

Christoph Blocher serait actuellement en phase de discussion avec les différents acteurs économiques du pays. Son objectif final serait de modifier l’article constitutionnel du 9 février en supprimant la notion de quotas d’étrangers.

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Crédit photo : Fotolia © Miro Novak

David Talerman

Spécialiste de l'expatriation et de l'emploi en Suisse, je suis l'auteur du livre Travailler et Vivre en Suisse. Suivez-moi sur Instagram, LinkedIn, Facebook. Suivez notre actualité grâce à notre newsletter.

11 réflexions sur “Vers un assouplissement de la loi anti-immigration de février 2014 ?”

  1. Suisse de l;etranger, vivant en Amerique Latine depuis pl,us de 25 ans, j’ai vote en faveur du texte de l’UDC tout en regrettant qu’il n’ait pas ete plus explicite. Je veux dire par la que je ne vois pas pourquoi nous avons voulu limiter l’acces des travailleurs EUROPEENS au marche du travail Suisse !
    J’aurais prefere voter pour que ces mesures s’appliquent aux NON membres de l’UE.. Pas a nos voisins.
    J’aimeraisx que le nouveau texte aille dans ce sens

    1. Il y a DEJA un contingentement pour les non européens. Même au sein de l’Europe, pour les nouveaux pays européens, il y a des restrictions (mais pas de quota).
      Donc, que voulez-vous dire à part enfoncer des portes ouvertes? Si vous préférez que des mesures s’appliquent aux extra communautaires et pas à nos voisins, réjouissez vous, vous êtes tout exaucé!

  2. Les quotas prévus sont-ils réellement restrictifs ?
    Aurait-on une idée des charges pour les salariés non Suisse, ainsi que pour les indépendants ?

    Cordialement

  3. Pour ma part, j’ai voté contre l’initiative de l’UDC, étant à la fois au courant des conséquences néfastes qu’elle aurait et aussi par principe, contre la xénophobie marquée de l’UDC.

    Cela étant dit, les régions frontalières ne sont pas capables d’absorber les personnes venues de toutes les autres régions. Prenons par exemple le cas du Grand Genève: problèmes de circulation, difficulté de logement, concurrence exacerbée sur le marché du travail, etc…

    Ce n’est donc pas une loi xénophobe, opposant les résidents suisses aux étrangers qui est nécessaire, mais plutôt une loi qui viserait à maintenir un équilibre régional. Il s’agirait par exemple d’encourager la main d’oeuvre résident en Suisse ET la main d’oeuvre étrangère résident depuis plus de 5 ans dans les départements/länder français et allemands limitrophes à laSuisse. Une telle approche aurait le mérite de ne pas avoir de relent xénophobe, tout en limitant le nombre de personnes venant s’installer dans la région.

    Cette mesure poserait certaiement toujours des problèmes avec l’Europe, mais dans la mesure où elle défend les intérêts des personnes résident de longue date des deux côtés de la frontière, plutôt que les personnes venant s’installer dans la région par opportunisme, elle me semble plus juste.

    Je serais intéressé de connaître l’opinion de vos lecteurs par rapport à une telle approche.

      1. Je partage l’avis de Mark. Je reste perplexe quand à la proposition de Mr Blocher concernant des charges plus élevées pour les frontaliers. Parle t il des charges employeur? ou enployé? Dans les deux cas cela va clairement faire réfléchir à deux fois les employeurs suisse d’employer des frontaliers… mais est-ce une solution équitable?

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