L’industrie des matières plastiques en Suisse peine à recruter des cadres et des apprentis, et doit notamment se tourner vers les travailleurs étrangers. Des opportunités d’emploi existent donc dans ce secteur pour les travailleurs étrangers, frontaliers ou expatriés. Les entreprises de l’industrie des matières plastiques sont principalement situées en Suisse alémanique.
Une année 2009 difficile mais de belles perspectives pour 2010
L’industrie des matières plastiques en Suisse a vécu la crise de 2009 difficilement, et a dû supprimer plus de 5% de ses effectifs (sur un total d’employés en Suisse dans ce secteur de 36 000 personnes, 2 000 personnes ont perdu leur emploi.
Entre 2008 et 2009, le niveau des ventes à baissé de 10%, et 55 entreprises ont déposé le bilan. Mais selon une étude de l’association suisse des matières plastiques menée auprès de 800 entreprises du secteur, les perspectives s’annoncent bonnes, et 60% des entreprises interogées pensent que l’année 2010 sera meilleure que 2009.
Cependant, la forte baisse de l’euro semble modérer cet enthousiasme : dans une industrie qui exporte, la baisse de l’euro n’est pas une bonne nouvelle et rend difficile l’estimation de la marche des affaires dans le secteur selon les professionnels. Mais les esprits restent optimistes.
Des problèmes pour recruter des cadres en Suisse
Concernant l’emploi, les professionnels du secteur indiquent avoir des problèmes de recrutement, et notamment des cadres : 40% des cadres de l’industrie des matières plastiques sont des étrangers et ont été recrutés en Allemagne, le personnel présent en Suisse n’étant pas suffisant, comme bon nombre de secteurs d’ailleurs.
Un problème similaire se pose avec les apprentis, puisque le nombre d’apprentis recrutés chaque année dans la branche ne permet pas de compenser les départs à la retraite.
Les opportunités d’emploi dans ce secteur semblent donc réelles, et tout particulièrement pour les travailleurs étrangers.
Plus d’informations sur le site de l’Association suisse des matières plastiques
(ASMP)
source : Le Temps
