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Frontalier ou résident en Suisse : avantages et inconvénients

Pour tout étranger qui s’intéresse à la Suisse et qui y trouve un emploi, se pose rapidement la question de savoir s’il est préférable de s’installer en Suisse ou d’habiter dans un pays limitrophe comme la France ou l’Allemagne – on parle alors du statut de frontalier, avec un permis G.

La question se pose également pour les frontaliers en activité qui, compte tenu des importants changements qui impactent les travailleurs frontaliers ces dernières années (assurance maladie, fiscalité, préférence nationale…), se demandent si l'expatriation en Suisse ne serait pas une option plus intéressante.

Sommaire
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    Avantages et inconvénients des frontaliers en Suisse

    Dans les deux cas, les enjeux sont parfois importants et ils ne sont pas toujours connus des nouveaux arrivants, et les critères de choix parfois difficiles. Plusieurs questions se posent :

    • Quels sont les avantages à être résident en Suisse ?
    • Quels sont les avantages et inconvénients à être frontalier en Suisse ?
    • Vaut-il mieux vivre en Suisse ou en France quand on travaille en Suisse ?

    Vous trouverez dans cet article toutes les réponses à ces questions, que nous aborderons sous l’angle des différentes thématiques, comme l’emploi, les salaires, le logement, la fiscalité ou encore les transports.

    Emploi : pour travailler en Suisse, il vaut mieux être résident

    Depuis quelques années, et notamment depuis la votation sur la limitation de l’immigration, les entreprises suisses se tournent plus volontiers vers les travailleurs locaux (ceux qui habitent en Suisse), qu’ils soient suisses ou étrangers. Les travailleurs frontaliers sont plus facilement écartés des processus de recrutement, en amont, et il est plus compliqué pour cette catégorie de travailleurs de trouver un emploi en Suisse. Et moins le métier est en tension et recherché, plus il est difficile pour un travailleur frontalier de trouver.

    A profil équivalent, les recruteurs suisses sont près de 80% à recruter un profil local, selon une étude récente. Cette tendance a préférer les travailleurs locaux touche également de plus en plus les travailleurs qualifiés : certains professionnels RH, au stade de l’entretien, annoncent que pour travailler dans leur entreprise, il faudra être résident. Cette pratique autrefois prisée des établissements bancaires suisses, tend à s’étendre à d’autres secteurs.

    Autre phénomène à mentionner : certaines entreprises ont clairement annoncé à leurs collaborateurs frontaliers qu’ils devaient s’installer en Suisse pour pouvoir continuer à travailler chez eux. Ces entreprise suisses sont rares, mais des cas existent, ce qui prouve qu’une forme de prise de conscience est faite dans certaines entreprises suisses : les locaux avant tout…

    Enfin, si on prend le cas d’un couple qui trouve un emploi en Suisse depuis l’étranger, il est assez fréquent que l’un suive l’autre. Si celui qui suit souhaite travailler, il aura en général beaucoup plus d’opportunités d’emploi en Suisse qu’en France. Par ailleurs, si le conjoint qui suit souhaite lui aussi travailler en Suisse, il lui sera moins difficile de trouver un emploi en Suisse s’il est résident que s’il est frontalier. En effet, quand un couple s’installe en Suisse, le conjoint obtient le même type de permis de travail que celui qui est actif, ce qui n’est pas le cas quand on est frontalier.

    L’avis de l’expert

    Pour trouver un emploi en Suisse, il est aujourd’hui clairement plus simple d’être résident que frontalier. Des opportunités se ferment par le simple fait d’être frontalier, y compris dans les métiers qualifiés et en tension. Même si la tendance ne se généralise pas et que de nombreux frontaliers trouvent un emploi en Suisse chaque mois, il est préférable, dans une optique long terme, en tant que nouveau candidat en Suisse, d’accepter une installation dans le pays. Par ailleurs, si vous êtes frontalier en activité, il peut être intéressant de songer à une installation en Suisse, notamment en cas de perte d’emploi, car il vous sera moins difficile de retrouver un emploi en tant que résident.

    Salaire et négociation salariale : clair avantage aux résidents

    Les employeurs le savent bien : le coût de la vie d’un travailleur frontalier est sans comparaison avec celui d’un résident. En conséquence, bon nombre de sociétés vont, à poste égal, rémunérer moins bien un travailleur frontalier qu’un travailleur local (ce qui, dans un esprit d’équité salariale, n’est pas complètement insensé, encore faut-il être capable de mesurer justement cette différence de coût de la vie). En clair, à poste égal, le salaire d’un frontalier sera fréquemment moins élevé que celui d’un résident.

    Sur le terrain, les pratiques sont très diverses : une PME et une multinationales n’auront pas les mêmes approches d’un point de vue de la rémunération, mais la qualification du travailleur va aussi rentrer en ligne de compte, car plus le métier sera recherché, moins l’employeur cherchera en général à baisser le salaire d’un salarié qu’il a eu du mal à recruter, fût-il frontalier.

    Enfin, les plus touchés par cette différence salariale sont vraisemblablement les frontaliers ayant un emploi temporaire, la différence de salaire par rapport à un local étant parfois supérieure à 20%.

    L’avis de l’expert

    Il est probablement plus simple de négocier son salaire à la hausse quand on est résident. Le sujet de la différenciation du salaire frontalier VS résident est un thème qui revient souvent et qui pose problème aux patrons de PME suisses car si deux salariés font le même métier et ont le même profil, ils devraient en toute logique avoir des salaires équivalents. Sauf que l’un possède objectivement un pouvoir d’achat supérieur à l’autre, compte tenu du coût de la vie qui est plus élevé en Suisse que dans tous les pays limitrophes.

    Quel que soit votre choix, n’oubliez pas un point important : c’est bien à l’entrée que se négocie le salaire. Une fois dans la société, l’évolution de salaire sera moindre, voire inexistante selon les sociétés. Dans tous les cas également, ne négligez pas le coût de la vie (en zone frontalière et en Suisse), et ne comparez surtout pas avec les salaires que vous aviez dans votre pays d’origine, mais regardez plutôt ce qui se pratique en Suisse. Enfin, il peut y avoir, pour un même métier, de très grandes différences de salaires selon que vous travaillez dans une multinationale ou un grand groupe, ou une PME.

    Intégration en Suisse : net avantage aux résidents

    5 ans : c’est le temps qu’il faut en moyenne pour comprendre la culture d’un pays, en vivant dans le pays au contact des « locaux ». La Suisse est un pays à part entière, dont la culture est très éloignée de celle qu’on a en France. Et dans la partie francophone, nombreux sont les étrangers francophones à tomber dans le piège qui consiste à croire que parce que la langue est la même, la culture est identique.

    Un travailleur frontalier, par son mode de vie pendulaire et transfrontalier, passe à côté de l’essentiel de ce qui fait la culture suisse : la vie de tous les jours, les relations de voisinage, les amitiés, la verrée après le travail, la fondue moitié-moitié en station etc…

    Il ne faut pas oublier qu’en Suisse on va raisonner principalement « local » dans le sens où vos interlocuteurs vont aussi vous juger sur votre implication locale : ici, le sens de la communauté est très développé, et la contribution de chacun est un facteur essentiel d’intégration. Par exemple, un résident étranger qui s’implique dans une association de sa commune aura beaucoup plus de chances de s’intégrer et d’être accepté qu’un travailleur frontalier étranger qui rentre chez lui tous les soirs. Ça paraît évident, mais il faut le dire…

    L’avis de l’expert

    Quand je suis arrivé en Suisse en 2001, j’avais le choix entre le statut de résident et celui de frontalier. J’ai choisi de résider dans le pays, et de ne pas côtoyer mes pairs étrangers mais plutôt d’aller vers les « locaux ». Cela m’a pris 4 ans avant d’être réellement accepté, et c’est probablement le temps qu’il m’a fallu pour commencer à comprendre la culture suisse. Cette compréhension a été déterminante pour mon intégration, et pour la suite de mon expérience professionnelle. En clair, si vous avez le choix, installez vous dans le pays et embrassez la culture locale, très peu connue des français et surtout emprunte de nombreux fantasmes. Ce que je lis encore aujourd’hui dans la presse française me montre à quel point les français ne connaissent pas leurs voisins helvètes.

    Enfin, je suis encore sidéré de voir des frontaliers qui travaillent en Suisse depuis 5, 10 ou 15 ans et qui connaissent finalement très peu de choses sur le pays. Ce décalage, et cette absence d’intérêt pour la culture locale lié au statut est forcément un facteur qui renforce les tensions entre frontaliers et résidents.

    Assurance maladie : avantage aux frontaliers

    Que ce soit en Suisse ou en France, c’est LE sujet qu’il ne faut pas aborder : l’assurance maladie (couramment appelée LAMal, ou loi sur l’assurance maladie obligatoire), et surtout son coût. En Suisse, l’assurance maladie est à la charge intégrale du salarié, et individuelle.

    Cela signifie concrètement qu’une famille de 4 personnes paiera 4 primes d’assurance maladie, avec certes des prix réduits pour les enfants, et des possibilités d’aides (subsides) pour les plus démunis, ce qui représente un budget significatif pour les ménages en Suisse. Globalement, les primes d’assurance maladie ne font qu’augmenter depuis que la LAMal existe, avec des différences entre les cantons et les classes d’âge, et ces augmentations sont parfois très élevées d’une année à l’autre.

    Du côté de l’assurance maladie des frontaliers, les nouveaux venus ont le choix entre le système suisse (LAMal) et l’affiliation à la CMU frontaliers (CNTFS). La LAMal pour frontaliers fonctionne de la même manière que pour les résidents, avec quelques spécificités : il n’y a pas de franchise notamment, et il est impossible de souscrire une assurance complémentaire. En revanche, l’affiliation à la LAMal pour frontalier permet, moyennant quelques démarches, de s’affilier au régime général de la Sécurité sociale français. Difficile cependant de choisir entre les deux systèmes, tant ils sont différents, mais les critères sont globalement la taille de la famille, et l’état de santé des assurés. Finalement, ce choix procure aux frontaliers un avantage que les résidents en Suisse n’ont pas.

    L’avis de l’expert

    L’assurance maladie est un sujet très sensible, que vous soyez résident ou frontalier, et les choix que vous ferez peuvent avoir des conséquences importantes pour la suite. Ce thème peut notamment avoir un impact important sur la décision ou pas de s’installer en Suisse. A titre d’exemple, si vous souffrez d’une maladie chronique ou devez prendre un traitement coûteux à vie, le poste d’assurance maladie peut vous revenir très cher (même s’il existe des solutions). Mon conseil est donc de confier ces questions à un professionnel qui aura un avis objectif sur le sujet.

    Allocations familiales : léger avantage aux résidents en Suisse

    Les allocations familiales sont, en Suisse, déterminées par une loi fédérale pour l’ensemble de la population. Cette loi est ensuite complétée, s’ils le souhaitent, par les cantons qui peuvent ainsi améliorer les primes. Ainsi, les allocations familiales sont de 200 francs suisses par enfant selon la loi fédérale, et de 300 francs suisses dans le canton de Genève ou encore 230 francs suisses dans le canton de Berne.

    Les frontaliers pour leur part bénéficient, dans la plupart des cas, de l’allocation différentielle : la Suisse verse ainsi la différence entre les prestations reçues dans le pays de résidence, et les prestations que le travailleur aurait eues s’il était résident en Suisse. Sur le plan strict de l’allocation par enfant, résidents et frontaliers ayant la même structure familiale touchent la même chose.

    En revanche, certains cantons versent une allocation de naissance, qui va de 1000 à 3000 francs suisses par enfant selon les cantons et les situations familiales. Cette aide n’est pas versée aux travailleurs frontaliers.

    L’avis de l’expert

    Comparativement à certains pays limitrophes, et notamment la France, les allocations familiales sont plutôt généreuses. Mais si vous les remettez dans le contexte du coût de la vie, elles sont à un juste niveau… pour les résidents. Pour les frontaliers, elles sont plutôt intéressantes, mais attention : l’allocation différentielle suisse ne va pas tenir compte uniquement des allocations familiales touchées par enfant, mais de toutes les prestations offertes (comme par exemple les subventions pour garde d’enfant à domicile), ce qui va venir en déduction de ce que vous pourriez toucher.

    Éducation : avantage aux résidents en Suisse

    Nous ne parlerons dans la suite que de l’enseignement public des pays. Si on observe les différentes études menées sur le sujet de l’éducation dans les différents pays (étude PISA, WEF), et notamment le système éducatif en Suisse, il en ressort :

    • que d’un point de vue général, le système éducatif est a priori de meilleure qualité : selon l’indice de qualité de l’enseignement du World Economic Forum (WEF), la Suisse est en première position en 2018, et la France 26ème.
    • que sur le sujet des sciences, l’enseignement suisse semble être également de meilleure qualité. Ce résultat ressort de l’étude PISA (la France étant à peine au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE) et encore plus fortement de l’étude du WEF, qui positionne la Suisse en 3ème position sur l’enseignement des Mathématiques et des Sciences, la France étant pour sa part 21ème.
    • que d’un point de vue global, le pourcentage d’élèves très performants dans au moins un domaine d’évaluation (étude PISA) est de 22,2% pour la Suisse, et 18,4% pour la France. A l’inverse, le pourcentage d’élèves peu performants dans l’ensemble des 3 domaines (Sciences, compréhension de l’écrit et Mathématiques) est de 10,1% pour la Suisse et 14,8% pour la France

    L’avis de l’expert

    Il y a un sujet que je n’ai pas abordé ici : l’enseignement français en Suisse. Pour en avoir eu connaissance à travers mon réseau, celui-ci est de qualité et satisfait la plupart des parents. La comparaison ci-dessus ne prend en point de comparaison que les enseignements dans les pays respectifs, et tant l’enseignement en Suisse qu’en France semble connaître quelques difficultés, qui sont objectivement beaucoup plus importantes en France qu’en Suisse.

    Impôts : net avantage aux résidents en Suisse

    En Suisse, l’impôt sur le revenu est progressif dans la plupart des cantons : plus vous gagnez, plus le taux d’imposition augmente. C’est le même fonctionnement en France. Mais la comparaison s’arrête là, car les modes de calculs sont si différents qu’il semble  difficile d’effectuer une comparaison sans cas concrets (ce qui serait trop long ici). Voici cependant quelques règles à avoir en tête :

    • Quand en France, il existe un nombre très important de dispositifs fiscaux permettant de baisser son impôt sur le revenu (plusieurs centaines), ils sont en Suisse beaucoup plus restreints (mais pas pour autant moins efficaces).
    • Le gouvernement Hollande a fortement impacté le mode de calcul des impôts, de sorte qu’il soit plus défavorable aux personnes ayant des revenus confortables. Par exemple, l’impact du quotient familial a été réduit, voire anéanti, pour les foyers ayant un certain niveau de revenu.
    • En France, seuls 48% des foyers paient l’impôt sur le revenu. A titre de comparaison, dans le canton de Genève, un tiers des contribuables ne paient pas d’impôt, dans le canton de Vaud ils sont un quart, et 23% dans le canton du Jura. En clair, le paiement de l’impôt, et donc le financement du pays, et beaucoup plus justement réparti en Suisse qu’en France.
    • Certains impôts n’existent pas en Suisse, comme la taxe d’habitation en France, qui certes va disparaître en 2020, mais qui sera très probablement remplacée par une taxe destinée à financer les collectivités locales. Les spécialistes s’attentent notamment à ce que les ménages les plus aisés et les entreprises soient mis à contribution.
    • Si on prend le cas des frontaliers, leurs revenus sont fiscalisés en France dans certains cantons (Vaud, Valais, Jura, Neuchâtel par exemple…), alors qu’ils sont fiscalisés en Suisse dans d’autres cantons (Genève et Zürich notamment). Dans ce cas, leurs revenus suisses sont pris en compte dans l’assiette de calcul du montant global d’impôt du foyer à payer en France (ce qui a en général pour effet d’augmenter le taux d’imposition du foyer) mais il est appliqué uniquement sur les revenus du travail de source française (il n’y a pas de double imposition sur les revenus perçus en Suisse).

    L’avis de l’expert

    Dans l’esprit collectif, et notamment de ceux qui ne connaissent pas la Suisse ou qui lisent et écoutent les mauvais media :-), la Suisse est un pays où on ne paye pas beaucoup d’impôt. C’est, pour les particuliers, plutôt faux, et avec la fin de régimes spéciaux des entreprises étrangères en Suisse, ce sera probablement également le cas pour les personnes morales (sociétés).

    Pour revenir sur le sujet des frontaliers, je pense que compte tenu de l’état des finances publiques françaises, il est plus que certain que la pression fiscale (qu’elle soit directe ou indirecte) ne fera qu’augmenter dans les années à venir, le pays n’ayant clairement pas engagé d’actions profondes de limitation des coûts de la dépense publique. A l’inverse, la Suisse, pays peu endetté, possède une marge de manœuvre sur le dossier fiscal que la France n’a pas.

    Facilité de se loger : moins compliqué en France

    Le logement est le principal poste de coût des ménages en Suisse.
    Les prix du logement, tant à la location qu’à l’achat sont objectivement plus élevés en moyenne en Suisse qu’en France, et particulièrement en périphérie des grandes villes et dans l’arc lémanique.

    Le taux de logements vacants varie de 0,44% (Zug) à 2,98% (Soleure, chiffres 2018). Pour mémoire, dans le canton de Genève, canton pénurique en termes de logements, ce taux est de 0,53%.
    Plus le taux de vacance (rapport entre le nombre de logements disponibles et le nombre total de logement) est bas, plus la tension est importante sur les prix. Attention, car dans un même canton, des différences importantes de taux de vacance existent selon les communes.

    Par exemple, dans le canton de Vaud où le taux de vacances est de 1,08%, certaines communes ont un taux de vacance de plus de 3, voire 4% ! Aussi, en s’éloignant des centres urbains et des zones très prisées (bord de lac…), il est possible de trouver des logements à la location ou la vente avec des prix très abordables, et en tous les cas comparables à ceux qu’on trouve en France en zone frontalière, où la tension est également très vive, avec des prix parfois très élevés.

    Concrètement, les taux de vacances en Suisse sont encore trop bas pour voir une baisse des prix se généraliser, mais la construction d’un nombre important de logements, dans des zones habituellement peu pourvues, comme le canton de Zürich ou de Genève, vont probablement avoir un effet de baisse sur les prix. A titre d’exemple, d’importants projets immobiliers dans les cantons de Genève et Vaud entre 2021 et 2030 devraient permettre d’augmenter le nombre de logements dans ces zones de 2’500 environ.

    Côté français, trouver un logement en zone frontalière reste également difficile, avec des prix parfois totalement injustifiés. S’ajoute à cela des décisions de certains bailleurs de réserver certains logement à des personnes ne travaillant pas en Suisse, et vous obtiendrez également une très forte tension sur le logement pour les frontaliers.

    L’avis de l’expert

    Cela fait plusieurs semaines que des lecteurs me fournissent des informations sur le logement en Suisse, qui s’améliore. Si on n’y est pas encore, il est certain que l’augmentation du nombre de  logements aura un impact sur les prix (en 2017, une baisse du prix des logements de l’Arc lémanique de 4% a été observée), mais cela risque de prendre encore un peu de temps pour que les loyers et prix de l’immobilier soient « abordables ». Toutefois, et il est important de le noter, le prix élevé des logements n’est pas généralisé sur toute la Suisse mais concerne au contraires quelques régions et zones bien identifiées.

    Chômage : net avantage aux résidents

    Les étrangers qui résident en Suisse bénéficient des prestations chômage en Suisse. Ces prestations sont versées tant que les droits du bénéficiaire sont ouverts. La durée de versement dépend de la durée de travail, et le montant est calculé sur la base des 6 derniers salaires de cotisation (ou les 12 s’ils sont plus avantageux pour l’assuré). En Suisse, les prestations chômage sont calculées sur la base de ce qu’on appelle le gain assuré, qui est au maximum de 148 200 francs suisses par an.

    L’indemnité chômage représente au final 70% du gain assuré, avec un maximum de 12 350 francs suisses par mois (gain assuré). Dans certains cas, il est possible de toucher 80% du gain assuré : les personnes ayant des enfants de moins de 25 ans à charge notamment. La durée de l’indemnisation est de 24 mois au maximum.

    Concrètement, une personne qui habite en Suisse touchera donc au maximum 80% x 12350 = 9 880 francs suisses bruts.
    Il existe bien évidemment de nombreux cas spécifiques que nous n’abordons pas ici pour des raisons de simplification, ces cas et situations donnant droit à des prestations différentes.

    Quand on est frontalier, c’est le pays de résidence qui prévaut pour la prise en charge de l’assurance chômage (cette règle est susceptible d’évoluer dans le temps, mais dans l’immédiat c’est encore la France qui prend en charge les frontaliers français pour leurs prestations chômage).

    En France, la durée maximum est de 24 mois, 36 pour les seniors. L’indemnité chômage est calculée sur la base des 12 derniers mois de salaire, avec une allocation qui est au maximum un peu plus de 248 euros bruts par jour, versée sur la base du nombre de jours dans le mois. Par exemple, un travailleur frontalier ayant des enfants bénéficiant de l’indemnité maximale touchera donc, pour un mois de 31 jours : 8248 x 31 =7 688 = EUR bruts (si on prend le taux de change EUR CHF du moment cela représente 8 651 francs suisses bruts).

    L’avis de l’expert

    Le chômage, c’est le dossier explosif de ces prochaines années pour les frontaliers, et probablement ce qui motive les entreprises suisses à recruter plus volontiers des locaux. Je m’explique : le règlement communautaire envisage que l’assurance chômage soit prise en charge dans le futur par les pays qui recrutent les frontaliers. En clair, la Suisse devrait prendre en charge le chômage de plus de 250 000 frontaliers, ce qui lui coûterait une fortune d’une part (n’oublions pas que la Suisse profite des prélèvements sociaux des frontaliers et que ce sont les autres pays qui financent le chômage), et d’autre part ce qui aurait pour conséquence d’impacter ses chiffres du chômage (n’oublions pas aujourd’hui que la Suisse « exporte » une partie de son chômage car quand une entreprise licencie un frontalier, celui-ci rentre dans les statistiques de son pays de résidence, et pas en Suisse). Dans cette perspective, il est probable que les entreprises, par solidarité nationale, anticipent et limitent le nombre de frontaliers.

    Transport : avantage aux résidents

    Il n’est un secret pour personne que les travailleurs frontaliers ont des trajets réguliers et parfois importants en durée et distances pour se rendre sur leur lieux de travail en Suisse.
    Ces trajets professionnels sont à la fois des postes de coûts supplémentaires pour les frontaliers, et représentent un temps de trajet parfois non négligeable qui influe sur le confort et la qualité de vie des travailleurs frontaliers. Ces transports peuvent se faire en voiture, en train, plus rarement en car ou bus.

    Du côté des résidents, il existe un certain nombre de personnes qui habitent loin de leur lieux de travail, et parfois même dans un autre canton (les pendulaires). Si la proportion de résidents dans ce cas augmente, ces personnes ont dans tous les cas des trajets beaucoup plus courts que les frontaliers.

    L’avis de l’expert

    Le transport est un sujet important souvent négligé par les personnes concernées. En plus de coûter cher (et cela coûtera de plus en plus cher compte tenu des dispositions environnementales), un transport quotidien d’un frontalier en voiture ou transport en commun influe sur sa santé. Résider dans le pays, c’est mettre fin à ce qui peut parfois être qualifié de source de stress et de fatigue.

    Conclusion : alors, qui a gagné le combat ?

    Le choix n’est évidemment pas simple, sinon le post ne serait pas aussi fourni. Il y a des sensibilités, des envies, et j’espère que cet article mettra sous vos yeux un certain nombre de réalités et de faits concrets qui vous aideront à décider. A titre personnel, je préfère 1000 fois la situation de résident en Suisse que celle de frontalier (j’ai connu les 2 statuts et notamment vécu en Suisse un peu moins de 9 ans).

    En effet, le fait d’être frontalier me donne le sentiment de vivre une vie parallèle, avec une certaine forme de déconnexion du pays où je travaille. Difficile en effet de « sentir » un pays, ce que les gens ressentent, quand on n’y habite pas. Mais ce n’est que mon point de vue et le vôtre m’intéresse beaucoup.

    321 réflexions sur “Frontalier ou résident en Suisse : avantages et inconvénients”

    1. Merci pour cet article complet. Bien que n’ayant travaille a Geneve que temporairement, j’aimerais beaucoup m’etablir en Suisse. Est-ce qu’il existe un “comparatif” entre villes/cantons? Je ne connais que Geneve et un tout petit peu Zurich. J’aimerais connaitre les autres villes…

      Quand est-il des formalites pour obtenir la residence suisse?

      Est-ce que vous auriez des pointeurs quant a la creation de societe en Suisse?

      Merci encore.

      1. Bonjour Fred,
        Quel comparatif souhaiteriez-vous ? Sur quels critères voulez-vous comparer les villes suisses ? Pour la création de société, je peux vous mettre en relation avec quelques personnes intéressantes 🙂

        1. Bonjour je viens de vous lire et je trouve très important et clair moi suis un grutiers je veux m’instalé en suisse pour de bon je réside en France je travail dans le btp gros oeuvre merci pour tes conseils javais peur comment faire pour la demande de logement

          1. Bonjour , je suis en phase avec vous et pourtant je ne suis qu’en Suisse depuis 7 mois et franchement les Suisses sont peut être des gens introvertis mais fiables et respectueux comme vous le dites
            Les français arrogants oh que oui et un ego surdimensionné ! Je suis française et je suis objective face à la mentalité française donc Français , rangez votre ego au placard et soyez humble pour vivre en Suisse
            Les villes sont propres et pas une porcherie comme dans certaines villes françaises ! On vous surveille pfff qu’est ce qu’il ne faut pas entendre ! C’est vrai dans les villages profonds français , les gens ne font que se préoccuper des voisins au lieu de se mêler de leurs propres affaires
            Un pays sans règles fini par être un vrai bordel et en Suisse il y a des règles que les gens respectent
            Le pays est beau et après c’est comme partout dès lors que l’on s’expatrie, il est difficile de faire des connaissances . Donc soyons humbles , respectueux et les gens le seront en retour et cela est valable partout quelque soit le pays

            1. Vous avez tout compris EN suisse depuis plus de 50 ans , je ne comprends plus la France et le comportement assez odieux des frontaliers qui se croient tout permis en ayant un meilleur salaire .

            2. Je suis toujours très embêté quand on généralise. C’est bien sûr votre droit de vous exprimer, probablement votre vécu, mais si tout le monde était fait du même bois, cela se saurait. Regardez par exemple les Suisses : peut-on dire qu’ils sont tous “comme ceci” ou “comme cela” ? Certainement pas ! C’est pareil pour les frontaliers.

            3. Hi ! Votre messages m’intéresse beaucoup mon conjoint et moi souhaitons partir en suisse dès le début d’année. Nous aimerions quelques conseils. Comment avez vous procédé pour la demande de logement ? Êtes vous frontalière ? Où résidentes ? Et pour votre travail ? Je suis restauratrice et lui menuisier.. nous habitons en corse

            4. Il vous en reste encore un peu au coin des lèvres, besoin d’un mouchoir ?
              j’ai envie de vomir après vous avoir lu. Vivez en Suisse mais ne dénigrez pas la France.

          2. Bonjour David,
            Concernant l’IR en étant frontalier, j’ai noté que l’impôt sera payé en France. Ma question est : est ce le même taux que si on travaillait en France ou bien paie t’on en France l’impôt calculé par la Suisse
            Ex : mon revenu est de CHF140000/an
            Quel est mon taux d’imposition en étant frontalier et en étant résidant en Suisse
            D’avance merci beaucoup
            Joss

        2. Bonjour, est-il possible de demander le permis résident et de vivre en France. Je m’explique, beaucoup de personnes vivent en France, néanmoins, ils sont suisses, du moins, ont des plaques d’immatriculation suisse.
          Je suis actuellement Frontalier, je veux demander un livret B pour pouvoir, à terme, pas immédiatement, m’installer en Suisse.
          Merci de votre reponse

          1. Non vous ne pouvez pas avoir un permis de résident pour vivre en Suisse et ne pas y habiter! Vous devrez vivre en Suisse et vous aurez le droit d’avoir une résidence secondaire en France où vous pourrez aller moins de 6 mois par an pour rester dans la légalité. Les voitures en plaques suisses qui sont à l’année en France le sont de façon totalement illégale et ces gens risquent gros!!!

            1. Bonjour

              Peut on travailler en Espagne à l’année comme indépendant et payer ces impôts en Suisse en ayant un domicile fiscal suisse en location sans y travailler à l’année et sans habiter la Suisse
              Merci d’avance

            2. Bonjour Jack,
              Dans la situation que vous décrivez, votre domicile fiscal n’est pas en Suisse mais bien en Espagne.
              Affirmer le contraire reviendrait selon moi à ne pas dire la vérité du coup, ce que, je suppose, vous ne souhaitez pas !

            3. bonjour je suis nationalité française et je trouve un travaille en suisse et je réside en suisse avec permis b mais je peux avoir un resident secondaire en france parce que j’ai des problèmes particuliers en suisse assurance maladi cst chère possible avoir un resident secondaire en france??

            4. Bonjour,
              Dès lors que vous résidez en Suisse (permis L, B ou C) vous êtes soumis à l’assurance maladie obligatoire. Le fait d’avoir une résidence secondaire ne changera rien. Peut-être serait-il plus intéressant de demander un permis G frontalier semainier qui nécessite de rentrer chaque semaine en France mais qui vous permettra de revenir sur un autre régime (LAMal frontalier ou CMU frontalier).

        3. Bonjour Monsieur Talerman,
          J’en appelle à votre aide je suis comptable immobilier depuis ans et j’ai fais près de 60 candidatures TOuTES refusés.
          J’ai contacter USpi de Vaud et la formation immostar + coûte 1500CHF d’autant plus que je ne suis pas sûr de trouver un poste car je n’ai aucune expérience en Suisse.
          Pouvez-vous m’aider ma femme est installée avec mes deux enfants et je ne trouve pas de poste?
          Merci beaucoup!
          Bien cordialement

            1. Bonjour Monsieur Talerman, c’est la première fois que je poste un commentaire sur internet car vos réponses sont complètes et très bienveillantes… Ma fille de 20 ans vient d’obtenir un BTS dans le management/commerce en juillet, elle souhaite se lancer dnas une expérience professionnelle en Suisse, mais je ne sais pas dans quelle ville où , il lui serait est plus facile de trouver un emploi (Genève, Lausanne, Neuchâtel.) Elle souhaite vivre à la frontière française et ainsi prendre les transports en commun pour se rendre en Suisse (j’ai vu que c’était plus simple que de prendre sa voiture perso) Les démarches pour le permis de travail seront-t-elles effectuées par le futur employeur? Merci pour vos réponses
              Bien à vous

        4. je vis en Suisse depuis un an et travaillais dans le Valais je suis de nationalité allemande. Je compte m’installer en France à la frontière avec Bâle car j’ai un nouveau emploi à Bâle et je compte aménager avec mon fils de 5ans.
          Je ne sais pas si c’est une bonne idée au niveau fiscale, sécurité sociale, scolarisation de l’enfant etc … de m’installer en France que d’être en Suisse.
          Je travaille pour une société recrutement basée à Bâle, mais chez un de leur client basé dans le canton de Aargau. Où devrais-je payer mes impôts en résident en France?

          Dans ma situation serait-il mieux d’être frontalière ou résidente Suisse ?

          Merci

            1. bonjour nous sommes une famille de 5 personnes dont 3 enfants et nous sommes en plein questionnement. nous résidons actuellement en Suisse et j étais vraiment pr m installer en Suisse pour le bien de la famille, pr éviter les trajets et pr l école mais au vu du peu d aide sociale qui existe et du prix de l assurance maladie suisse qui est énorme et étant donné qu il n y a que mon mari qui travaille le coût de la vie me paraît très cher. ici …. avez des conseils ??

            2. Alors en effet dans beaucoup de cantons le coût du logement est élevé. Tout comme les coûts de la santé.
              Quand on est une grande famille comme vous, très clairement si celui qui travaille n’a pas un très bon salaire ou si les deux ne travaillent pas, c’est mission impossible.
              A noter qu’il existe des aides des cantons (les subsides) pour le financement d’une partie des primes de l’assurance maladie selon la situation des familles. environ 30% des habitants des cantons romands en bénéficient…

      2. Bonjour

        Un point important à considerer, si vous vous installez en Suisse avec un permis B et que vous perdez votre emploi , il est possible qu’on vous retire le permis B…Epée de Damoclès stressante.
        Je ne sais si on peut rester longtemps au chômage…avec le simple permis B?

        Les soins…surtout dentiste, pas facile. On évite de tomber malade…
        Les Suisses me conseillent d’aller se faire soigner en France, je demandais Conseil pour un cabinet médical…

        D’ailleurs ils font souvent leurs courses en Allemagne ou en France…

        La vie est chère et pour les aides, il faut d’abord utiliser au max ses économies.
        On peut vivre et se sentir étranger, même en participant à des activités extra scolaires. Je vis dans un village et ne parle à personne. Sauf le petit bonjour Courtois. Le cadre est agréable tranquille mais un peu fermé. C’est le Jura.
        Pas de grève, pas de retard de train, c’est propre. On vous surveille d’ailleurs
        Pour élever des enfants c est bien.
        D’autres familles se sont installées, parfois des Suisses d’autres cantons, et se sont sentis exclus de la vie du village même après quelques années. Il faut en avoir conscience. Une grande ville plus cosmopolitaine si vous ne supportez pas la solitude. Je ne pense pas qu’ils apprécient toujours les étrangers, et considèrent souvent les français comme arrogants etc…

        Ils sont courtois mais très distants. Bien sûr il y a des gens sympas…comme partout…mais OÙ??

        Cordialement

        1. Bonjour Emy,
          Merci pour ce témoignage. Effectivement, nous conseillons souvent aux nouveaux arrivants étrangers de s’installer de préférences en zone urbaine, parfois plus propice à l’échange car plus cosmopolite.

        2. Bonjour Emy,
          Je viens de vous lire et…..je vais si je peut me permettre de vous dire ce que je pense de la SUISSE!!

          Je suis née en Suisse bien…. j ai fait tout mes études ici ,je suis Italien et donc…étranger… pour les Suisses j ai vécue 12 ans en Espagne et connu ….. la liberté!!!!!
          Je vous conseil:
          * Vivre en France…. bien sûr, à la frontière !
          * Travailler en Suisse, et vos achats en Allemagne ! Pour chaque fois que vous faite vos courses en Allemagne…. non seulement vous économiser …. j’ vous dit même pas comment…. mais en plus….les Allemands vous redonnes de l’argent en présentent un formulaire qu’ont vous remet dans les super marché à présenter à la frontière, avec une pièce d’identité….. ça s’appelle : ( Mewersteuer) !!!
          Je vous garantie aussi que….les entreprises Suisses vont continuer d’ engager les frontaliers !!! çA leurs couterais bien plus cher… un travailleur /euse Suisse!! qu’un frontalier! Voilà Emy…Jai tellement d’info que je pourrais en faire un best seller !!! A savoir que les experts” sois disant ” justement….ne dise pas la vérité!! Salut

          1. Bonjour Valentino,
            Et merci pour votre témoignage et votre avis.
            Attention en revanche, votre point de vue n’est clairement pas adapté à toutes les situations (et c’est d’ailleurs la difficulté, chacun a tendance à imaginer que sa situation est celle de tout le monde, ce qui n’est clairement pas le cas :-)).
            Par ailleurs, si certaines entreprises suisses recrutent des frontaliers pour des questions de coût, ce n’est pas le cas de la majorité. D’ailleurs, dans les catégories de métiers les plus qualifiés, les frontaliers sont mieux payés que les locaux.
            Enfin, votre témoignage met beaucoup en avant le coût, les économies etc. Il est évident qu’en tant que frontalier le pouvoir d’achat est supérieur, à salaire équivalent, à celui d’un résident. C’est la raison pour laquelle certaines entreprises payent moins les frontaliers. Par ailleurs, d’autres aspects sur ce point méritent attention (la fiscalité par exemple, beaucoup plus lourde en France selon votre situation, notamment pour tous les impôts locaux).
            Réduire la réponse à “bien sûr il faut être frontalier” est… une énorme simplification du sujet qui et globalement fausse, et tout autant que de dire qu’il faut résider en Suisse 🙂

          2. bonjour , c’est rosa pour le moment je suis à Marseille je suis marié et j’ai un enfant j’attend juste que je commence ma formation de décoratrice d’intérieur , mon époux travail comme chauffeur livreur et préparateur de commande financièrement on est faucher mais on a de l’ambition et de la volanter , mais le problème c’est on ne connais personne ici en France et qui va nous conseiller , en pense a faire toute notre première demande de logement sociale , mais dans les frontière suisse , mais :
            1- je ne sais pas qu’elle ville de France qui est en frontière avec la suisse que je doit vivre
            2- et je ne sais pas qu’elle ville de suisse qui recrute plus ou qu’il est préférable de travailler dans
            merci si quelqu’un me répond ?

            1. bonjour je suis thierry j ahbite en suisse depuis un ans,mon epouse est russe donc on a du sinstaller pour quelle puisse obtenir le permis b obligatoire pour travailler.
              si vous rester frontalier c est a dire logement en france et passer la frontiere tous les jours,vous pouvez habiter le 90 delle proche du jura, pontarlier proche de lausanne,ou annecy proche de geneve .
              pour trouver un logement il faut prendre un meubler plus facile au depart et avec un cdi assez facile a trouver ,on vous demande une caution annuel de 100ch en mpenne .suis caution ou autre passez par un particulier .anibis .ch.
              faite les annonces meme pour le travail envoyez cv ,job.ch. le salaire smic est de 3500ch brut sois 2400net
              les impots sont deduit directement sur salaire.
              bon courage

            2. Bonjour Thierry,
              Merci pour votre expérience.
              La zone frontalière n’existe plus pour les ressortissants européens. Vous pouvez techniquement vous installer à Paris ou Stockholm et être frontalier 🙂
              Il n’y a pas de SMIC généralisé comme en France, cela dépend de certaines branches, et il me semble important de dire que CHF 3’500.- bruts en Suisse, c’est difficile de vivre correctement avec.

          3. C est la première fois que j entend que les allemands rendent la taxe aux français ?
            Il me semble que cela ne vaut que pour les suisses ?

            Cordialement .

            1. Oui, la TVA allemande n’est remboursée qu’aux résidents suisses, car en-dehors de l’UE. Les français n’en bénéficient évidemment pas.

          4. Bonjour Valentino,
            Je compte partir qq temps a Annemasse comme on m’a conseillé afin de changer de vie..mentalité et essayer de voir ce que la Suisse propose dans mon secteur d’activité qui est l’architecture d’intérieur, connaissez-vous des personnes dans ce secteurs?

            Merci d’avance de vos précieux conseils 🙂

          5. bonjour Valentino

            je voudrai m installer à la frontière et travailler en Suisse.

            je suis etancheur qualifié et ma femme chauffeur de bus .

            vos conseils svp

        3. Bonjour,

          Je trouve votre analyse très sévère. Je suis française, mais j’ai vécu 55 ans en Suisse. Depuis 5 ans, je vis en France mais je pense retourner en Suisse. En effet, les suisses sont réservés et pudiques, mais au moins, on peut compter sur eux. Si vous ne parlez pas aux personnes de votre village, vous ne devez vous en prendre qu’à vous-même. Il existe un grand nombre de sociétés locales qui sont prêtes à vous accueillir avec plaisir.

          La différence entre les français et les suisses ? Les premiers sont extravertis mais pas toujours (pas souvent) fiables… Les seconds sont plus introvertis mais on peut compter sur eux. Et si vous demandez à une entreprise d’effectuer des travaux chez vous, le travail sera très bien fait, sans mauvaise surprise, ce qui n’est pas le cas en France dans la plupart des cas, expériences faites !

          Vous vous sentez “surveillé” ? Nous le sommes partout, en France également. Dès le moment où vous pénétrez dans le monde d’Internet, vous le serez ! Et ceci dans le monde entier.

          Les suisses trouvent les français arrogants ? En effet… grande gueule, je dirais, et râleurs, en plus.

          En résumé, si vous ne vous plaisez pas en Suisse, franchement, retournez en France…

          1. Je peux vous citer plusieurs personnes de mon entourage qui ont eu des travaux catastrophiques et scandaleux au niveau du prix effectués chez eux en Suisse.

            Je ne pense pas que l on puisse affirmer que ” les Français sont ci, les Suisses sont comme cela ” les généralités ont la peau dure! J ai la double nationalité et j ai habité des deux cotés, excusez moi l expression mais les gens biens c est comme les cons on peut en trouver partout, donc il ne faut pas généraliser. côté suisse ou français chacun y trouve son compte quelque part.

          2. “Et si vous demandez à une entreprise d’effectuer des travaux chez vous, le travail sera très bien fait, sans mauvaise surprise”,

            Sauf que bien souvent, ces valeureux ouvriers qui auront travaillé avec minutie comme vous le sous-entendez, sont rarement des Suisses mais bien souvent des étrangers, français, italiens, turcs,…

      3. Pays à fuir absolument.

        Salaire haut d’accord, mais les taxes compensent largement encore pire si vous y vivez ( 300francs par moi d’assurance maladie mais faut quand même débourser 200 de sa poche en consultation chez un spécialiste avec aucune différence entre les salaires, 400 d’impôts, 500 d’assurance voiture tous les six mois etc je vais pas m’étaler la liste est longue ) . Je ne vais pas m’étaler sur le sujet, vaux mieux être pauvre et heureux en France, que de vivre dans une société arriérée !

        Mais le pire ça sera de garder votre santé mentale.
        Les premiers mois vous arrivez avec votre joie de vivre, tolérance, ouvert et bonne humeur de français ( ou européen ) , les gens sont tous hyper ( trop gentils ) , à aider , rire , parler. Vous vous sentez bien.

        Mais par derrière ils se foutent tous royalement de vous, n’ont aucune envie d’être votre ami et vous démonte avec violence verbalement dès que vous en vous rendez-compte. J’ai rencontré des centaines de personnes en trois ans là-bas et seulement deux étaient ” humaines ” , saines dans sa vie et socialement.
        Pour le reste uniquement jalousie excessive de tout, prêt à tout pour bouffer le bonheur des autres. Impossible de partager ou de parler sans se faire critiquer . ( culture , voyage, problème perso, rire simplement )
        Vous parler d’ un soucis vous êtes une merde. Vous parler d’un voyage vous êtes au-dessus des autres. Vous partager vos connaissances vous pétez plus haut que votre c**.
        Vous riez, jouez, extériorisez vous êtes arriéré ou gamin.

        Au final vous ne parlez plus et souriez simplement en écoutant parler ( plus souvent de drogue et d’alcool que de culture ) . Et vous finissez par vous faire traiter d’insociale à problèmes psychiatriques. On vous chasse.

        Le Suisse est égoïste, s’en fou de vos problèmes et de votre personne. Il manque de compassion, d’intelligence émotionnelle et de culture.
        J’ai mis trois mois à voir l’envers du décor.

        Mes seuls amis furent des étrangers ( allemand, portugais, brésilien , italiens etc.. ) avec le même problème d’incompréhension totale face à cette hypocrisie perpetuelle et restait entre eux pour ne pas perdre la tête.

        Seuls les personnes ayant vécut , travaillé ou été en contact long avec ce pays , et ” sains ” socialement sont capables de comprendre et de conseiller la fuite !

        Mensonges, fausse gentillesse, aggressions psychiques, sous payé car vos diplômes sont pas suisses donc vous êtes une merde, perte d’argent, c’est tout ce que j’ai pu constater.

        De retour en France j’ai retrouvé ma joie, des connaissances des amis très rapidement.
        Malheureusement ça a laissé de lourde séquelles et encore aujourd’hui j’ai ” la peur des autres ” et n’arrive plus à accorder ma confiance.

        J’aimerais savoir pour les personnes ( et je sais que vous êtes nombreux ) , ayant été détruits moralement et poussés à la dépression en ayant eut contact avec ce pays, comment avez – vous fait pour vous reconstruire et redevenir ce que vous étiez avant ?

        Help, ils m’ont changée et brisée l’amour que j’avais pour les autres, et je n’arrive plus à rire et à m’investir dans la vie sociale !

        1. Bonjour,
          Je vous remercie pour votre témoignage et suis sincèrement désolé de cette expérience.
          Au vu de la conclusion, le problème était probablement un peu plus profond qu’un simple problème interculturel parce qu’on dirait que vous avez vécu un réel traumatisme !
          Je pense par ailleurs que vous n’étiez culturellement pas prêt et probablement très éloigné de la culture suisse d’un point de vue mentalité.
          J’ai vécu presque 10 ans en Suisse et j’ai vécu une toute autre expérience. Et je ne suis pas un cas isolé.
          Si certains comportements sont proches de ceux que vous décrivez, c’était réellement à la marge, et à la rigueur pas forcément plus prononcé que dans d’autres pays où j’ai vécu.
          La culture suisse est, à bien des égards, plus proche de la culture japonaise que française.
          Il y a beaucoup de codes, et la culture française, plutôt volubile et “bruyante” est particulièrement éloignée de la discrétion helvétique.

        2. Bonjour,

          Je suis Suisse, j’ai toujours habité en campagne loin des français.
          Maintenant la vie a fait que je viens de m’installer en France voisine près de Genève.
          J’ai des nouveaux amis français mais globalement je ne comprends pas la culture française non plus. Pour ce qui est de la Suisse je pense vraiment d’après votre témoignage que votre problème était culturelle.
          Je ne suis pas sur mais ce que je comprends des Français c’est que vous avez pour habitude de vous montrer, de parler de vous et de ce que vous avez de mieux qu’en Suisse. C’est ça le problème, souvent vous venez travailler, profiter du salaire et ne cessez de comparer les deux payes en insistant bien à quel point la Suisse est plus cher et le France est mieux.

          Ce n’est pas dans la culture Suisse, dès qu’on est “attaqué” on se replie et on se braque, la seule réponse qui nous vient c’est si ça vous va pas repartez. Cela est valable entre Suisse aussi, on déteste les vantardes et une expression dit: celui qui doit étaler sa confiture c’est qu’il e n a pas assez”. ça veut tout dire.

          Je pense que le meilleure moyens de s’intégrer et d’abord d’écouter avec d’ouvrir “sa grande guele” voir comme les gens communique toujours de manière humble sans avoir ce besoin de comparer, de prouver qu’on en sait mieux, ou plus, etc…. L’idéal dans un premier temps serait de ne pas parler de la France, c’est un fait c’est un pays et une culture pas aprécier en Suisse, il faut essayer de repartir à zéro.

          J’espère pouvoir aider comme ça. Ceci n’est pas méchant mais c’est pour éviter que vous vous retrouviez face à des murs 😉

          1. Bonjour Elia,
            Je suis à 200% d’accord avec votre commentaire.
            Vous avez mis le doigt sur plusieurs aspects de la culture française qui détonne avec celle des Suisses, bien plus discrète.
            Il y a aussi un point à ne pas oublier : en tant qu’étranger, nous sommes des invités et c’est à nous de nous adapter. Pas le contraire 😉

        3. Je suis horrifiée de lire de tels propos! Heureusement pour la Suisse que vous êtes partie. Vous n’auriez pas dû attendre aussi longtemps. Vous devriez vous relire, prendre un peu de recul et partir faire une expérience dans un autre pays de l’Est par exemple. Je suis certaine qu’à votre retour vos critiques seraient plus objectives. Vous êtes probablement plus arriérée que vos hôtes helvètes !

    2. Bonjour David,
      Super article très bien fourni mais pourrais tu aller plus en détails pour les frontaliers hebdomadaires qui eux vivent en Suisse dans la semaine ? C’est mon cas et mon canton étant Zug, je paye l’impot de mon salaire en Suisse mais ai opté pour le système d’assurance maladie français…
      La vraie raison de mon changement de statut de résidente vers frontalière a été ‘acquisition d’un appartement en France que je loue. Difficile de trouver des renseignements quand au choix à faire mais par soucis de “simplification”, j’ai revu mon statut.
      Bonne ou mauvaise chose, encore trop tot pour me prononcer mais sur le long terme en effet, je pense le statut de résident à préférer.
      Si tu peux encore analyser la situation des frontaliers hebdomadaires – qui sont je pense les plus concernés par la question – ce serait super mais dans tous les cas MERCI pour cette analyse!
      Joanna

      1. Bonjour Joanna,
        Effectivement, pour les frontaliers semainiers ou hebdomadaires, c’est assez différent. Je vais compléter dans les jours qui viennent. Dans tous les cas, sur le plan fiscal, l’impôt est dans ce cas payé en Suisse. Merci !

        1. Bonjour

          Merci pour ce super article.
          Je me demandais si vous aviez pu approfondir concernant le cas des frontaliers hebdomadaires. Je n’ai pas trouvé plus d’infos à propos de ce sujet sur le site.
          Merci !
          Suzy

            1. Bonjour David,

              Merci pour votre retour.
              Je suis actuellement frontalière mais pour des raisons de transports je déménage en Suisse en Octobre. Je suis originaire d’Alsace et je compte rentrer tous les week ends chez mes parents.

              Je souhaiterai pouvoir garder mon statut de frontalière à la Lamal afin de pouvoir continuer à me faire soigner en France chez mon médecin traitant et spécialistes qui me suivent depuis longtemps.

              Est-ce possible de déclarer le domicile de mes parents comme étant ma résidence principale et fiscale et mon appartement suisse comme étant ma résidence secondaire ? Si oui, quelles sont les démarches/papiers pour en justifier au près des autorités Suisses et Françaises ?

              Si je comprends bien, j’aurai un permis frontalier mais je paierai mes impôts en Suisse car je travaille dans le canton de Zug et mon appartement suisse se trouve dans le canton Argovie, et je garderai mon contrat frontalier à la Lamal.

              Que me conseillez-vous dans cette situation ? Sinon j’ai pensé également à l’option lamal + CFE.

              Merci d’avance pour votre retour.

              Cordialement
              Suzy

            2. Bonjour Suzy,
              En tant que frontalière, vous pouvez demander à être “frontalier hebdomadaire”.
              Cela signifie que vous pourrez dormir en Suisse la semaine, et devrez rentrer en Alsace le week-end.
              Sur le plan des assurances sociales, cela ne change rien. La seule chose qui change, ce sont les impôts : vous les paierez désormais en Suisse.
              La difficulté dans votre cas, c’est de trouver un logement : avec ce statut, ce n’est pas toujours simple, mais rien d’impossible.

        2. Bonjour je viens d’arriver à Bâle chez ma famille ils veulent me faire un certificat d’hébergement parce que j’ai trouvé un travail j’ai mon appartement à Paris je l’ai pas lâcher mais je ne sais pas quoi faire un peu perdu parce que je ne connais pas les loi ici et quel permis je dois demander ? Sachant que je suis en procédure de divorce avec mon ex mari à Paris on va bientôt signer le papier j’ai un garçon qui a 5 ans merci de m’aider pour des informations s’il vous plaît
          Merci

      2. Bonjour Joanna,

        Je suis actuellement en train de reflechir a faire de meme, ma situation etant similaire a la votre (travail a Zug).
        Quelle a ete votre experience / difficulte?

        Cordialement,

    3. bon soir
      j’ai apprécier vos recommandations effectivement je cherche a me loger a un prix abordable en susse ou a la frontière, je suis pénaliser par ce que je n’est pas les moyens financier pour me loger a cause des prix pour enfin chercher un travail de gardien ou correspondant de propriétés de biens immobilier ou d’immeubles d’habitation.
      cordialement.

    4. Je rajouterai quand même un aspect assez spécifique : les prestations sociales. Vous parlez d’assurance maladie et de possibilités de subsides, etc. Cependant, j’aurais mis un bémol pour les expatriés.C’est à dire, qu’à moins d’avoir un permis C, le fait de perdre son boulot, de dépasser le délai chômage et de ne pas retrouver un boulot, peut faire perdre son permis d’établissement. (Du moins, les agences d’assurances sociales (sur VD, en tout cas) sensibilisnt à cette question.) Donc cela veut dire une fois le chômage passé, dans la théorie, le droit au social pourrait avoir un impact sur le permis et donc il serait possible que l’autorité annule le permis detablissement. (Le subside LAMal fonctionne sur le même principe.) Ce point est relativement important, car il soulève qu’il faut pour venir vivre en Suisse un salaire qui permettede s’assumer financièrement, sans avoir besoin demander de prestations sociales. (chômage, exceptés). Les allocations familiales ne sont pas concernées. Après il faut voir comment la loi est appliquée et comme cela dépend d’un canton à l’autre,
      il vaut mieux aussi y être au fait. Je releverais un autre point, c’est que souvent le permis (L par exemple), il peut être compliqué de faire un leasing ou des prêts bancaires. C’est peut être con, mais cela signifie qu’il faut etre au clair que certains permis peuvent aussi etre restrictif sur certains droits.
      L’article est cependant très intéressant.

    5. Bonjour, je suis frontalière car mon mari travaille en France tous nous n’avons du coup pas les moyens de vivre à 4 à Genève . Je voulais réagir sur l’assurance maladie frontalier. J’ai opté pour lamal et ai une franchise et une complémentaire et depuis l’année dernière ma prime baisse et baisse encore en 2018!
      Un grand merci pour tous vos précieux conseils

        1. Bernard Delcourt

          Je suis Franco-suisse et ai habité la plus grande partie de ma vie en Suisse mais j’envisage sérieusement de devenir frontalier, avec tous les désavantages cités dans l’article mais pour un seul bénéfice: la paix!!
          En Suisse, tout pue le fric. Le moindre acte administratif: taxe! Le moindre contrôle de police? Amende! Le moindre service? Émolument! Le café à 5 balles vous coupe l’envie d’aller au restaurant (d’ailleurs maintenant tout est fermé…). La commune vous flique en permanence: poubelles, construction, hauteur des haies, parking, bruit, etc. quand ce ne sont pas les voisins qui vous dénoncent.
          Comme les gens bossent comme des malades, ils n’ont de temps pour personne, on n’est jamais invité chez les gens (si mais au restaurant et pour une famille de 5 c’est minimum 200.-). La plupart de nos amis sont des expatriés.
          La Suisse est un beau pays avec des gens humbles mais c’est étouffant. Et le racisme ordinaire anti Français me donne la nausée. Il y a une forme de complexe d’infériorité culturel, une sorte de jalousie de grandeur que Ramuz décrivait déjà dans les années 40. Bref chaque fois que je passe la frontière, j’ai l’impression de sortir d’une prison.

          1. Bonjour Bernard,
            Je vous remercie pour ce témoignage direct et personnel.
            J’avoue ne pas avoir vécu la même expérience ni ressentir les choses de manière aussi forte.
            Culturellement, je trouve personnellement intéressant la culture locale plutôt décomplexée sur le sujet de l’argent, alors qu’on va dans certains pays de plus en plus vers la culture du “tout gratuit”.
            Concernant le sentiment anti-français, je n’y ai été confronté que deux fois depuis 2001.
            Pour ce qui est de se sentir fliqué, j’avoue que je préfère 1000 fois une situation comme celle-ci qui a des avantages (par exemple, on repère plus facilement les mauvais comportements ce qui profite à la communauté, en clair si vous vous comportez bien tout va bien !). En France (je suis français), on confond très allègrement dénonciation et délation, et je suis pour une part plus importante de dénonciation dans la société.
            Enfin, sur place, la plupart de mes amis et connaissances étaient soient Suisses, soit des étrangers installés en Suisse depuis plusieurs génération. J’ai évité avec précaution mes pairs, pour m’intégrer au maximum.
            Mais je peux comprendre parfaitement qu’on puisse vivre une autre expérience et que la culture locale ne convienne pas à tout le monde.

    6. Bonjour, Je suis frontalière dans la zone de Bâle (Zone Allemande, donc) essentiellement pour mes enfants:
      – école francophone avec cantine (!)
      – activités extra scolaires plus variées et moins cheres
      – sécurité sociale
      – logement plus grand à moindre cout

      Mais lorsqu’ils seront independants, je pense vivre en plein centre de Bâle!

      1. Bonjour

        De quelle école s’agit t‘il?
        Je suis frontalier ( Huningue ) et souhaiterais venir vivre à Bâle , ayant 2 enfant 11 et 9 ans leurs scolarité est prioritaire .

        Merci

        Cordialement

        1. Bonjour, je suis aide soignante et mère de 6 enfants, je voudrais aller travailler en Suisse . en tant que frontalière, est-ce que je perdrai mes prestations familiales et tous les avantages que j’ai en France ?

          1. Bonjour Loraine,
            Vous ne pouvez pas avoir tous les avantages sans aucun inconvénients : -)
            Le système social suisse est différent, mais pour les frontaliers certaines adaptations existent.
            En particulier, vous ne perdrez pas vos avantages liés aux prestations familiales, vous bénéficierez de l’allocation différentielle si l’allocation suisse s’avère plus intéressante que l’allocation française. Consultez notre page “Allocations familiales” pour plus de détails.

    7. Bonjour,
      Pour le cas d’une résidence en Suisse, vous avez oublié de mentionner l’impôt cantonal automobile, qui augmente selon la cylindrée du véhicule et est plus ou moins cher selon le canton suisse où vous résidez.
      Cet impôt, qui n’existe pas en France, peut aller de CHF 160 à 500.

    8. Monsieur Telerman,
      Merci pour ces informations très utiles.
      J’aimerais savoir que pensez-vous sur le sujet des contractés locaux des ambassades en Suisse. Je travaille dans une ambassade dans cette condition et la Suisse nous oblige à payer tous comme n’importe qui. Cependant les ambassades ne paient pas les 2 pilier et font ceux qu’elle veulent sens réaction de la part de la Suisse! Selon la Suisse, les ambassades appliquent la Convention de Vienne (Donc, La convention de l’esclavage pour les locaux)!!!!
      Ma question: Pour une personne dans cette situation…il ne serait plus avantageux d’habiter en France?
      AT. J’ai un permis de séjour suisse et je suis européen.

      Merci

    9. Bonjour,
      ne manque-t-il pas des points de comparaison très simples comme : le coût de la vie, tout simplement?
      En Suisse, à Bâle, une crèche coûtera 2500CHF par mois, contre 500-600€…à Paris (désolé, je n’ai pas le chiffre près de la frontière). Faire ses courses revient également plus cher, à part si vous êtes résident Suisse mais “frontalier des courses”.

        1. Bonjour , nous sommes une famille italien enstallè en Suisse depuis 7 ans avec 2 enfants, aujourd’hui nous sommes en train de regarder un possibile déménagement en France et devenir frontaliers car on a marre de chercher des logements assez petit et Cher et n’avoir pas la possibilité d’acheter notre maison /appartement même si on travaille les deux…… peut être dans 10 ans on arrivera mais c’est la honte de ne pas pouvoir après 7 ans de travail donc je crois que même si financièrement ça change pas beaucoup être résident ou être frontaliers, a la fin ou moins nous allons avoir un logement de propriété . C’est notre calcul c’est clair après chaque un pense différemment….

          1. Oh que oui ! Il est inadmissible de voir des arrivants recevoir des 4 pieces neufs et parfois même subventionnés alors que certaines personnes suisses ou en Suisse depuis 15 ou 20 ans se voient essayer refus sur refus pour un logement décent, devant rester dans des habitations vieilles et mal isolées à des tarifs exhorbitants ( je paye 1600 chf un 2,5 PC à Genève campagne, en France voisine cela coûte 750 Euros dans du neuf.)

      1. Concernant le coût de la crèche ce montant varie énormément d’un canton/ville a l’autre et c’est en fonction des revenus. Par exemple, a Lausanne dans la crèche publique on paye 420 CHF/mois pour un 70%. Après c’est vrai que l’on a pas de très gros revenus mais tout dépend de la ville/canton ou tu résides et de tes revenus.

        Moi j’ai été frontalier 3 ans puis maintenant résident a Lausanne depuis quelles années et vraiment on voit que du positif a être résident. Aussi, si tu prends en compte les frais de transport du frontalier, la taxe d’habitation, le fait que l’on paye un peu moins d’impôts en Suisse…. la différence globale de coût de la vie entre la frontière et en Suisse est assez négligeable en fait.

    10. Bonjour,

      Petite remarque concernant l’assurance santé pour les frontaliers. Les frontaliers souscrivant a la LAMal ont le choix entre 2 acteurs : Groupe Mutuel et Helsana.. Le montant des cotisations est fixe (indépendant du salaire contrairement à CNTFS qui est basé sur le revenu fiscale de référence). Chaque membre de la famille paie une cotisation, comme vous le précisé.
      De plus, il y a bien une franchise pour les frontaliers et il est également possible de souscrire à une assurance complémentaire incluant différents niveaux de prise en charge en France et en Suisse, comme pour une assurance complémentaire française classique.

    11. Bonjour, je ne suis pas surpris qu’encore un fois ce qui dirige la pensée de mes compatriotes français est l’argent. Je suis franco-suisse et il est évident que les français se font toute suite remarquer par ce biais: ils parlent toujours d’argent. “Tu gagnes combien toi ?” “C’est rentable de vivre en Suisse ?” “Tu paies combien de loyer” “Rah la CMU, LAMAL… je ne sais pas quoi choisir, laquelle est la moins couteuse” .
      Cette question est centrale mais ne doit pas être une obsession. Nous ne la ressentons pas ça chez d’autres expatriés (Italien, Portugais, Canadiens, Turcs…) et cela contribue vraiment à ternir l’image des français. Vivre dans un pays ne devrait pas être le résultat d’une interrogation monétaire. En résumé, les questions sociales, l’intégration, la complétude d’une vie devraient être aussi abordées. Beaucoup de famille française sont installées en suisse avec enfants, chien, appartement. Elles ont laissé de côté l’aspect monétaire pour choisir la vie, les liens sociaux, le confort (nous ne pouvons-nous empêcher de plaindre ses frontaliers qui passent leur vie dans la voiture. Pendant qu’ils roulent, nous sommes à l’escalade, avec nos enfants ou dehors à prendre un verre avec nos amis), le plaisir de connaître une autre culture, l’aventure de l’intégration.

      1. Mickael,
        Pour le coup il me semble que l’article reprend bien plus de critères que l’argent. Et pour être tout à fait concret, l’argent est un élément important de la vie de tous les jours, on ne peut pas l’écarter. Me concernant, je suis persuadé qu’un projet professionnel basé sur l’argent uniquement ne pourra pas fonctionner ni aller très loin, que ce soit en Suisse, en France ou en Allemagne.
        De manière très schématique, chaque individu est sensible à 3 critères quand il s’agit de changer de poste : l’intérêt du job, l’endroit, et la rémunération. Ensuite, certains sont sensibles à ces critères de manière différente (et c’est d’ailleurs un travail de recruteur que de savoir par quels critères un candidat est motivé !).
        Pour finir, je ne crois pas que l’image des français soit emprunte de cet attrait pour l’argent, en tous les cas pas plus que les autres nationalités. Je pense que c’est plus une question d’individu que de nationalité.

    12. Bonjour,

      domage q’une fois encore le sujet de l’argent qui, contribue à ternir l’image des Français, soit encore et tourjours la pierre angulaire des choix de vie. La question devrait être élargie à la culture, au partage, à la découverte d’une autre manière de vivre, au confort et puis aux questions environemmentales avec l’essence et tous les rejets de ses milliers de voitures qui passent la frontière chaque jour. Pourquoi est-ce que tout tourne toujours autour de l’argent chez nos Frontaliers. Pensez-vous qu’un suisse ou un résident vive moins bien que vous ? Après observation, je dirais plutôt l’inverse. Plus de liens sociaux, plus de temps avec ses enfants, moins de temps sur la route, plus pour le sport et autres activités culturelles.

        1. je pense tout simplement que la personne du post fait référence au commentaires précédent de frontaliers qui parlent que ça leur coûterait plus chère d’être résident. Ils n’ont que se mot là a la bouche. Souvent ces personnes font mal leur calcul et s’apercevront qu’il n’ai pas forcement plus chère de vivre en Suisse car un résident économiseras sur certain postes : taxe d’habitation, eau, impôts, frais de transports, cette personne aura aussi surement un salaire un peu plus élevé qu’un frontalier. J’ai constaté que souvent les frontaliers ne pensent pas a tout ça.

          Aussi, il y a tellement d’ordre avantages a être résident, intégration évite de perdre plus d’une heure/jours dans les transports, être prioritaire pour un emploi meilleur système éducatif pour les enfants…… Ceci n’a pour moi pas de prix.

          1. Oui, c’est exactement ça. Relisons les commentaires. La majorité m’est en exergue ce point. L’article est top. Rien à dire. Je souhaite simplement aller plus loin dans le débat afin de sensibiliser les Français. Pourquoi se poser cette question ? N’est-il pas plus logique de vivre là où on travaille ? Sur le canton de Vaud, la première raison invoquée par les Français pour le choix du lieu de résidence est : l’argent. Ceci est symptomatique. Vouloir embrasser uniquement l’argent d’un pays sans s’intéresser à sa culture est dommage. Ainsi, il y a le sentiment “d’opportunisme” que font ressentir les frontaliers. C’est trop facile de vouloir avoir un job dans un pays, d’habiter dans un autre parce que nous ne sommes pas prêts à assimiler sa culture et de profiter des avantages français. Il y a un acte sanctionné par la loi qui fonctionne de la même manière: la fraude fiscale. J’implante ma compagnie dans un pays pour payer moins d’impôt mais j’enregistre mes comptes dans un second et je fais fabriquer le tout en chine. Et bien ici c’est la même chose pour les Frontalier. La question ne devrait même pas être posée ou alors autrement : Résident Suisse ou Résident Français, quels sont les avantages et les inconvénients entre vire et travailler en Suisse et vire et travailler en France ?

            1. N est- il pas plus logique de travailler ou l on souhaite travailler et de vivre ou l on souhaite vivre?…
              Quand la suisse parle de fraude fiscale…j ai souvent envie de sourire.

            2. Absolument d accord je vis en Suisse depuis 16 ans mais je vais partir en France pourquoi ? J adore vivre en Suisse y travailler, les gens etc, mais financierement je ne m en sors plus et il est impossible d avoir un logement avec une pièce en plus en etant une personne seule. Il faut vivre avec qq un et un enfant au minimum.
              Assez de me battre avec les régies et les magouilles d attribution de logements dessous de table et autres bien connues dans le canton . Dommage !

        2. Bonjour,

          Je ne me vois pas vivre en appartement, enfin juste pour dépanner c’est faisable.
          Il vaut mieux acheter une maison en Suisse ou frontalier ?
          Merci

    13. Bonjour,
      Merci pour cet article intéressant.
      La comparaison de l’assurance maladie n’est pas qu’une question de coût. Les prestations sont plus larges en France qu’en Suisse (pour les remboursements de soins dentaires après 50 ans, ou la prise en charge de lunettes notamment). Le prix des médicaments est parfois beaucoup moins cher (e.g. homéopathie), ce qui réduit d’autant la part payable par l’assuré.
      Tous les résidents ne sont pas logés à la même enseigne: la nature du permis d’un résident impacte sur la précarité de ses droits, comme il a été dit dans des commentaires précédents.
      Qu’en est-il pour un résident propriétaire de son logement en Suisse, qui se trouverait en fin de droit de chômage et dont le permis C arriverait à son terme ? S’il est sans travail et que son compte en banque est insuffisamment rempli, pourrait-il perdre son permis C au profit d’un permis B par ex. ? Et s’il ne retrouve pas de travail pendant la durée de son permis B, pourrait-il perdre pour de bon son droit de résidence ? Son domicile étant en Suisse, comment pourrait-il alors continuer à y loger ?

      1. Bonjour Grigor,
        Vous abordez des sujets intéressants (permis C propriétaire en fin de droit). Sincèrement, je ne sais pas vous répondre, je dois creuser. Pour l’assurance maladie, c’est exact, la couverture est importante, mais les différences tellement importantes qu’il est difficile de comparer en si peu de place. Globalement, tout ce qui est “dentaire” et “optique” est pratiquement pas pris en charge en Suisse, contrairement à la Sécurité sociale, pour autant que vous ayez une bonne mutuelle ou assurance complémentaire. Je prépare un post de fond sur le sujet 🙂

    14. Bonjour,

      Merci pour cet article. J’apporterai quelques précisions relatives à mon expérience. Je suis frontalier permis G depuis 11 mois et concernant la prime de naissance, je l’ai touché de la part de la caisse d’allocation suisse, le rattachement à la CAF suisse ou française étant dépendant de la situation professionelle du conjoint (activité lucrative ou non). Pour ce qui est de la sécurité sociale, ayant été résident suisse le premier mois lors de mon arrivée, j’ai pu souscrire une complémentaire santé que j’ai pu conserver une fois devenu frontalier. Mais contrairement à ce qui est dit dans le commentaire précédent, Helsana m’avait dit qu’en tant que frontalier sauf mon cas, on ne pouvait pas souscrire ensuite à une complémentaire. Et effectivement, il y a bien une franchise mais elle passe à 300CHF en devenant frontalier contre 2500CHF si résident (cotisation indexée sur la franchise choisie, j’avais choisi la plus grosse franchise pour avoir une prime plus faible)

    15. Bonjour à tous,
      j’étais médecin salarié résident depuis 3 ans en Suisse lorsque j’ai présenté un problème de santé soudain.
      Compte tenu de la prise en charge des soins, j’ai préféré revenir en France sans attendre le prochain incident.
      Par contre, il est important de s’expatrier “totalement”.
      En effet, si votre “foyer fiscal” perçoit des revenus en France (allocations diverses du conjoint, revenus locatifs) les impôts français tiennent comptent de votre base de revenu totale (y compris les Suisses) pour déterminer la tranche d’imposition à appliquer à vos ressources françaises s’il y en a. Cela peut vite faire la différence avec le gain estimé pour travailler à l’étranger. Une solution possible est les passage des bien en SCI (impôts sur les sociétés)

    16. Bonjour
      Merci pour cet article qui résume vraiment bien la situation. Il me semble qu’un des critères importants concernant l’assurance maladie est aussi la disponibilité et les équipements des professionnels de santé côté français. Ayant été d’abord résidente en suisse puis frontalière, j’ai conservé ma Lamal qui est certes bien plus chère mais qui me permet d’ avoir un rendez vous chez le pédiatre dans la journée et de voir rapidement médecins et spécialistes quand cela est nécessaire. Quand je vois mes collègues frontaliers affiliés à la cmu attendre 8 mois pour un rendez-vous de spécialiste , un scanner, ou simplement être obligés d’aller aux urgences à chaque problème car ils ne trouvent pas de généraliste, je regrette rarement mon choix. .

    17. J’ai été frontalière pendant 2.5 ans et depuis 3 ans je suis résidente a Nyon. Notre petite famille se plait beaucoup en Suisse. Je partage les points de vus de M. Tallerman. Je trouve que l’on a beaucoua gagné en qualité de vie en s’intallant en Suisse.

      1. Je suis complètement d’accord avec vous. Au delà des aspects financiers, la vie en Suisse est vraiment agréable. Quand on bosse en plus dans l’administration cantonale (pour ma part), on se sent de suite plus intégré.

    18. Deux points me semblent avoir été oubliés ou traités partiellement dans l’article:

      1) L’accession à la propriété : Acquérir une maison en France demeure encore bien plus facile que dans certains cantons comme Genève. Que ce soit au niveau du prix de l’immobilier ou en ce qui concerne les conditions d’octroi des hypothèques (En Suisse vous devez apporter 20% du prix d’achat en fonds propres et bien des banques n’acceptent plus une utilisation du 2me pilier pour atteindre ces 20%). Net avantage à la France.

      2) Les difficultés liées au droit d’option au niveau de l’assurance-maladie, en cas de changement de statut professionnel. J’en ai fait l’expérience, en voulant exercer un droit d’option après avoir obtenu un statut d’indépendant en Suisse. La CNTFS a voulu prendre comme date le début fiscal de mon activité pour calculer les 3 mois durant lesquels l’on pouvait exercer le droit d’option et non l’acceptation officielle de mon statut d’indépendant par l’AVS suisse (il faut en effet avoir plusieurs clients pour obtenir cette reconnaissance). Je suis encore en litige avec eux à ce propos (d’ailleurs, si vous connaissez un spécialiste de la question, je suis intéressé).

    19. A noter que 360’000 français travaillent en Suisse (en comptant les binationaux) dont 240’000 résident en Suisse et 120’000 sont frontaliers. Ca veut dire que 2/3 des Français préfèrent resider en Suisse.
      Au CHUV il y a 5% de frontalier, la très grande majorité des mes collègues d’infirmières sont resident. On vit très bien en Suisse avec un salaire Suisse. J’ai dû mal a comprendre que certaines personnes a Lausanne soit frontalier et s’embete dans les bouchons pour au bout du compte pas gagner grand chose financièrement. Préfère de loin être residente.

      1. Bonjour Virginie je suis ici car je souhaite m’installer en Suisse en tant qu’infirmière. Auriez vous des conseils à m’apporter? Je suis maman.

    20. Dans l’entreprise où je travaille a Gland on dénombre beaucoup de Français, la plupart résident sur la côte. On retrouve quand même quelques frontaliers, dans mon service on les surnomme les “gripsou”, ce sont des Français qui viennent travailler en Suisse juste pour l’argent, ne veulent pas dépenser le moindre centime en Suisse (emmène les tupperwares pour le lunch car la cafétéria de l’entreprise est trop chère pour eux, ne participent pas aux sorties entre collègues car trop chères et veulent rentrer en France….). Il y a un vrai fossé entre les Français résidents qui veulent s’intégrer dans ce beau pays et les Français frontaliers qui ne sont là que pour la que l’argent. On a la même nationalité mais on se comprend pas.

    21. Bonjour , merci pour cet article … je suis médecin et j ‘ai été démarché dernièrement pour prendre du service en SUISSE , en libéral … je me pose des questions quand à la pertinence d’une telle opportunité sachant que la démographie médicale en SUISSE est également en baisse .

    22. Bonjour David,
      merci pour toutes ces précisions.
      J’ai 55 ans, frontalier depuis 10 ans et je me rapproche tout doucement de la retraite.
      Si j’arrive à conserver mon emploi dans l’IT ces prochaines années (passé 50 ans ça se complique même sur suisse) j’aurai fait 1/3 de ma carrière en suisse (les 2/3 restant en France bien-sûr).
      J’entends beaucoup de chose sur la retraite à propos des frontaliers, notamment sur le fait de ne pas atteindre un taux plein dans les 2 systèmes ne nous permétrait pas d’obtenir une retraite convenable.
      Je pensais que des accords bilatéraux existaient dans ce domaine, auriez-vous des infos pertinentes sur ce gros sujet qu’est la retraite ?
      Merci d’avance pour votre réponse.
      Christophe.

    23. Bonjour,

      Merci beaucoup pour votre article très complet qui, en effet, m’a permis de découvrir de nombreux aspects que j’ignorais mais que j’aimerai commenter sur deux aspects.
      Si l’éducation en Suisse, d’un point de vue général, n’a plus a démontré sa qualité, son coût en revanche est extrêmement élevé, sans commune mesure avec la France où l’enseignement public est gratuit jusqu’au lycée et relativement faible à l’université. Financer les études supérieures de deux enfants en Suisse nécessite un investissement bien plus élevé qu’en France, toute proportion gardée.
      Habitant dans le Pays de Gex et travaillant sur Vaud, le coût des logements à l’achat est également sans commune mesure en Suisse. A titre de comparaison (très grossière, je l’admets), la maison que j’ai acheté sur Gex aurait couté au minimum 2,5 fois plus cher sur Vaud pour des prestations similaires. D’autre part, il est beaucoup plus difficile d’obtenir des prêts immobiliers en Suisse par rapport à la France. Le niveau de l’apport demandé, par exemple, ainsi que les garanties sont très souvent prohibitifs pour nombre de ménage.
      Tous ces coûts sont à mettre en balance par rapport au salaire Suisse, certes plus élevé qu’en France, ce qui fait qu’au final, le calcul (purement financier) est moins évident que ce que l’article laisserait à penser. Ce qui n’enlève rien à la très bonne qualité de celui-ci.
      Très cordialement,

      1. Bonjour Philippe,
        Merci pour votre message ! Jusqu’à l’équivalent du Lycée, dans le public, l’enseignement est gratuit en Suisse. Pour les universités (qui sont publiques), cela dépend vraiment du canton, où les prix varient d’une université à l’autre, et parfois également selon votre nationalité. Par exemple, l’université dans le canton du Tessin est 2 fois plus chère pour les étrangers que pour les Suisses. En revanche, dans des cantons comme Genève ou Vaud, les taxes d’études sont de l’ordre de 500 ou 600 CHF par semestre (voir ici les frais de scolarité de l’UNIL), ce qui est raisonnable. En revanche, c’est tout ce qu’il y a côté qui coûte cher, notamment si votre enfant doit avoir son logement, qu’il doit se nourrir etc… Là oui, le coût est très élevé.
        Concernant les prêts immobiliers, vous avez probablement raison si on regarde le taux de propriétaires en Suisse et en France. Mais la philosophie de l’acquisition d’un bien immobilier n’est pas du tout la même qu’en France. Ce sont des points que je vais ajouter, merci !

      2. Encore un frontalier qui démontre qu’il ne connait rien du pays ou il travaille. L’enseignement publique est gratuit en Suisse jusqu’à l’université. Ensuite l’Uni/epfl c’est 1000 euros a l’année donc assez comparable aux universités Françaises, l’EPFL est même moins chère que les grandes écoles d’ingénieur Française, Centrale-Supelec c’est 3’500 euros a l’année, Suapero 2’900 euros Telecom Paristech 2’850 euros….. En fait d’un point de vue générall’édication Suisse est moins chère qu’en France e de bien meilleure qualité

        Concernant le prix des logements si vous allez dans la campagne Vaudoise un peu éloigné du lac vous pouvez trouver des maisons neuves pour 700’000 CHF (600’000 euros) donc des prix assez semblable au pays de Gex.
        A martigny dans le valais ils sortent même un promotion de plusieurs villas de 135m2 a 390’000 CHF (350’000 euros)
        Donc quand vous parlez des prix de la Suisse ca ne veut rien dire. Près de Genève et du lac elles sont chères mais plus vous vous en éloignez plus les prix approchent les prix de la Frontière. Gex est loin du lac et de Genève donc heureusement qu’elles sont moins chère qu’a Nyon par exemple.

    24. Bonjour,
      Je suis un jeune français qui vit et travaille depuis 3 ans sur Suisse, à Genève, avec environ 95% de travailleurs frontaliers dans mon service.
      Mes collègues frontaliers moyens me disent :
      – j’ai de la chance de ne payer que CHF 350 de LAMAL, eux, la CMU leur prend 8% de leur salaire (sauf que ma franchise est à CHF 2500 quand eux sont tout de suite remboursés)
      – moi je peux venir au travail à pieds, eux, sont des malheureux qui doivent faire une heure de voiture matin et soir (avec leurs Mercedes, ils regagnent leur demeure à l’étranger avec jardin/piscine quand je paye CHF 2000/mois pour un 65m2)
      – que de toute façon le CEVA/leman, ils ne le prendront pas car pas “pratique”, espérant que les autres le feront, pour mettre moins de temps en voiture à l’avenir
      – qu’ils mettent leurs enfants à l’école suisse car meilleure et aucune fourniture à payer
      Ils ne cessent de dire “quatre vingt dix”, “de rien”, me font répéter si j’ai le malheur de dire “nonante”.
      Ils font passer les suisses pour moins intelligent qu’eux, un Suisse n’a pas la carrure pour être chef.
      Ils ramènent des tupperwares pour ne pas pas donner un centime à la Suisse.
      Des frontaliers travaillant depuis plus de 15 ans en Suisse qui ne connaissent rien à ses institutions et sa culture.
      Voilà le sinistre personnage parasite qu’est le frontalier.
      La question ne devrait même pas se poser, tu dois habiter et t’intégrer dans le pays dans lequel tu travailles.

      1. Bonjour Robin,
        Je ne crois pas qu’on puisse généraliser. C’est une question de personne, d’ouverture et de compréhension du monde dans lequel on évolue. J’ai aussi des exemples de frontaliers qui travaillent ici depuis plusieurs années et qui ont une haine féroce des Suisses, principalement parce qu’ils ne les comprennent pas. J’en ai d’autres qui sont bien plus respectueux, ils ont compris comment ça fonctionnait ici, ils ne sont pas dans le jugement.
        Les exemples que vous décrivez montrent la différence culturelle majeure qui existe, et qui, si elle n’est pas comblée, mène à des tensions. Ce que je dis depuis plus de 10 ans, c’est que les frontaliers tels que vous les décrivez, même s’ils sont minoritaires, donnent à la communauté générale des frontaliers une image particulièrement négative, et non justifiée à mon sens. C’est un peu comme si on disait que tous les Suisses sont ponctuels, et tous les Français profiteurs du système.

        1. Je suis français vivant en Suisse (Lausanne) depuis un certain nombre d’années. Je peux vous dire que presque tous les résidents (Suisse, Français et autres nationalités) détestent les frontaliers. Il faut ouvrir les yeux, vous n’arrivez pas a l’accepter. Vous prenez toujours leur défense. Si on fait un sondage auprès de la population en Suisse et on leur demande s’ils aiment les frontaliers je suis sûr que plus de 90% des résidents vous diront qu’ils les détestent. Dans mon entourage je ne connais honnêtement personne qui les aime. Comment pouvez-vous évoquez dans votre livre la possibilité d’être frontalier alors qu’ils ne sont pas les bienvenues en Suisse, pas intégré du tout, créé plein de tensions avec les locaux et surtout qu’ils ont un accès au marché de l’emploi de plus en plus restreint. J’ai beaucoup de respect pour vous mais la je dois avouer que je ne comprends pas comment vous évoquez la possibilité a un potentiel travailleur en Suisse d’être frontalier. Ma femme (Canadienne) travaille dans un labo de recherche du HUG a Genève, elle partage le même sentiment que moi. Les frontaliers sont vraiment détestés dons son labo. Elle me dit qu’ils arrêtent pas de dire la nourriture Française c’est la meilleure du monde, que c’est le plus beau pays du monde….ça énerve franchement les résidents Suisses. Les frontaliers qui ont un tel comportement ne sont pas une minorité mais une majorité.

          1. Guillaume,
            Que certains frontaliers qui n’ont pas vraiment compris qu’ils n’étaient pas chez eux ne soient pas appréciés, je veux bien l’entendre. Que certains fassent n’importent quoi et soient irrespectueux de leur pays d’accueil et des locaux, soit. De là à dire que tous les résidents détestent tous les frontaliers, il y a un monde. Visiblement, nous ne vivons ni ne travaillons dans le même pays.
            Si vous sortez de votre entourage proche, source de vos observations, vous verrez que la réalité est bien plus complexe que cela. Mettre toute une population dans le même panier sous prétexte qu’elle ne vit pas sur place me semble très dangereux, et surtout forcément faux. Les exemples de frontaliers que vous décrivez, il y en – et cela m’agace personnellement tout autant que vous – mais ils ne doivent pas occulter tous ceux qui sont top, qui ont bien compris comment cela se passait ici, et qui contribuent au développement de l’économie. Restons mesurés, positifs, et surtout réalistes.

            1. “A la suite de deux mauvaises expériences, la direction de l’entreprise a ainsi décidé de freiner l’engagement de travailleurs frontaliers «Les différences culturelles sont trop importantes. Ici, les gens sont des taiseux qui n’apprécient pas qu’on parle trop ou qu’on ne tienne pas parole», poursuit le directeur de sylvac”

              Des témoignages comme ça on en trouve plein
              Les français qui veulent s’intégrer vont être résident, les autres pour leur grande majorité sont frontaliers. Les frontaliers originaires de la région sont quand a eux mieux intégré car plus de choses en commun.

              De toute façon un frontalier aura beaucoup moins de chance de décrocher un emploi en Suisse qu’au résident donc je ne comprends même pas pourquoi vous pouvez encore évoquer a un futur travailleur Suisse la possibilité d’être frontalier.

            2. Thomas,
              Cette généralisation est non seulement fausse mais difficile à accepter. C’est un peu comme si nous disions, sur la base d’une expérience avec telle ou telle nationalité, que l’ensemble de la population est comme ça. C’est un pur non sens, même si je ne néglige pas les différences culturelles, qui sont très importantes quoi qu’on en dise.

          2. Tout d’abord, je sais que vous avez tort de prétendre que tout le monde déteste les frontaliers. Je n’ai eu aucun problème avec la façon dont les gens me traitent (en tant que transfrontalier). Je suis sûr qu’il y a des gens comme vous autour de moi, mais dans l’ensemble, j’ai surtout rencontré des inquiétudes quant à la longueur de mon trajet (puis nous rions ensemble lorsque nous découvrons que leur trajet en voiture est aussi long en Suisse).
            Deuxièmement, je pense que votre point de vue sur la question est assez simpliste. Prenons l’exemple de Genève. Il y a déjà une pénurie de logements, mais des emplois doivent être pourvus. Sans la possibilité pour certaines personnes de vivre en France, l’équation serait impossible.

            1. Oui bien sûr! Pour clarifier, mon commentaire ne vous était pas destiné, mais certains des commentateurs ici présents. Merci pour vos bons articles de blog !

      2. Vous êtes sûr que vous êtes français ? Parce que votre commentaire ressemble drôlement à celui d’un troll du MCG ou de l’UDC…
        Mais allez-y, virez tous les frontaliers, on verra bien comment les entreprises suisses se porteront…
        Car je rappelle qu’ils ne viennent pas clandestinement, ils travaillent en Suisse car on les a embauché. Mais après tout, vous préférez peut-être une autre forme d’immigration, avec des individus qui ne travaillent pas et qui exigent des autres qu’ils changent leur façon de vivre…

    25. Plusieurs choses :
      “des témoignages comme ça on en trouve plein”. Des témoignages inverses, on en trouve plein 🙂
      “Les frontaliers originaires de la région sont quand a eux mieux intégrés car plus de choses en commun.” : cette affirmation n’engage que vous, et ne reflète en rien la réalité.
      C’est selon moi avant tout une question de personne et d’ouverture : il n’y a, et c’est heureux, aucun lien entre l’intégration et la distance qui sépare son habitation de son lieu de travail. On trouve malheureusement des frontaliers qui travaillent ici depuis 10 ans et qui n’ont toujours pas compris, et à l’inverse des profils expatriés, habitués aux différences culturelles, qui viennent parfois de pays distants de plusieurs milliers de kilomètres, et qui s’adaptent mieux.

      Je pense que les frontaliers qui travaillent dans la région depuis longtemps te qui ont l’habitude de travailler dans un environnement de travail suisse sont effectivement probablement un peu plus à l’écoute – par habitude – que les autres, parce qu’ils ont intégré certains codes, certaines habitudes. C’est peut-être cela que vous voulez dire.

      Pour ce qui est du fait qu’un frontalier aura moins de chance de décrocher un emploi en Suisse qu’un résident : c’est ce que je dis dans le premier paragraphe de ce post. C’est une tendance, mais pour certains métiers, c’est juste totalement faux.

      Pour ce qui est d’évoquer le fait d’être frontalier pour travailler en Suisse : cela fait partie d’un choix, et mon travail c’est de présenter le choix, avec les avantages et les inconvénients. C’est aussi simple que cela. Tout le monde ne pourra pas s’installer en Suisse, par manque de place, ou parce que le salaire n’est pas assez important. Ou par choix. Il revient aux entreprises de déterminer si elles veulent – ou pas – homogénéiser leurs équipes, et recruter moins de frontaliers (le sujet est là).

    26. Bonjour David,
      Je suis bientôt retraité, mon épouse travaille à la poste, elle bénéficie de la double nationalité, franco suisse.
      Nous étudions la possibilité de partir en suisse. Nous sommes propriétaires et n’hésiterions pas à partir en Suisse.
      Pourriez vous me renseigner sur les avantages et les inconvénients à passer la frontière.
      Merci par avance de votre éclairage.

    27. Bonjour M. Talerman, merci beaucoup pour votre article complet.
      J’ Cependant une question : je vais bientôt commencer un nouveau travail en Suisse et vais m’installer en Suisse. Vous mentionnez que le conjoint peut bénéficier du même permis de travail / séjour. Mais faut-il que nous soyons mariés pour que mon compagnon bénéficie automatiquement du permis B ?
      En vous remerciant, Pauline.

    28. Bonjour,
      Habitant Thonon, je me pose la question s’il ne vaudrait pas mieux que je déménage sur Genève, car je ressens très fort l’inemployabilité à présent que je rencontre depuis 3 ans ! (surtout pour l’aéroport), alors que j’ai + de 24 ans d’expérience en Suisse et un CFC ! Mais d’autre part, j’ai 58 ans.. et là, on nous range dans une tranche de discrimination (!) des deux côtés de la frontière.. Alors que faire ?

    29. Bonjour,
      Habitant en France, j’ai un titre de séjour français. J’ai été contacté par des recruteurs de joueur de foot pour des clubs de Foot en Suisse. J’aimerai avant tout savoir si vous savez les démarches que j’aurai à faire au niveau du titre de séjour en Suisse ou si je peux quand même garder mon titre de séjour français.
      En vous remerciant

        1. Monsieur bonjour ,
          J’ai lu votre articles ainsi que différents témoignage.

          Pour ma part , j’aurais voulu que vous m’aiguiller svp .

          Je vous explique …

          J’ai trouver un emploi a aubonne et donc proche de la ville de Gex .. a votre avis ce qui serais avantageux pour moi serais de prendre une colocation a Gex ou de prendre un appartement en colocation avec une amis en suisse Lausanne par exemple ,au final le trajet du boulot est exactement la même.20min environ ..

          Ce qui me trotine ce sont par rapport au impôts , es ce plus avantageux pour moi de résider en suisse ou detrz frontalière ? Je pense a l’assurance maladie , au faite de devoir changer les plaques de ma voiture au bout de 1 ans … Etc …

          Après par la suite j’ai dans la tête de m’installer en suisse bien-sure mais pas pour le moment …

          J’aurais voulu avoir votre avis ..

          J’attend une réponse de votre part .
          J’espère assez rapidement .

          Merci d’avance .
          Très belle journée.

          1. Bonjour May,
            Quelle est votre situation : êtes-vous célibataire ? Avec des enfants ? Quel style de vie souhaitez-vous ? Combien de temps souhaitez-vous rester ? etc. Difficile de vous répondre comme cela, donnez-moi quelques détails !

    30. Bonjour David,

      Je vais prochainement m’installer en Suisse à Genève. Je voulais avoir des informations complémentaires sur deux points:
      1) Est ce que les impôts sur le revenu sur les mêmes lorsque l’on vit à Genève ou en France ?
      2) Pour l’assurance maladie, mon entreprise paie la Basic Swiss Health Insurance (LAMal ) quelle est la couverture de celle-ci ?
      Dois je prendre des complémentaires ? Le prix ?
      Pour la retaite, comment ça fonctionne les piliers 1,2 et 3 ? et le coût de chacun ?

      Merci pour ton aide précieuse

      Cordialement,

    31. Bonjour, installée en Suisse depuis 1998, je puis affirmer que s’installer en Suisse est beaucoup plus épanouissant qu’être frontalier.
      Un frontalier va passer sa vie entre les trajets, se faire accepter des deux côtés de la frontière (car la jalousie est une réalité)…
      Ayant crée ma propre entreprise (soins à domicile) aujourd’hui je préfère également embaucher des personnes qui veulent s’installer.

    32. Je suis citoyen suédois et vis depuis trois ans en Suisse et en France. Mon fiancé a étudié en Suisse pendant nos deux premières années, ce qui nous a permis de louer un appartement étudiant. Après cela, nous n’avons pas pu trouver de logement en Suisse. Nous avons fini par déménager en France et devenir des frontaliers. Pas par manque d’intérêt pour la Suisse ni par un désir avide d’économiser le plus d’argent possible. Il nous était tout simplement impossible de trouver un logement dans notre situation (nouvellement diplômés, ne pas avoir de CDI, ni de garantie de solidarité française ou suisse). J’aimais vivre en Suisse, maintenant j’aime vivre en France et travailler en Suisse. Nous essayons de nous intégrer à notre communauté française afin de ne pas nous contenter de prendre des appartements et d’augmenter les loyers. Nous essayons de nous intégrer dans notre communauté suisse, puisque nous passons entre 55 et 65 heures par semaine en Suisse. À l’avenir, lorsque notre situation sera différente, nous pourrons peut-être retourner en Suisse. Mais je dois dire que je suis découragé par l’attitude de certaines personnes ici, tellement détestable envers tout un groupe (frontaliers) basé sur quelques mauvaises interactions. Mais j’ai choisi de ne pas commettre la même erreur que ces personnes et d’avoir un préjugé injustifié envers le groupe dans son ensemble.

    33. Madeleine,
      Dans ce type d’article, on doit faire des raccourcis. Disons que je me bats suffisamment par ailleurs sur le sujet pour pouvoir le dire ainsi sur ce post 🙂
      Les raisons pour lesquelles on choisit – ou pas – d’être frontalier, sont, vous avez raison, nombreuses et dépendent de beaucoup de facteurs.
      Sinon, un post qui résume assez bien ce que je pense de l’apport des frontaliers pour la Suisse peut être lu sur mon blog.

    34. Bonjour,

      Merci pour votre article, très intéressant. Cela me revoie aux questions que je me pose actuellement.
      J’ai travaillée à Genève pendant plus de 12 ans en tant que frontalière, mais le secteur dans lequel j’évoluais ne me convenait plus. Trop de pression, peu d’évolution en interne et une envie de faire autre chose. J’ai démissionnée en prévoyant un capital pour me laissée quelques mois de répit. Aujourd’hui, mon ami qui est suisse voudrait que je vienne le rejoindre à Genève. Il est déjà locataire d’un appartement. Sans travail est-il possible de faire une demande de permis pour m’établir avec lui?
      Merci de votre aide

    35. Bonjour,
      Habiter en Suisse plus avantageux ? j’ai quelques doutes! Comparons juste le prix des loyers et les conditions d’acquisition à un bien (maison, appartement)! En Suisse quand on est une famille avec deux enfants, il nous faut un appartement avec 3 chambres, qui veut dire pas moins de (chf 2’500 à 3’000), car impossible de devenir propriétaire pour la classe moyenne. En France vous avez nettement plus de facilité à acheter votre maison et vous ne jetez pas votre argent par la fenêtre en payant un loyer hors de prix.
      En France pas de plaques voiture à payer toutes les années, assurances voitures nettement moins chères.

      Et le temps des trajets est le même voir plus vite, que si vous prenez les transports publiques ou votre voiture et que vous habitez Genève et y travaillez.

      Ne mettez pas tout le monde dans le même “sac”, mais réfléchissons à la qualité de vie, avant de juger !

      1. Si les conditions d’accès à la propriété sont bien plus contraignants en Suisse qu’en France, on trouve encore une fois des loyers plus qu’abordables dès qu’on sort des zones “recherchées”. Et je ne parle pas de faire une heure de voiture… Si on commence à rentrer dans le jeu des taxes complémentaires et impôts dissimulés, pas sûr que la France soit gagnante 🙂

    36. Bonjour
      Qu’en est il des droits à la retraite ?
      Je suis français et j’ai fait l’essentiel de ma carrière sous le système de cotisation retraite français.
      J’ai 55 ans et une opportunité de venir travailler en Suisse à Genève pour une entreprise suisse. J’aimerai savoir comment cela se passe pour les droits à la retraite. Je suppose que je cotiserai en Suisse et acquerrais des droits retraites dans le système suisse qui viendront en plus des droits acquis en France jusqu’à présent. Comment sont ils calculés le jour de la retraite si je ne cotise en Suisse que 10 ans (à 65 ans)
      Si je veux continuer en sus à acquérir des trimestres dans le système français, est-ce possible ?
      Merci d’avance
      JCC

    37. bonjour tout le monde!
      Actuellement en cdi en france, je vais bientôt quitter ma région de franche comté pour partir habiter sur morteau!
      Ma conjointe ayant trouvé un travail en suisse, nous partons d ici une semaine!
      Dans un premier temps je vais chercher un travail en france, puis lorsque nous aurons pris nos marques je chercherai en suisse un travail.
      Tres heureuse à l idée d être frontalière, de nous faire un meilleur salaire, de changer d environnement d habitation… certains commentaires sont en train de me refroidir…
      j espère ne pas regretter mes choix plus tard…

      Bonne journée à tous

    38. bonjour a tous .
      merci pour votre post qui est vraiment très instructif.
      Etant travailleur frontalier depuis un an seulement ,et venant de décrocher un cdi dans une entreprise a genêve ( dans le bâtiment je suis monteur électricien) je me pose naturellement la question de vivre en suisse,
      et je désire vraiment y vivre,
      Mais bien sur des tas de question me vienne ou me loger étant la première.
      si je doit m’éloigner de genève ou chercher ????
      Mais heureusement on trouve énormément de renseignements sur le net et dans ce type de post .
      Pour ma part ma décision est prise ,nous allons mon épouse et mes 2 derniers enfants venir nous s’installer en suisse .
      auriez vous des suggestion pour le secteur de recherche de logement ,en sachant que mon épouse va chercher un emploi en suisse et que mes enfants un de 18 ans qui passe sont bac ES cette année et qui voudrais faire des étude dans le sport ou kiné , et le second qui est en seconde au lycée.donc autour de genève serait parfait. “Mais ou???”
      merci d’avance pour vos conseils ou renseignements quel qu’il soit ils seront toujours les bien venu.

    39. Bonjour
      Moi je suis Suisse, de Genève, pourtant j’aime les français, frontaliers ou pas.
      Ils sont sympathiques et ouvert d esprit, souvent plus que nous autres Suisse. Jamais de mauvaise expérience je n ai eu avec des français, arrêtez les amalgames. Nous nous ressemblons énormément, ne cherchez pas à vous démarquer, seul notre modèle social diffère.
      Français vous êtes les bienvenus.

      1. Merci pour ton message ….
        C’est tellement douloureux de lire certains commentaires ! Je ne reconnais plus la Suisse.
        Je suis franco-suisse, j’ai grandi à Genève, y est fait mes études, j’y est travaillé mes premières années …
        Aujourd’hui je vis à la frontière, j’ai 4 enfants, les logements suisses sont totalement hors de portée vu les loyers et si on n’a pas le piston (désolée de le dire).
        Je recherche à nouveau du travail à Genève et je n’ai pas décroché un seul entretien … et vraiment je suis choquée de cette discrimination. On devrait simplement recruter la personne la plus adaptée pour un poste, pas en fonction de son adresse, ….
        J’aime toujours autant mon pays mais je suis très déçue de tout ça.

        1. Salut Betty,

          Je compatis aussi, assez triste de certains commentaire.
          Moi aussi Suisse et je vis à la frontière depuis peu, je me demande si à cause de mon adresse je retrouverai du travail dans mon pays dans le cas où je le perds..

    40. Bonjour,
      Bon article. Merci
      Ma femme vient d’accepter un emploi à Genève, et mois je reste vivre en Allemagne avec les enfants. Elle a donc pour ce faire un permis frontalier G.
      Qu’est ce qui est le plus avantageux pour les taxes sur haut revenu entre un permis frontalier (Allemagne/Genève) ou le permis de quasi-resident de Genève?
      Nous n’avons pas l’intention de nous installer en Suisse pour l’instant car ma femme passe plus de temps dans les avions pour son travail. Je recherche uniquement la meilleur optimisation de nos taxes.

      Merci pour vos conseils.
      François

    41. Bonjour,

      Ma compagne et moi avons le projet d’acheter en France une maison et de continuer à travailler en suisse.
      De ce fait, nous somme pas très au claire au niveau des assurance maladies, comment ce sera les impôts, comment cela se passera avec nos voitures (leasing), comment doit-on procéder pour annuler tout en suisse au moment du départ, comment faire plusieurs chose?
      Cela fait beaucoup de questions qui ont besoin de réponse donc si cela vous dérange pas, est-ce possible d’avoir contact avec vous pour pouvoir avoir plus de détails et renseignements?
      Afin de déménagement dans les meilleures conditions possible.

      Merci d’avance.

    42. Pierre-Marie K.

      Bonjour,
      J’ai vécu 38 ans à Genève, j’avais un permis C. Je suis frontalière depuis presque 20 ans. J’ai le même employeur à Genève depuis plus de 30 ans.
      Pour des raisons personnelles et familiales, je souhaite maintenant revenir m’installer à Genève.
      Avez-vous des conseils, des retours d’expérience qui pourraient m’éclairer.
      Je ne trouve quasiment pas de témoignage ou d’informations qui correspondent à ce choix de vie,
      Lors de l’utilisation du formulaire M, d’autorisation de séjours et/ou de travail à Genève de l’OCPM , puis-je mentionner “retour à Genève”, et aussi comment s’inscrire dans une régie pour une location d’appartement alors qu’on ne possède pas encore de permis de séjours, et que sur le formulaire M on nous demande justement de mentionner une adresse à Genève. C’est un peu le serpent qui se mord la queue …
      Merci de m’avoir lue, et de votre réponse.

    43. Bonjour,

      On vient de me faire une proposition alléchante sur Genève.
      J’avais des craintes qui se sont envolées après avoir lu toutes vos informations très claires.
      J’envisage d’être résidente sur Genève, la RH va m’épauler pour les appartements.
      J’ai cependant une dernière inquiétude au sujet de la retraite.
      J’aurai travaillé presque 30 ans en France et 15 ans à Genève.
      Malgré un bon salaire (110K /an), j ‘ai l’impression que je ne toucherai pas grand chose du fait de n’avoir pas cotiser assez à Genève, mais également en France.
      Je n’arrive pas non plus à trouver des informations sur le 3ème pallier, à savoir, le coût et si c’est vraiment rentable…

      Auriez vous quelques informations sur le sujet ou des noms de site que je pourrai consulter pour me faire une idée, SVP ?

      Je vous remercie beaucoup d’avance

      1. Bonjour,
        Concernant la retraite, il faut simplement comprendre que côté français vous ne serez pas pénalisé(e) car les années travaillées en Suisse seront comptabilisées dans les années de cotisation. En revanche, au moment de la retraite, vous toucherez une retraite suisse et une retraite française.
        Pour comprendre le mécanisme avec un peu plus de précision, je vous propose de consulter mon livre “Travailler et vivre en Suisse“, dont la dernière édition est sortie fin juin ! Vous y trouverez un chapitre complet expliquant la retraite, avec les cas comme le vôtre.
        Pour le 3ème pilier, vous aurez bien le temps, selon moi, de vous en soucier une fois sur place. D’après vos revenus, il est quasi-certain que vous ayez besoin d’un “complément” pour la retraite, qui peut être un 3ème pilier mais aussi un rachat de 2ème pilier. Je pense que c’est un peu tôt pour envisager tout ceci. Si cela vous intéresse, je peux vous mettre en contact avec un professionnel qui peut vous expliquer tout ceci.

    44. Bonjour,
      Je suis Belge et travaille en Suisse depuis le 1er juillet ,j arrive donc à la fin de mes 3 mois , que puis je faire si je veux continuer à y travailler sans pour autant y être domicilié et sachant que je ne suis pas frontalier?
      Bien à Vous
      Jonathan

    45. Merci pour les infos:
      Je suis frontalière travaillant à Geneve. Je vais changer et travailler dans le canton de vaud, avec mon conjoint qui travaille en France. J’ai entendu dire que c’était plus avantageux que je travaille dans le canton de Vaud dans ma situation. Pouvez-vous m’expliquer pourquoi ?
      Merci d’avance;

    46. Bonjour Mr Talerman,

      Je viens de voir votre webinar enregistré sur “Travailler et vivre en suisse: avantages et inconvénients”, c’est très intéressant et je vous remercie pour votre initiative.
      Cependant, j’ai une question, je suis ingénieur admistrateur base de donnéés francais expérimenté et ayant des enfants j’aimerais dans un premier temps habiter en frontière et travailler à Genève.
      Quid de mes chances en tant que frontalier? est ce un métier recherché en suisse? ou y a t-il beaucoup de candidats locaux pour ce type de poste?

      Merci par avance pour votre réponse.

      Cordialement,

      Adil.

    47. bonjour : habite haut de France , je travail dans le tp , technique routiere : ecf : suis saisonnier manœuvre , que doit je faire pour faire mes saison en suisse ,

    48. Bonjour,
      Je viens d’avoir une proposition pour un poste a Lausanne, actuellement a paris.
      Ma femme qui est étrangère hors union européen dispose d’un carte de séjour, et est prof de physique en région parisienne au collège mais n’a pas son CAPES car pas de nationalité.
      pour qu’elle puisse travailler en suisse de quoi a t ‘elle besoin comme diplomes ? as t’elle besoin de passer un examen ? toutes information sera la bien venue, existe t-il un site internet spécialisé ?

      merci d’avance

    49. Bonjour,

      je souhaiterais m’établir en Suisse,
      Diplômée dans le monde de la finance,
      cela serait une expérience significative
      mais selon vos dires, les locaux sont privilégiés !
      cela voudrait il dire que les citoyens français ont peu de chance d’accéder a ce type d’emplois ?

      NB : vos articles sont top !

      Cordialement,

      1. Bonjour Lucas,
        Merci pour vos encouragements. En fait dans beaucoup de pays les locaux sont privilégiés, ce qui paraît assez normal. C’est une question d’offre et de demande : s’il y a beaucoup de candidats disponibles localement, les entreprises n’ont pas besoin d’aller chercher quelqu’un à l’étranger. Et à profil égal, les entreprises préféreront un profil local, qui connait mieux les habitudes du pays, etc…
        Quel est votre métier ?

        1. Bonjour

          J’ai trouvé votre article intéressant. Nous souhaitons nous installer en Suisse et j’ai encore quelques questions
          Peut-on venir en Suisses sans avoir une offre? Car actuellement je subis des refus sur le simple fait que je ne suis pas résidante. Ce que je comprends parfaitement mais comment s’établir.
          J’ai vu que sur mon domaine d’activité il y a énormément d’offre.
          Est il possible de venir de prendre une chambre en.location et de mener des recherches d’emplois ?
          Quelles démarches administratives doit on mener ?

          Je vous remercie par avance du temps que vous allez consacrer à me.lire et sk possible à me répondre

          Cordialement

          1. Bonjour Alexandra,
            Vous pouvez résider en Suisse pendant 3 mois sans avoir besoin de permis.
            Quel est votre secteur d’activité ? S’il est concurrentiel, préparez-vous à ce que ce soit long : il faudra vraiment soigner votre candidature et la manière d’approcher le marché local.
            Je vous invite également à lire le livre “Travailler et vivre en Suisse“, cela pourrait vous aider grandement 😉

    50. Bonjour David,

      Votre blog est une mine d’informations ! Merci pour le travail que vous effectuez.
      Tout comme le commentaire précédent, je suis actuellement à la recherche d’un emploi en Suisse dans le domaine de la gestion de projet ou dans le conseil. .
      Je suis une jeune diplômée d’école de commerce de Paris. Je me pose des questions quant à l’accès à l’emploi pour un ressortissant français et qui plus est jeune diplômée. Quelles sont mes chances d’être embauchée et sous quel délai ?

      Merci par avance,

      Bien à vous

      1. Bonsoir Sarah,
        Merci pour vos encouragements. Le marché n’est pas forcément simple pour les juniors, les entreprises cherchant plutôt des profils plus expérimentés. Dans votre activité, le conseil est probablement la meilleure chance de percer. Quelle est votre spécialité ?

    51. Bonjour

      Tout d’abord merci pour cet article clair et complet mais justement peut être trop complet ^^ car je n’arrive toujours pas à me décidé.

      J’ai pour projet (avec des pistes en cours) de travailler en suisse à Genève.
      Je n’arrive toujours pas à me décider entre frontalier et résident.

      J’ai très souvent entendu le « en suisse c’est trop cher laisse tomber ».

      J’ai très souvent entendu (à juste titre), la « France c’est le pays des taxes. »

      Concrètement avec mes prétentions salariales et mon statut (marié sans enfant – car je suppose que c’est un point à prendre également dans les calculs) je n’arrive pas à me projeter et me savoir si « financièrement » habiter en Suisse sera t’il « rentable »?

      J’aime l’idée de vivre « local » mais encore faut-il ne pas trop être perdant côté financier.

      En tout cas une de vos phrases est tellement vraie « bien s’informer ».

      Certains de mes amis disent « avec l’essence / les taxes / taxes habitations etc » tu n’es pas forcément gagnant d’être frontalier.

      Certains me disent en suisse il y a trop de taxe (plaque d’immatriculation etc des choses comme ça).

      Pour l’instant je suis en phase de recherche et de prise d’information. Je viens de découvrir votre site, je vais jeter un œil à vos articles bien fourni.

      Au plaisir.

    52. Bonjour

      (Sauf erreur de ma part, mon commentaire n’a pas été publié ou alors je ne le retrouve pas).

      Je recommence. Votre article est TOP et bien complet … tellement complet que maintenant je me pose la question.

      Dois-je être frontalier ou résident suisse. Sachant qu’avant j’aurai simplement répondu « il faut que je sois frontalier c’est beaucoup moins cher mais en réalité la question se pose vraiment »

      En tout cas votre article arbore plein de sujets tous aussi important les uns que les autres.

      Bien à vous. Signé Un futur résident suisse ou frontalier.

      1. Bonjour Aimad,
        Désolé votre commentaire s’est perdu. Je ne sais pas si depuis vous avez avancé dans votre projet.
        Il me semble très difficile de répondre à cette question simplement sans connaître tout de votre situation familiale !
        Merci pour vos encouragements et à disposition pour toute question.

    53. Bonjour,

      J’ai les nationalités suisse et française. Je suis résidente suisse.
      En ce moment je suis confiné en France avec mon mari qui est retraité (73 ans) et qui a une santé fragile, je ne peux en aucun cas le laisser tout seul.
      Puis je rentrer à mon domicile pour 1 jour en suisse et revenir en France près de mon mari.
      Merci de votre réponse.

      Cordialement

        1. Bonjour.
          Pour raison professionnel et pour mon courrier ainsi que retirer de l’argent.
          Récupérer des médicaments que j’ai laissé chez-moi.
          Je pense qu’une demie journée suffira.

          Merci

          1. Bonjour,
            Si les médicaments sont liés à l’état de santé de votre mari et que vous pouvez le prouver, alors vous devriez pouvoir passer. En cette période de coronavirus, les passages à la douane sont très surveillés.

    54. Bonjour,
      Merci pour cet article intéressant.
      Nous nous posons actuellement la question de vivre en Suisse avec mon conjoint après 1 an à Thonon, mais certains points restent en suspens notamment l’impot Suisse sur l’immobilier locatif en France.

    55. Bonjour,
      Peux-ton travailler en suisse est habiter sur lyon?
      J’ai des amis qui pourront m’héberger, j’ai une proposition de travail.
      Concernant le permis G est-ce je peux donner l’adresse sur Lyon, ou il faut absolument une adresse à proximité de la suisse côté français.
      merci.

    56. Bonjour,
      Je suis indépendant avec une double activité en France et en Suisse avec le statut de frontalier.
      Je prévois de demander un permis B afin d’être résident suisse. Pour mon activité en Suisse, cela ne changera rien car je paie déjà mes impôts en Suisse sur mon activité suisse.
      Comment cela se passera-t-il pour mes revenus en France et les charges sociales ?
      Comment cela se passera-t-il pour mes biens fonciers en France ?
      La Suisse prend en compte déjà l’état de ma fortune et de mes revenus globaux pour déterminer ma tranche fiscale.
      Vais je payer mes revenus Suisse en Suisse et mes revenus français en France ?
      Merci de m’éclairer.

    57. Bonjour Betty,
      C’est d’autant plus dur qu’effectivement vous êtes suisse… Disons quand même que certains secteurs sont plus touchés que d’autres par ces choix liés à l’adresse, et notamment toutes les entreprises genevoises qui reçoivent des fonds publics ou les administrations.
      Pour votre recherche d’emploi, accrochez-vous, regardez bien notre rubrique “Emploi”, suivez les conseils.

    58. Bonjour,
      J’ai une entreprise en france, dans le sud de la France, mon compagnon est Suisse et vit dans le Vallais, y at’il un intéret pour moi à devenir résidente Suisse, et de gérer mon entreprise à distance?

    59. Bonjour,

      Merci pour cet article utile et bien complet.
      Je salue également votre travail qui m’accompagne depuis un certain temps dans mon expérience de frontalier.

      Justement je suis en contrat permanent en Suisse et je songe à m’y établir.
      Cependant sur la question en entend vraiment tout et son contraire.

      En fait je vis seul avec environ 100 KCHF par an, sans problèmes de santé (pas de maladies chroniques, ni de traitements), je ne possède pas de biens ni d’animaux a part ma voiture qui va faire deux ans.

      J’aimerais me rapprocher de mon lieu de travail (et de la ville) dans la région Lausannoise (me louer dans cette zone un appartement de 60m² environ, 2 pièces).

      Qu’en pensez vous est-ce mieux dans ce cas de rester en France ou d’aller en Suisse? Je m’aperçois en fait que je garderai le même niveau de vie qu’en France (assez bon).

      Ensuite si je passe en Suisse je vais devenir hors resident fiscale français.
      Par exemple si je pars en Septembre 2020, je vais déclarer en 2021 mes revenus sur 2020 de janvier à septembre et être imposé que sur ces revenus. Or d’après le fisc français le non resident est imposé que sur les revenus de source française! Donc sur janvier à septembre 2020 je ne serai pas imposable en France (revenu de source Suisse bien que j’étais frontalier) ?!

      Merci bien d’avance si vous avez les réponses

      Bonne soirée.

    60. Bonjour David,

      Magnifique post bravo.

      Pouvoir d’achat vs Qualité de vie, telle est la question 🙂

      Niveau pourvoir d’achat il est clair que les salaires suisses sont sans équivalents.

      Cependant la suisse c’est quoi?!
      31% de propriétaire vs 65% en France (à Genève le taux est des seulement 10%)
      La locatioin d’un T3 à Genève est 40% plus cher qu’à Paris
      L’alimentation est entre 20 et 40% plus chère
      Une voiture entre 10 et 20% plus chère pour le même modèle
      Idem pour les assurances etc etc

      https://www.numbeo.com/cost-of-living/compare_cities.jsp?country1=Switzerland&country2=France&city1=Geneva&city2=Paris

      Pour ce qui est de la vie sociale, l’intégration est lente, lente, mais lente! Les Helvètes sont réservés, courtois, distants et on peu d’entregent. Mais à force de patience, une fois que l’on a passé ces barrières les Suisses sont un peuple en or! 😉
      Cependant la vie associative est nettement moins fournie qu’en Suisse.
      Après l’intégration, que ce soit dans un immeuble, village etc c’est aussi dépendent de chacun.
      Bien que les deux pays soient voisins, les petites habitudes des autres peuvent parfois agacer 😉

      Un autre aspect à prendre en compte est le côté culturel. En Helvétie ben…. c’est pas la même! Si vous Annecy et que vous décidiez de vous installer à Genève, le choc ne sera pas terrible. Mais… si vous habitez près d’une grande ville (lyon, Strasbourg, Marseille, Paris etc). Hé bien préparez-vous parce que … -“Ici c’eeeeeest la proooooviiiince!!”. J’ironise mais on a les mêmes qu’en France, mais plus tard et plus cher!
      Les livres sont 20% plus cher

      Après c’est vrai que niveau salaire, ben là on rigole. Bon on rigole, on rigole, mais c’est difficile de devenire propriétaire en suisse il faut un minimun de 20% de fonds propres, sur Genève une petite maison commence à 1’400’000.–, soit 280k de fonds propres. Il est à noter que nombre de propriétaires ne le seront jamais à 100% (même si pour des raison fiscales c’est bien une hypothèque 😉 )!

      Concernant le travail, le blog de David est dans le juste rien à redire. Par contre concernant les formations et qu’elles soient continues ou autres, la France est nettement mieux lotie que la Suisse. Je parle là des formations pour adultes et pour les reconversions, et non des apprentissage ou là la Suisse est nettement supérieure.

      Niveau scolarité publique et gratuite ;), à mon avis c’est quasiment pareil, un plus pour les langues en Suisse, et un plus pour les connaissances générales en France. Avec peut-être un accès plus facile aux hautes écoles en Suisse

      Tout ça à la louche biensûr!!

      Pour ma par et en tant qu’Helvète pur jus, la Suisse c’est fantastique, pour faire de l’argent, et pour y vivre avec un bas de laine confortable, vraiment confortable, ce qui est loin d’être le cas de tout le monde 3.2% à l’aide sociale, Seuil de pauvreté à 8.2% en Suisse vs 14% en France.

      Bref j’ai pas plus la solution idéale, mais promis dès que je l’ai je fais un post!! Ou pas!! :-))))

    61. Bonjour,
      j’ai lu tous les commentaires précédents (et je dois dire que je suis affligée de certains commentaires haineux vis à vis des frontaliers, ça fait peur à voir, bref ! En tout cas bravo à vous d’y répondre avec nuance et discernement).
      Je précise que je ne suis ni frontalière ni résidente suisse pour le moment, je suis juste une française de Bretagne tombée amoureuse d’un Suisse, ou plus exactement d’un homme qui a la double nationalité suisse-espagnol et qui vit depuis 50 ans en Suisse et travaille sur Lausanne depuis 34 ans. J’ai actuellement un statut d’auto entrepreneur en France depuis à peine 3 ans dans la thérapie, nous avons envie de vivre ensemble, mais ne savons pas où il serait le plus judicieux de vivre pour allier nos 2 vies professionnelles, sachant que nous n’avons pas d’enfants à charge, et que son divorce n’est toujours pas prononcé… j’ai acheté votre livre mais malgré tout, nous avons du mal à y voir claire, votre éclairage serait le bienvenu en prenant les conditions évoquées ci-dessus ! Merci par avance.

    62. Bonjour. Habitant et travaillant sur Lyon, je viens d’être contacté par une société informatique suisse pour venir travailler sur Genève dans une banque privée. Le poste est habituellement réservé aux résidents avec 3 ans de résidence mais la société pourrait faire une exception devant le manque de candidats spécifique. Il faudra quand même être résident permanent. C’est pourquoi, je suis en train de regarder. Quel est le coin que vous évoquer pour se loger à coût raisonnable, tout en étant résident suisse? Pas facile à 46 ans, de prendre cette décision avec 2 ados (13 et 17 ans), et mon épouse qui a aussi son travail en région lyonnaise.

      1. Bonjour jp,
        Le “coin” en question n’est malheureusement pas dans le canton de Genève mais plutôt assez éloigné des agglomérations.
        Le canton de Genève est en train de voir naître pas mal de programmes immobiliers neufs, mais cela ne semble pas réellement faire baisser les prix.
        Il est vrai que dans votre cas, cela mérite réflexion. Cela dépend clairement de votre rémunération (avez-vous eu une proposition ?). Il existe plusieurs solutions, très différentes (par exemple, il peut être envisageable pour certains de vivre séparé la semaine, ce qui vous permettrait de prendre un appartement plus petit et abordable en étant seul).

    63. Bonjour,

      J’ai un ami Suisse (Vaud) qui vit en France depuis de nombreuses années , 15 ans. Il est locataire et n’est même pas déclarer à la mairie de sa commune.

      Que risque t’il si il venait à être dénoncé ?

      En vous remerciant de votre réponse.
      Vanessa

      1. Bonjour Vanessa,
        Les risques sont importants et surtout financier :
        – risque fiscal : sa situation sera probablement requalifiée en ce sens qu’il a payé des impôts dans un pays alors qu’il aurait dû les payer dans l’autre. Dans les cantons comme Genève où l’impôt est payé à la source, les impacts sont un peu moins importants, mais malgré tout l’administration fiscale dans ce cas ne vous ratera pas, et entre les amendes pour non déclaration et autres, la note est en général très salée. Et cela nécessite en général de prendre un avocat, ce qui augmente d’autant la note.
        – risque au niveau des assurances sociales : les prises en charge que vous avez eues, les cotisations et autres assurances sociales n’auraient de fait pas dû avoir lieu. Je ne sais pas dans la pratique commence cela se passe, mais selon le zèle et la volonté des organismes, et des montants en jeu, je pense que cela peut aller relativement loin, du moins en procédures.
        Il y a eu plusieurs articles dans la presse sur ce sujet, ce cela ne date pas d’hier.

    64. Bonjour,
      Je suis suisse ainsi que ma femme et mes enfants et nous voudrions acheter un bien a la frontière car à Genève le marché des villas est inaccessible.
      J’ai peur pour les impôts car il faut d’après ce que j’ai compris même si on est prélevé à la source faire une déclaration en France. A part la taxe d’habitation et les 20% d’impôts à la source si on prend un salaire moyen d’environ 160’000CHF, y a-t-il d’autres taxes en France ? (genre fortune, locative, etc.) et si oui sont elles plus hautes ou plus basses qu’en Suisse ?

      1. Bonjour Franck,
        C’est un sujet assez complet, complexe et à géométrie variable selon votre situation. Ceux qui sont capables de vous répondre sans sourciller prennent des risques selon moi. Et surtout vous en font prendre.
        Pour éviter les surprises, je conseille régulièrement les personnes dans votre cas de consulter un spécialiste qui vous fera tous les calculs nécessaires. Vous pouvez prendre contact avec l’un de nos spécialistes de la Suisse et de la France en remplissant le formulaire sur cette page.

    65. Bonjour
      Je travaille à Genève avec mon mari et nous habitons en France. Mon fils étudie et réside à Genève. L’an prochain se sera au tour de ma fille.
      Nous nous posons la question de venir nous-même habiter à Genève. Mais nous avons une maison pour laquelle un crédit est encours.
      Quel impact fiscal cela peut-il avoir, sachant que nous devrons assumer un loyer en plus d’un crédit et bien sur assumer les frais liées aux études de nos enfants?
      Je vous remercie pour votre retour
      LC

    66. Bonjour David

      En réponse à votre méssage

      Biensure que la Suisse est un pays raciste
      La protéction de son marché du travail n’ existe qu’envers les extraEuropéens et surtout Africains
      mais parcontre la question de bosser des Portugais ou Français ne se pose jamais (de savoir si un Suisse peut faire le job ou pas)
      Mais faire du buisness en Afrique dans les mines d’or et de diamants sa ne dérange pas la Suisse (là il n’y a plus de protection du marché etc)
      Entre ce que rapporte les Portugais aux Suisses ou les Africains (il faut faire le calcul et je peux vous assurer que les premiers ne sont là que
      pour grapiller l’ argent des Suisses contrairement auxpays d’ Afrique).
      Donc la Suisse est pays racistepoint barre

      1. Bonjour Angélo,
        Je pense que vous avez malheureusement une vision assez réductrice de ce qu’est la Suisse. Je ne vois pas plus de racisme ou d’exploitation en Suisse que dans la plupart des pays industrialisés, qu’ils soient européens ou américains.

    67. Bonjour David,

      Tout d’abord je vous remercie ce site et pour les informations qu’il contient.
      J’avais une petite question, pour laquelle je ne trouve de réponse nul part. Je viens d’acheter un appartement en france voisine et je suis résident suisse. Ma copine elle est résidente francaise. Nous souhaitons tout les deux eménager dans l’appartement que je viens d’acheter, sauf que avec mon travail, il faudrait que nous prenions de nouvelles dispositions pour que je puisse changer de résidence ( étant le seul directeur résident en suisse de la société). le processus risque de prendre jusqu’à 6 mois. Par conséquent j’aurais souhaité savoir, si pendant c’est 6 mois je dors dans mon appartement en france tout en étant résident suisse, est ce légal? normalement on peut passer dans une résidence secondaire jusqu’à 180 jours par année si je ne me trompe pas. Est ce juste?
      je vous remercie d’avance pour votre réponse.
      Cordialement,
      Leo

        1. Bonjour David, superbe article, merci pour toutes ces informations.

          Je viens d’accepter un poste à Genève et nous nous posons cette question avec ma femme chinoise.

          Sauf erreur, en tant que frontalière, elle ne pourra pas chercher de travail en Suisse à moins d’avoir vécu 6 mois en zone frontalière. Sauriez vous me confirmer que si nous décidons de loger en Suisse elle pourra chercher immédiatement un emploi à notre arrivée ?

          Aussi j’ai déjà fait la demande de permis G, puis-je faire en parallèle une demande de permis B ? Est-ce possible d’avoir les deux, ou d’annuler le G ?

          Enfin, je considère important le fait que mes enfants (ou moi-même) puissions à terme obtenir la double nationalité, et que ma femme puisse devenir Suisse si elle le désire, et j’étais surpris de ne rien lire à ce sujet dans l’article. C’est un gros point positif pour la résidence non ?

          Finalement est-ce possible de me procurer votre livre en dématérialisé ?

          Merci encore !

          1. Bonjour John,
            Merci pour votre message.
            Concernant votre femme, si elle n’a pas une formation supérieure ET un métier qui est en tension, elle n’a aucun chance d’avoir le permis de travail dans la configuration que vous décrivez.
            En revanche, avec un permis B, elle pourra accéder au marché de l’emploi sans problème.
            Si vous êtes de nationalité suisse, la question du permis ne se pose pas bien sûr. Si vous faites les démarches pour le devenir, c’est que vous êtes forcément résident, ce qui signifie que votre femme aura de toute façon le droit de travailler.
            Pour le livre en dématérialisé : il n’est pas disponible sur Kindle, mais il l’est sur d’autres suppports via cette plateforme (celle de notre éditeur).
            Sinon vous pouvez le commander au format papier sur notre propre store.

            1. Bonjour, j’habite en France as 2 min de Bâle. Ça me désespère de lire les commentaires du style « l’argent n’es pas important, mieux vaut vivre dans le pays pour lequel on travail etc… »

              Moi je leurs répondrai que non.pourquoi payer plus cher quelque chose qui en coûte moins ???et c’est tout as fait normal que les gens regarde l’argent.les gens s’installent là où c’est le plus économique pour eux.par exemple dans mon village où j’habite, la population suisse ne cesse d’augmenter car coût du logement moins cher , habite as 2min de Bâle etc… il ne faut pas oublier que énormément de suisse vivent en France.les frontaliers son dans leurs bon droits , il on raison de profiter des avantages des pays voisins. Pourquoi sans privé ??? La suisse ne m’intéresse pas , mais malheureusement le coût du logement en France du côté suisse es très cher. Pour conclure je dirais que chaque personne fait comme il l’entend.

            2. Bonjour,
              C’est un point de vue. Bien sûr qu’on a le droit d’acheter moins cher, que tout le monde est dans son bon droit et que chacun fait comme il l’entend.
              C’est juste un état d’esprit. Dans la culture suisse, le rôle de l’individu dans la société est réellement important. C’est la raison pour laquelle il est important de s’impliquer localement (dans des associations par exemple) quand on arrive et qu’on réside en Suisse. On va regarder de quelle manière vous contribuez à la vie locale, ce que vous apportez. Alors certes, en étant frontalier, la contribution par le travail est effective, mais elle trouve une contrepartie avec le salaire. S’il n’y a que ça, l’image que vous donnerez n’est pas forcément celle d’une personne très impliquée. Dans l’esprit des locaux, la Suisse vous intéresse suffisamment pour y travailler mais pas assez pour consommer un minimum.

    68. Bonjour,
      Merci pour ce très bon article.
      J’ai récemment eu une offre pour venir travailler à Genève, mais si je l’accepte mon mari devra quitter son travail.
      J’ai 3 enfants en très bas âge.
      Nous pensons donc plutôt être frontalier que résident.
      Avec 3 enfants quelles sont vos recommandations lamal ou cmu?
      Merci

      1. Bonjour Sophie,
        Il est très difficile de répondre en l’état sans avoir plus d’informations. Si vous passez à la LAMal et que votre mari n’est pas assuré en France, alors vous devrez tous passer à la LAMal ce qui revient beaucoup plus cher que la CMU. Et ce point n’est que le sujet financier. Il faut également idéalement prendre en compte l’état de santé etc. Dans mon livre, quasiment un chapitre est dédié à ce sujet.
        Pour apporter une réponse concrète à votre demande, je vous propose de contacter notre partenaire à travers notre service gratuit, qui vous renseignera.

    69. Bonjour David, merci pour cet article.
      Je vous explique ma situation assez particulière.
      Je suis français, vis en Autriche depuis 2 ans et a la possibilité d’avoir un poste en téletravail proposé par une entreprise genèvoise.
      Est-ce possible d’être frontalier dans ce système un peu particulier ? Merci pour votre aide !
      Pierre N.

      1. Bonjour Pierre,
        Oui bien sûr. Mais cela pose quelques problèmes, au niveau des assurances sociales principalement.
        Jusqu’à la fin de l’année, des accords ont été passés entre la Suisse les pays limitrophes, mais au-delà les problèmes qui interviendront sont ceux décrits dans ce post.

    70. Bonjour , la grosse difficulté en Suisse est à mon avis, que l’offre en matière d’alimentation est très faible, peu diversifiée. Moi qui ne consomme que des produits d’agriculture biologique, quelle frustration en Suisse , pas de biocoop, pas d’eau vive , pas de bio sauf en grande surface et a la ferme et tellement cher …

    71. Bonjour,

      J’ai été frontalier habitant à Annemasse et je suis maintenant résident à Genève. J’imagine que ma situation est spécifique, mais j’ai été assez surpris de lire certaines parties de votre analyse. Notamment :

      – Assurance maladie :
      Les primes pour frontaliers sont très inferieures aux primes pour résident, qui plus est, avec la franchise la plus basse (300 Fr) et le choix de se soigner en France ou en Suisse.
      Ma situation quand j’étais frontalier : environ 200 Fr de prime mensuelle, 300 Fr de franchise annuelle, remboursement à 90% au-delà, possibilité de bénéficier du réseau de santé suisse (par exemple, très facile d’obtenir un rendez-vous chez un spécialiste type ophtalmologue ou rhumatologue)
      En tant que résident : environ 350 Fr de prime mensuelle, 2500 Fr de franchise annuelle, c.-à-d. qu’en pratique je paie la totalité de mes frais médicaux (sauf gros souci), et zéro remboursement possible en France
      L’avantage aux frontaliers est énorme, aussi bien en termes de choix que sur le plan financier.

      – Logement : il est extrêmement compliqué d’acheter à Genève (les appartements commencent a 1 million et les maisons a 1,8 millions). Même si l’on y parvient, il faut payer les intérêts du crédit hypothécaire sur plusieurs décennies et la taxe sur la valeur locative (jusqu’à plusieurs milliers de francs mensuels) qui est sans commune mesure avec les impôts locaux français. On reste donc locataire le plus souvent, avec la aussi plusieurs milliers de francs de loyer mensuels. Tandis qu’en France, il me semble que 80% des couples de frontaliers sont propriétaires de leur logement, ce qui réduit drastiquement la facture.

      – Impôts : comme évoqué dans l’article, on paie beaucoup d’impôts en Suisse. Mais l’impôt frontalier est particulier car c’est un impôt résident simplifier (une sorte de forfait) qui est très avantageux. A titre personnel, je suis passé de 15% à 20% de taux moyen d’imposition en déménageant à Genève, ce qui représente plusieurs milliers de francs par an. Je réduis ma facture en faisant des rachats de cotisations LPP, mais évidemment ce n’est plus de l’argent disponible.

      – Education : à Genève, je dirais qu’il faut comparer les écoles publiques du canton soit à l’école privée en Agglomération d’Annemasse (dont le tarif est raisonnable et ou beaucoup de parents sont frontaliers) soit l’école publique des zones moins denses de France voisine. Et pour l’instant je ne vois pas de différence flagrante entre les deux, a part peut-être le fait que les classes soient plus petites à Genève.
      Je trouve qu’il est trompeur de comparer les résultats scolaires au niveau national, sachant que la France est un pays bien plus grand avec des départements très défavorises mais aussi un certain élitisme, tandis que la Suisse est plus homogène.

      – Transports : c’est souvent un gros problème pour les frontaliers effectivement (sauf en période de COVID !). Mais dans certains cas, la situation peut être favorable aux frontaliers : Annemasse->Eaux Vives prend 8 minutes en Leman Express, ou bien 20-25 minutes en vélo avec la voie verte (qui est très confortable, sans circulation automobile, sans feu rouge etc).

      – Culture et intégration : Comme dit en commentaires, l’intégration est plus facile dans une grande ville internationale comme Genève. Mais en contrepartie, ce n’est pas vraiment la Suisse, on se retrouve très facilement entre étrangers (tout comme on est entre français en France voisine), la différence culturelle n’est pas tres marquée, etc. Il se trouve qu’il y a beaucoup de français dans mon entreprise et je ne me sens pas mieux intégré non plus depuis que je suis résident.

      1. Bonjour Charles,
        Merci pour votre commentaire plus qu’appuyé !

        De manière générale, le post ne concerne pas Genève mais la Suisse en général, avec effectivement quelques spécificités cantonales il est vrai.

        Concernant l’assurance maladie, l’avantage va en effet clairement aux frontaliers. Comme la prime ne fait que baisser depuis plusieurs années, c’est encore plus intéressant. L’avantage est encore plus net pour les familles nombreuses.

        Concernant l’impôt sur le revenu, il n’est prélevé à la source que dans quelques cantons. Et dans le cas de l’impôt à la source, c’est en général beaucoup plus pénalisant sur le plan fiscal que pour les résidents sauf si vous faites une rectification.

        Education : il y a à l’évidence des disparités cantonales et locales, mais je maintiens qu’une comparaison avec la France doit être faite : l’étude PISA permet de mesurer les différences entre les pays, elle sert à ça, et on peut affirmer que globalement le système est plus efficace et de meilleure qualité en Suisse qu’en France.

        Transports : oui vous avez raison les cas que vous mentionnez ne sont pas si pénalisés que cela.

        Culture : encore une fois, je ne vise pas spécifiquement Genève mais les grandes villes. Genève est clairement à part, mais Lausanne, Neuchâtel, Berne restent très suisses. Et dans ces villes les différences culturelles restent selon moi marquées, en tous les cas beaucoup plus marquées qu’à Genève. Pour ce qui est de l’intégration, il est important selon moi de privilégier des amitiés et contacts avec des locaux ou étrangers vivant sur place. Et d’éviter ses pairs au maximum pendant plusieurs mois, pour éviter le risque de se retrouver en “meute” 😉

    72. Bonjour,

      J’habites en Alsace du Nord, j’ai la possibilité de travailler pour une société installé près de Schaffhausen dans le canton de Zurich. Je pensais pouvoir bénéficier du statut de travailleur frontalier en lisant vos différents articles sur le sujet. Mais selon l’employeur Suisse cela n’est pas possible, qu’en est il vraiment?
      Merci à vous pour votre aide.

      1. Bonjour Patrick,
        Vous pourriez habiter Stockholm et avoir le statut de frontalier 🙂
        1. Soit vous pouvez rentrer chez vous tous les jours, auquel cas vous aurez un statut de frontalier “normal”.
        2. Soit vous ne pouvez pas rentrer chez vous tous les jours, et vous devrez rentrer une fois par semaine. Dans ce cas, vous pourrez donc avoir le statut de frontalier et devrez dormir la semaine sur place. C’est ce qu’on appelle des frontaliers “semainiers”.
        L’entreprise peut en revanche ne pas vouloir recruter de frontalier. Mais c’est un choix, rien ne vous interdit de l’être.
        Du coup vous êtes dans la situation 1 ou 2 ?

        1. Bonjour, je suis dans la situation 2, est-ce que je dois faire une déclaration spécifique pour être imposé à la source en Suisse ?

          merci.
          Gauthier

    73. J’ai actuellement une proposition de travail à Zurich, mais l’employeur exige que l’employé soit résident. Je suis prêt à m’installer, au moins partiellement, au sens ou ma femme resterait en France (pays de Gex). J’aurais voulu savoir les conséquences d’un tel choix sur:
      1. Mes droits à la retraite
      2. La taxe de plus-value à payer si je vends dans quelques années ma résidence principale actuelle (Achetée en 2000) en France
      Alternativement, si vous avez des gens qui fournissent un service de conseil sur ce domaine, je suis intéressé.
      Merci de votre retour, et aussi de maintenir cet excellent site.

    74. Bonjour,

      Merci énormément pour cet article. Je suis étudiante en droit et voudrais m’installer en Suisse plus précisément Genève à la fin de mes études (pour exercer le métier d’avocat). Les droits sont ils similaires ? L’équivalence sera t elle longue et complexe ? J’ai pensé comprendre que oui puisque la Suisse fonctionne avec des cantons et ne fait pas parti de l’UE ni de l’espace Schengen.

    75. Bonjour M Talerman,

      Cet été je déménage de la Belgique dans région proche de Genève. Mon projet est de travailler comme infirmière frontalière à Genève. J’ai entamé le processus de reconnaissance de mon diplôme d’infirmière, obtenu hors EU, et j’ai eu une lettre de CRS où ils confirment que j’ai fait des démarches nécessaires concernant la reconnaissance de mon titre professionnel étranger, et que je recevrai une décision de reconnaissance d’ici 1-2 mois.
      Puis je déjà postuler chez des employeurs pour une poste?
      Un éventuel emploi déterminerait plus précisément notre déménagement, dans le sens de trouver la solution la plus adéquate pour l’éducation de mes enfants, mais aussi pour un accès physique rapide à mon futur poste transfrontalier.
      Merci beaucoup.

      1. Bonjour Ema,
        Vous pouvez tenter de postuler mais selon moi, sans l’autorisation cela risque de freiner le recruteur, vos chances sont minces. L’idée serait ici de donner une indication dans vos documents quant au délai, mais bon…

    76. Bonjour Monsieur Talerman

      Je fais une étude de la demande concernant les places en crèche autour de la frontière Suisse ou en Suisse. J’ai le projet d’ouvrir une micro-crèche 24h/24h et 7j/7j (2022) spéciale horaire atypique: nuit, week-end, jours fériés, ouverte pour les entreprises qui souhaitent réserver des berceaux et aux particuliers.
      Par conséquent, je souhaite savoir si des parents et des entreprises seraient intéressés par ce type de structure et dans quel secteur géographique.

      Merci beaucoup

    77. Bonjour,
      Merci pour cet article. Nous sommes un couple de Français avec un bébe, actuellement au Quebec, nous envisageons de nous rapprocher de la France et de nous installer potentiellement en Suisse. Vous avez mentionné la couverture sociale de santé, c’est notre point sensible. Avec une bonne couverture santé (peu importe le coût) est ce que l’accés aux soins est facile? Avoir accés à un pédiatre et un médecin de famille par exemple ou faut-il systématiquement passer par les urgences? Est ce que la prévention est de mise comme en France, un medecin fera t-il facilement des tests avant de formuler un diagnostique, ou plutôt a l’americaine, tant que vous tenez debout tout va bien). Merci pour ces précieux renseignements!

      1. Bonjour Nat,
        Oui l’accès au soin en Suisse est assez facile, mais le coût est très élevé. La couverture maladie étant financée à 100% par vous, il y a une forme de responsabilité qui s’installe. Avec une bonne assurance (franchise basse), vous serez bien couverts mais il y aura toujours une quote-part de 10% des frais (avec un maximum des frais à votre charge de CHF 700.- par an).
        Enfin, si vous avez un état de santé qui nécessite par exemple des traitements lourds, alors il vous est possible d’être exempté de l’obligation de l’assurance maladie.

    78. Bonjour Mr Talerman,
      Tout d’abord je vous remercie pour le travail que vous faites et votre disponibilité.
      Pourriez vous svp m’aider un peu?
      Je suis française et originaire de la région lyonnaise.
      Je travaille dans le canton de Vaud près de Lausanne depuis quelques mois et j’ai loué un appartement sur place et obtenu un permis B. Je rentre chaque week-end près de Lyon où je possède un appartement.
      Je suis prélevée à la source tous les mois en Suisse et Je n’ai aucune idée si je paie trop ou pas assez d’impôts, je crois même que je n’ai même pas à faire de déclaration??
      Je paie environ 250 chf par mois d’assurance maladie avec une franchise de 2500 chf annuel.
      Je n’ai pas spécialement envie de vivre en France la semaine et devoir faire des kms, des bouchons etc pour aller travailler car je suis vraiment à côté du travail. Je ne sais même pas quelle est la ville française la plus proche de Lausanne??
      En revanche je m’interroge sur le statut de frontalier « semainier » dont vous parliez?
      Je crois qu’en rentrant tous les week-ends en France j’en fais partie?
      Mais quel est l’interêt pour moi d’avoir ce statut? Puis je gagner quelquechose sur l’assurance maladie?
      Et quelles sont mes obligations vis à vis de la France? De la Suisse? Des impôts? J’avoue être un peu perdue et je ne suis pas certaine de bien faire les choses.
      Sinon je vais donner mon avis de française installée depuis quelques mois en Suisse.
      Je vais dire qu’il ne faut absolument pas généraliser et comme de partout vous pouvez tomber sur des gens formidables comme sur des gens détestables.
      J’ai des collègues Suisses qui discutent facilement avec moi et avec lesquelles on plaisante beaucoup et d’autres avec lesquels c’est beaucoup plus difficile.
      Je trouve tout de même que pour l’instant c’est quand même assez difficile de se faire des amis etc. C’est clair que la mentalité est un peu différente.
      J’ai été aussi assez étonnée de payer pour tout et n’importe quoi par exemple refaire une attestation de résidence à la commune ( petite impression papier 15 secondes )= 20 chf etc etc des petites choses comme cela que l’on ne retrouve pas forcément en France où je crois l’on s’est beaucoup habitué à ne pas payer grand chose.
      Et à l’inverse très étonnée d’avoir achetée une télévision pour moitié moins chère que ce qu’elle coûte en grande surface française.
      Bref je n’ai pas encore assez de recul mais pour l’instant je ne regrette pas mon choix.
      J’ai aussi remarqué que lorsque je mettais mon adresse en France j’avais systématiquement des refus des employeurs, même pas un entretien donc je pense qu’être sur place facilite beaucoup les choses.

      Merci Mr Talerman pour votre retour.

      1. La mentalité est peut-être différente, mais elle n’en ne sera que fiable, contrairement à des fausses amitiés. En faisant preuve d’une intégration active, vous n’imaginez pas ce que vous allez gagner !
        Concernant les papiers à payer : d’une part, vous n’en réclamerez pas tout les jours, et d’autre part, ce pays “apprend” la responsabilisation suprême contrairement au pays d’assistanat qui se dégrade (suivez mon regard)
        Restez en Suisse, votre vie long terme vous remerciera =)
        Le jour ou elle perdra de sa nature, la question se (re)posera 🙂
        Au plaisir

    79. Bonjour,

      Je travaille en Suisse depuis bientôt deux ans et j’habite en France. Je souhaiterais me rapprocher de mon travail et j’envisage d’aller habiter en Suisse. Cependant, lorsque j’ai exercé mon droit d’option pour l’assurance maladie, j’ai choisi le régime français. Etant donné le caractère irrévoquable de cette décision, est-ce que cela pourrait m’empêcher de m’installer en Suisse ?

      Merci d’avance pour votre réponse

      1. Bonjour Clara,
        Votre question est très intéressante. Dans la mesure où vous changez de statut (vous passez de frontalière à résidente), vous changez de régime de fait et devrez vous affilier à la LAMal pour résident. Vous avez donc totale liberté et cela ne peut donc vous empêcher de vous installer en Suisse.

    80. Bonjour,
      merci pour toutes ces informations. Je voudrais donner mon point de vue et susciter un nouvel article sur les impôts des “français venus s’installer en Suisse avec un permis B ou C”. en effet, le choix de la qualité de vie est indéniable, MAIS cela coûte cher!!!
      en effet, peu de gens en parlent mais dès qu’on a un peu de fortune et des revenus importants, on est taxé énormément.
      Pour rappel, la Suisse est un des seuls pays à avoir l’impôt sur la fortune et il n’est pas “négligeable” quand on regarde dans le détail (car c’est dans le détail qu’est le diable).. par ailleurs si vous avez ouvert un livret ou une assurance vie avant d’arriver, ATTENTION c’est taxé comme revenu!!!
      si vous avez un peu d’immobilier, ATTENTION c’est taxé!! et les déductions sont très très limitées quand on regarde les calculs en détail.
      donc avec une famille de 3 enfants, travaillant à Genève et habitant dans le canton de Vaud, on douille, sans parler de l’assurance maladie prise au minimum: 1250 cHF/mois et des franchises de 3000 CHF qui vous dissuadent d’aller chez le médecin.. bref faites bien attention avant de vous installer en Suisse – hâte de lire une analyse plus détaillée avec un peu de fortune, un peu de foncier, un peu de capital etc…

      1. et c’est vrai, il n’y a pas de taxe d’habitation, mais un système différent: imposition pour les propriétaires sur la valeur locative de tous les biens immobiliers dans le monde: donc la Suisse estime que chaque propriété rapporte des loyers et ils sont taxés. c’est donc loin d’être un paradis fiscal. on se rapproche plutôt d’un enfer fiscal… n’oublions pas que Genève est socialiste..

        1. Merci pour votre commentaire mais il est incomplet. Si un loyer théorique est en effet calculé sur le plan fiscal, il faut également tenir compte de l’intérêt de la dette qui vient en déduction, ainsi qu’une partie de l’amortissement du bien.
          C’est comme cela que ce dispositif fonctionne et est équilibré sur le plan fiscal.
          Si vous mettez en avant uniquement la charge de la valeur locative, c’est sûr que cela peut paraître désavantageux. Ce qui n’est clairement pas le cas ici.

          1. Bonjour , merci pour votre article vraiment complet .

            J’envisage de quitter la région parisienne pour devenir frontalier et travailler sur Genève .
            Je suis boulanger pâtissier , que penser vous de ce secteur d’activité ?
            Vais-je pouvoir trouver un emploi sans trop de difficulté ou , les offres ce font rares ?
            Merci de votre réponses
            Cordialement

            1. Bonjour,
              Il faut chercher, par exemple en regardant les offres d’emploi et les sites web des entreprises qui vous intéressent.
              Je sais qu’à une époque Migros et Coop recherchaient des boulangers mais je ne saurai pas vous dire ce qu’il en est actuellement.
              Dans tous les cas, n’abandonnez pas un poste sans avoir la certitude d’avoir le nouveau, et ne déménagez pas non plus sans être sûr que vous aurez une opportunité.
              Jetez un oeil sur nos services si vous souhaitez être mieux armé pour vos recherches d’emploi (le marché est très concurrentiel et les entreprises suisses exigeantes).

    81. Bonjour Monsieur,
      Pourriez-vous me dire si je peux recevoir le statut de travailleur frontalier tout en : habitant à Paris, travaillant pour un employeur à Genève, en faisant de 20 à 40% de télétravail et donc 1 ou 2 nuitées à Genève par semaine ?
      Je vous remercie dès lors,
      Gmvq

    82. Bonsoir David,
      Bonsoir à tous.

      Merci pour ces articles fort intéressants.

      J’ai une interrogation et ne trouve malheureusement pas d’information fiable.

      Qu’en est-il d’un permis G frontalier hebdomadaire dans un premier temps si on décroche un emploi en Suisse, que l’on souhaite et que l”on rentre bien tous les week-end en France mais que l’on souhaite vivre 5 jours de travail en Suisse?
      -Où déclare t-on l’adresse “Suisse”? est-ce uniquement sur l’honneur?
      -Peut-on loger par exemple chez l’habitant (type airbnb) ? Est-ce “légal” et est-ce que ça supprime cette garantie de loyer par exemple?
      Quelles sont généralement les options utilisées par les nouveaux arrivants?

      ça peut être effectivement un peu stressant de tout concilier d’un coup notamment en prenant un nouvel emploi!

      Merci et excellente soirée,
      BAM

      1. Bonjour,
        Le permis frontalier “semainier” permet en effet de résider la semaine en Suisse, mais il est en général assez difficile de trouver un logement avec ce type de permis.
        Il faut déclarer votre vraie adresse, mais cela peut être dans un 1er temps l’hôtel en Suisse. Possible de loger chez l’habitant.
        Si vous n’êtes pas le locataire principal, pas besoin de garantie de loyer.

    83. Bonjour,
      Voilà ma situation : Je suis née en Suisse, et j’ai habité en Belgique, et maintenant j’habite en Espagne, et depuis peu de temps, je suis indépendante, c’est-à-dire à mon compte ( en Freelance).
      Je suis Agent Immobilier, et j’ai aussi un diplôme de lithothérapeute.
      J’ai deux enfants en bas âge, mais au moment de les inscrire à l’école, ils demandent des millions de choses, ce qui nous a fait nous décider de retourner en Suisse.
      Ma question est : Quelles sont les démarches pour que je garde mon statut d’indépendante (Freelance)? Ou est-ce que je dois tout recommencer ? En sachant que je vais voir si je vais habiter en France ou en Suisse ?
      Je vous remercie pour votre réponse,
      Chloé.

      1. Bonjour Chloé,
        Désolé pour la réponse tardive. Vous pouvez simplement changer votre statut d’indépendante en France en raison individuelle en Suisse. Si vous souhaitez des informations complémentaires ou un accompagnement, nos partenaires peuvent sans autre vous accompagner.

    84. Bonsoir,

      Je me permets de me présenter dans un premier temps. J’ai 29 ans, 2 enfants et ma femme (enceinte du 3 ème)… j’habite aujourd’hui en Bretagne mais la Suisse m’attire fortement pour les années à venir… Petit bémol, j’ai une sclérose en plaque (je préfère le préciser… avec un traitement d’une valeur en france de 19OO euros “Gylénia”).

      Je souhaitais connaître votre point de vue sur le point de départ… car c’est bien la première fois que je souhaite être résident pour un autre pays et je vous avoue que ça créer de l’excitation mais du stress et de l’inquiétude également.

      Avez-vous des conseils ? Ou des personnes que je pourrais contacter directement sur place afin de me conseiller et me guider dans la démarche ?

      En vous remerciant par avance.

      1. Bonsoir,
        Vous comprendrez qu’il est assez difficile de résumer en quelques lignes ce sujet très vaste ! Le seul conseil que je peux vous donner rapidement est le suivant : la Suisse est un pays à part entière, avec une culture spécifique, qui n’a pas grand chose à voir avec les cultures latine ni avec la culture française.
        Pour le reste, je vous invite à consulter les nombreuses pages de ce site ou à vous procurer mon livre “Travailler et vivre en Suisse” !

    85. Bonjour,
      Ca fait quelques années que j’ai de sérieux projets d’émigration en Suisse pour diverses raisons, la principale étant que je ne supporte plus ni la mentalité française, ni la façon dont ce pays est géré. De plus je suis attiré par l’excellence éducative suisse pour mes enfants (j’en ai 4, plutôt jeunes : de 1 à 8 ans).
      Je suis cadre commercial en France et ma femme est médecin généraliste.
      Est-ce que ces métiers sont en demande en Suisse ? Autant pour le cas de me femme je ne me fais pas de soucis, autant pour moi, j’ai un peu peur de ne pas retrouver de job équivalent…
      L’immobilier est une autre source d’interrogation. Ne connaissant pas les niveaux de salaires pour nos jobs respectifs, j’ai du mal à imaginer quel niveau de bien nous pourrions acheter…Nous avons la chance de vivre dans une grande et belle maison mais quand je vois les prix de l’immobilier, j’ai l’impression que c’est quasiment 2x plus cher…

      Je vous remercie par avance de votre aide

      Cordialement
      Guillaume Kiefer

      1. Bonjour Guillaume,
        Pour votre femme, il ne devrait en effet par y avoir trop de difficultés. Vous concernant, cela dépend de votre profil (dans quel secteur êtes-vous cadre ? Quelle est votre degré de technicité ? Quelles langues maîtrisez-vous ? etc.).
        Il me semble difficile de répondre en l’état.
        Pour l’immobilier, les niveaux de prix sont en effet comparables à ce que vous pourriez trouver à Paris dans certains cantons, mais attention, les différences entre les cantons sont très importantes. Il faudrait donc savoir dans quel(s) canton(s) vous envisagez de venir vous installer.
        Si cela vous intéresse, nous pouvons vous accompagner sur ce sujet, nous le faisons régulièrement pour des cadres de grandes sociétés qui viennent s’implanter en Suisse. Contactez-nous ici.

        1. Guillaume Kiefer

          Bonjour David et merci pour votre réponse.
          Je suis cadre commercial dans l’import et la distribution (B2B). C’est un poste relativement généraliste dans une PME, donc je ne suis pas ultra spécialisé dans un domaine en particulier. Ca comprend tout ce qui va avec l’import (mise en conformité, négociation/rédaction de contrat pour la partie achats et ensuite pour la partie vente c’est grosso modo les attributions classiques d’une responsable commercial (Plan d’actions commerciales, marketing etc etc).
          J’ai un background essentiellement juridique mais bon ça reste du droit FR et pas du droit Suisse ! Sinon très bon anglais, mais mon allemand reste très léger. Je comprends vaguement à l’écrit, mais je suis incapable de soutenir une conversation à l’oral. Idem pour l’italien (je comprends à l’écrit, ce que tout le monde peut faire en France j’imagine vu la proximité des deux langues) mais incapable de dialoguer.

    86. Bonjour,

      Je suis parisienne et j’envisage de travailler pour une compagnie à Zurich. Je souhaite rentrer à Paris tous les week end. Pour maintenir le niveau de vie d’un salaire de 105Keuros, quel pourrait être l’équivalent du salaire suisse en résidant en France en tant que frontalier et l’équivalent en résidant en Suisse?
      Pourriez-vous SVP me redonner les grandes lignes de l’impact sur la retraite?
      En vous remerciant par avance.

      1. Bonjour Danielle,
        Il me semble difficile de répondre avec précision sans connaître votre situation personnelle.
        Par ailleurs en étant frontalière en France et travaillant à Zürich, vous aurez au minimum 1h15 de route en partant du principe que vous habitez vraiment à la frontière.
        Les salaires dépendent fortement du secteur d’activité, du canton, des responsabilités etc.
        En fait il faudrait prendre le sujet à l’envers : quelle proposition de salaire vous a-t-on faite (si c’est le cas) ? Ou alors, quel est le niveau de salaire d’un métier comme le vôtre en Suisse. Vous pouvez pour l’estimer consulter les nombreuses ressources de notre page “Salaires en Suisse“.
        Si vous voulez aller plus loin et rentrer dans le détail, nous pouvons prendre en charge cette recherche. Prenez contact avec nous, transmettez-nous plus de détails et nous vous ferons une proposition.
        Au plaisir de vous lire !
        Pour ce qui est de la retraite, lisez notre page “retraite en Suisse“. En étant polypensionnée (France et Suisse), des accords existent entre les pays. Notamment, les périodes travaillées en Suisse sont prise en compte dans les période de calcul en France, ce qui évite d’avoir des “trous” de cotisation. En revanche, le mode de calcul des retraites des polypensionnés est très complexe, avec des impacts spécifiques sur les assurances sociales, la fiscalité etc. qui rend impossible la généralisation de l’information.

    87. Bonjour,

      Je suis en pleine réflexion pour savoir s’il vaut mieux pour moi résider en France ou en Suisse.
      Je suis double national franco-suisse,
      Je suis célibataire et j’ai une fille de 12 ans qui habite chez sa maman. (en France)
      Je viens d’être licencié après plus de 26 ans dans la même entreprise suisse. Je serai donc au chômage dans quelques jours, et j’espère retrouver un emploi sur Suisse.
      Je réside actuellement en France où j’ai acheté un appartement ( dont je paye encore les traites).
      Mon amie habitant en Suisse (elle est propriétaire de son appartement), je me demande s’il ne serait pas judicieux de vendre mon appartement et d’aménager (officiellement 😉 ) avec elle.
      Quelle serait, d’après vous, la meilleure solution (notamment d’un point de vue administratif et financier), en sachant également que je suis pris en charge à 100% par la CMU pour mon diabète ainsi que pour mes apnées du sommeil ?
      Je vous remercie par avance pour votre réponse

      1. Bonjour Franck,
        Difficile de répondre à 100% en l’état.
        Ce qui selon moi peut potentiellement poser le plus de problème, c’est votre santé.
        La prise en charge via la LAMal de vos traitements doit être validé avant tout choix selon moi.
        Dans le cas où cela vous reviendrait cher, il existe spécifiquement pour des situations comme la vôtre des possibilité de se faire exempter de la LAMal mais il y a des conditions strictes et il faudra souscrire une assurance internationale dans tous les cas.
        Concernant l’immobilier, cela dépend de ce que vous voulez faire, si vous voulez louer votre bien, le garder etc.
        A partir du moment où vous résidez en Suisse, la fiscalité change aussi potentiellement selon votre canton de travail et votre situation.
        Pour avoir une idée précise de ce que vous auriez à payer en Suisse, il faudrait faire une analyse fiscale. Nos partenaires le font, c’est un service payant car il faut avoir une idée précise de votre situation personnelle.
        D’un point de vue administratif, je ne vois pas de difficultés particulières, hormis le déménagement qui peut potentiellement être assez pénible selon les biens que vous possédez.

    88. Bonjour, moi je m’y sens bien, chaque situation, expérience est propre à soi même, chacun son caractère et ses jugements ! Il n’y a pas plus de con que dans n’importe quel autre pays, puisque qu’il sont partout :)!! C’est à nous visiteurs étrangers de nous adapter aux pays et pas l’inverse.. Règle d’or !! Bref débat sans fin…
      Me concernant, je m’interroge sur un point qui il le semble n’es pas abordé.. Actuellement permis G je veux devenir résident permis B, qu’est ce qu’il me sera plus possible de faire faire en France ? Acheter un bien immobilier ? Continuer de rouler avec ma voiture française en Suisse ? Me désinformer devant BFM TV ??! 🙂
      Merci pour votre aide
      Thomas

      1. Merci Thomas pour votre témoignage.
        Ce qui changera : l’assurance maladie, les véhicules qui vont en effet changer de plaques, la fiscalité selon le canton où vous travaillez…
        Dans mon livre, j’ai un chapitre complet sur le sujet, difficile d’aborder de manière exhaustive le sujet sans connaître votre situation !
        Toujours possible de s’informer auprès des médias étrangers quand même 🙂

    89. Bonjour,
      Ma famille habite en bretagne et pour ma part je travaille à geneve depuis 5 ans. Je fais les aller/retour tous les week end.

      Je voudrai prendre le permis B et me prendre une location dans le canton de Vaud.
      De ce que je comprends, rien ne va vraiment changer au niveau impot, alloc des enfants… Je vais devoir declarer mes impots en France comme en suisse.

      Combien de jours dois je rester en suisse par an avec le permis B

      Est ce correct ?

      1. Bonjour Mila,
        Je ne suis pas certain de bien comprendre votre message.
        Si vous souhaitez résider en Suisse, c’est en effet un permis B que vous aurez et vous paierez l’impôt sur le revenu en Suisse.
        La condition pour cela est de résider au moins la moitié de l’année en Suisse.

    90. Bonjour

      je souhaiterez avoir des informations concernant la situation d’une personne de nationalité française travaillant et résidant en Suisse ?
      Comment ça se passe au niveau des impôts ? De la sécurité sociale ? Quel permis pourrais je demander ?

      Merci pour votre réponse
      Cordialement

      1. Bonjour,
        C’est très difficile de résumer tout ça en un simple message ! Si vous souhaitez en savoir plus, ce site est plutôt complet.
        Pour avoir une vision encore meilleure, mon livre “Travailler et vivre en Suisse“(Editions Lextenso, 520 pages) a été écrit pour vous !
        Si vous voulez en savoir beaucoup plus et de façon personnalisée, nous organisons régulièrement des Masterclass sur le sujet.
        Au plaisir de vous lire !

    91. Bonjour David,

      Je vous remercie pour votre article qui me paraît très interessant. Je vous écris car je suis actuellement dans un flou complet.
      Jeunes diplômés français d’une école d’ingénieurs sur Paris, ma copine et moi venons de signé un CDI dans des entreprises de construction en Suisse. Le problème est que je vais travaillé à Genève et elle à Lausanne.
      J’avais donc, pour ma part, pour objectif d’être frontalier coté Français. Cependant, le trajet ensuite jusqu’à Lausanne pour ma copine me paraît compliqué. Plusieurs questions me viennent :
      -Quel canton est le plus interessant financièrement pour vivre entre celui de Vaud et de Genève ?
      -Est-ce que payer un loyer à deux en Suisse est équivalent à payer un loyer seul en tant que frontaliers ?

      Nous sommes donc très indécis entre le fait que je vive seul à la frontière et elle à Lausanne, ou alors que nous prenions un logement à deux en Suisse (proche Genève ou proche Lausanne).

      1. Bonsoir Moreno,
        Félicitations pour votre projet !
        Il est quasi impossible de répondre à votre question précisément sans connaître vos revenus, votre situation etc. (je parle de la question concernant le canton financièrement plus intéressant que je comprends comme le canton le plus intéressant sur le plan des impôts, des loyers etc.
        Les loyers ne seront pas deux fois plus élevés en Suisse qu’en France en zone frontalière. Et au-delà des aspects financiers, il y a d’autres aspects pratiques à prendre en considération.
        Je vous propose de prendre contact avec moi directement sur Linkedin : vous pourrez ainsi m’en dire un peu plus. Au plaisir de vous lire !

      2. Bonjour Moreno,

        En tant que jeune diplômé, vous avez une chance extraordinaire de pouvoir partir en couple en Suisse avec une bonne situation professionnelle. La distance Lausanne-Genève ne pose pas de pb. J’habitais Yverdon pendant un certain temps et je travaillais à Genève. Même si le trajet durait 53′, j’avais un train quotidien disposant d’un vrai confort et à l’heure. Rien à voir avec les trains de Paris et Région Parisienne que j’ai connus.
        De mon côté, j’avais opté de faire le “long” trajet alors que mon épouse travaillait à Lausanne (donc 25′ pour elle soit en voiture, sans en train). Mais il existe d’autres solutions en particulier des villes/villages entre Lausanne et Genève qui disposent aussi de gares.
        Concernant les impôts, je n’ai pas vraiment vu de différences notables avec mes amis Genevois, en tout cas rien que m’ai poussé dans un canton ou un autre.
        Un collègue français vient de quitter Annecy pour s’installer à Nyon (entre Lausanne et Genève) pour justement travailler facilement à Lausanne ou à Genève. Il ne regrette absolument pas car il était fatigué de ces bouchons incessants pour passer la frontière, et ce dès 6h30…..)
        Quand on est jeune comme vous et qu’on a la chance de vivre dans un nouveau pays, profitez en pour essayer d’apprendre/comprendre/adopter une nouvelle culture et de ne pas faire comme certains de mes collègues français qui crachent sur la Suisse car cela ne ressemble pas à la France…Ils sont d’ailleurs frontaliers..
        Autre point : les règles se durcissent en Suisse. Pour un poste, l’employeur privilégiera un résident ce qui était beaucoup moins le cas il y a 4 ou 5 ans (cas encore vécu il y 2 mois avec une collègue française qui postulait pour un poste en Suisse et qui pourtant travaille déjà en Suisse mais est frontalière).
        Enfin, quant à l'”intégration” en Suisse, il suffit de pratiquer des activités hors du travail et vous rencontrerez beaucoup de monde et beaucoup de Suisses d’origine étrangère. A mes yeux, c’est assez extraordinaire et passionnant de pouvoir rencontrer autant de nationalités dans un si petit pays.
        Dernier point : si vous vivez en Suisse vous serez surpris par bien des choses en particulier le calme et la sécurité. Pas d’antivol sur les motos, etc. même si le risque 0 n’existe pas bien sûr. Ce mode de vie est très reposant à bien des égards….

        Bonne chance pour la suite.

        1. Beau témoignage,
          “comme certains de mes collègues français qui crachent sur la Suisse car cela ne ressemble pas à la France…Ils sont d’ailleurs frontaliers..”
          >> la frontalie se dégrade plus vite que ce que l’on veut faire croire de la France elle-même, et à tout point de vue

    92. Bonjour Monsieur,
      En tant que professeur, je souhaiterais vivre en suisse avec ma famille de six personnes. Donnez toutes les informations pouvant m’aider svp.
      Cordialement,
      M.Eric

    93. Bonjour,
      Je suis frontalier genevois, divorcé, administrateur-associé d’une entreprise via une holding.
      J’ai cru comprendre que lors de la vente de mes actions, je serai fortement imposé par la France; ce n’est pas le cas si je réside sur Genève (apparemment ça dépend des cantons ?).

      Le canton de Vaud m’intéresse fortement de par sa qualité de vie.

      Par la suite, si je transmets à mes enfants, ils seront moins imposés en habitant Genève (qu’en est-il si ils habitent Vaud svp ?).

      Je cherche désespérément des conseils Franco-Suisse depuis quelques temps mais……

      En effet, je souhaiterais optimiser ma transmission mais je ne sais pas si il est plus pertinent d’aller sur Genève ou Vaud ?

      Mon idée serait de vendre ma résidence principale en France, acheter mon logement principal en suisse en devenant Resident.

      Merci pour votre aide.

      Bien à vous.

    94. Bonjour David,

      connaissez-vous les certificats de formation continue tel que le CAS de l’Ecole des Hautes Etudes Valais? Quelle serait leur atout dans un CV, quel apport à l’employabilité d’un français (avec une éducation initiale en France). Dans mon cas il s’agit de la cyber sécurité, mail il en existe dans la santé, l’éducation, l’informatique, la mécanique, etc.. Merci d’avance et j’espère que la réponse sera utile à d’autres lecteurs également.

      1. Bonjour Simona,
        La question à se poser est de savoir si ces formations sont reconnues par la profession. Je ne saurai pas vous répondre précisément pour votre activité, mais vous invite fortement à contacter vos pairs travaillant sur place et à leur poser la question.

    95. Bonjour David,
      Voilà un article extrêmement intéressant.
      Je fais partie de celles qui sont convaincues qu’il vaut mieux résider en Suisse que d’être frontalier si on souhaiter y travailler.
      En revanche, je pense que le système est un peu pervers dans le sens où pour trouver un travail il faut justifier d’un domicile en Suisse et que pour trouver un logement il faut pouvoir justifier de bulletins de salaire.
      Savez-vous s’il existe des solutions pour se domicilier en Suisse sur du court terme? ex: logement meublé, résidence apparthotel, etc.
      Cela permettrait d’obtenir le sésame permettant de travailler.
      Qu’en pensez-vous ? Quels seraient vos conseils?
      Merci pour votre réponse et continuez à animer le site de façon aussi constructive.
      Murielle

      1. Bonjour Murielle,
        Se domicilier à un endroit alors que ce n’est pas le cas est un début de relation basée sur un mensonge. Je vous le déconseille fortement.
        Si dans votre activité on vous demande systématiquement une résidence, c’est que les employeurs n’ont a priori pas de difficultés à trouver de personnes sur le marché local ou bien que pour le poste en question, elles préfèrent recruter des locaux.
        Dans ce cas, vous avez plus qu’intérêt à mettre en place d’autres techniques de recherche d’emploi, et surtout répondre moins aux annonces (je suppose que votre observation est issue des annonces publiées).
        Je vous invite à écouter l’épisode 22 de notre podcast, j’aborde explicitement ce sujet.

    96. Bonjour David,

      superbe article, et superbe site au passage.

      J’aurai une “petite” question. Je suis actuellement résident français, ayant un permis G. Je ne travaille plus en suisse, j’ai monté mon entreprise de transport en France. J’aurai aimé avoir votre avis d’expert, en matière de domiciliation d’entreprise. En effet, j’aimerai domicilier ma SAS en suisse, avant pourquoi pas peut être, d’ici quelque années, le grand saut pour notre famille aussi.
      Avez vous des avantages et inconvénients sur ce sujet ? Des modalités ? est ce une “bonne idée” selon vous ?
      `
      par avance, merci de votre réponse

      cdlt

      Alexis GARNIER

    97. Bonjour,

      J’ai une question sur le statut frontalier.
      Il est supposé rentrer chaque semaine. Savez-vous quels risques il encourt s’il ne rentre pas aussi régulièrement ?

      Je vous remercie par avance.

      Pauline

    98. Effectivement, bel article, complet et solide dans ses arguments. Il faut savoir aujourd’hui tirer profit des systèmes et legislations de non plus un , mais plusieurs pays à la fois. Croyez-moi, c’est ce qui permet la réelle rentabilité aujourd’hui. Je vous invite à vous intéresser à la notion de bi-localisation. propre, efficace, hyper rentable. POur pendant et après vos business.

    99. Bonjour David,
      J’espère que vous êtes toujours par là. Mon ami travaille en Suisse depuis de nombreuses années, a un studio dans le canton de Bern pour la semaine. Il a un permis C. Sa compagne et leur fils vivent en Alsace. Il est étranglé par les impôts, j’imagine parce qu’il est considéré comme célibataire sans charge.. Ayant eu une promotion il doit se rapprocher de l’arc lémanique, du coup il cherche un appartement en France voisine imaginant que tout coûtera moins cher, notamment les impôts ou il imagine du coup pouvoir déduire sa famille à charge. J’aimerais le meilleur pour lui, tous le monde le conseille et il ne sait plus quoi faire. MERCI. Paulette

    100. Bonjour,

      Je souhaiterais savoir où je vais payer mon impôt sur le revenu. Je vais vivre en France, je serai en déplacement la semaine sur la Suisse francophone et italophone et mon entreprise de rattachement est située dans le canton de Zug.

      Merci pour votre réponse.
      Simon

    101. Bonjour et merci pour cet excellent comparatif,

      j’envisage actuellement un retour en Suisse (Lausanne ou Genève) après 15 ans passés en région parisienne. Autant, il y’a quinze ans, célibataire et sans enfants avec un bon salaire de débutant (autour des 80kCHF), la question fiscale était vite répondue, autant je me pose la question maintenant avec 2 enfants et mon épouse qui n’a pas d’activité rémunérée.
      Vous pouvez aborder ce cas rapidement? De ce que j’ai pu lire et comparer dans les barèmes et malgré l’arrivée du “splitting” et avec un futur salaire estimé entre 140k et 180kCHF, j’ai l’impression que fiscalement, ce serait quand même plus avantageux en France (3 parts fiscales, pension alimentaire et déductions pour cause d’aide aux parents en difficultés) ???

      Pourriez-vous me dire que je me trompe?

      1. Frédéric,
        Il est absolument impossible de répondre en l’état sans avoir une vision globale de votre situation.
        Ca se calcule, et tout doit être pris en compte (revenus du conjoint, patrimoine, déductions possibles etc.).

    102. Bonjour,
      Je suis frontalier semainier depuis 3 mois presque et mon entreprise et autres collègues (qui ont l’air d’être content de mon travail et intégration) me mettent un peu la pression. On me demande souvent si je compte emménager et résider en Suisse prochainement. Je leur dis que je ne suis pas prêt pour plusieurs raisons, et ça ne dépend pas que de moi car j’ai une famille.
      Je lis beaucoup que le salaire frontalier est souvent moindre qu’un résident.
      Est-ce déplacé, si jamais je leur confirme que je vais m’installer en suisse avec ma famille, de réévaluer mon salaire?
      Merci

      1. Belle initiative est bravo ! Par contre en effet ça se prépare 🙂
        Je pense qu’il y a confusion : un frontalier semainier est un frontalier qui dort en Suisse la semaine et rentre chez lui le week-end. Je pense que vous êtes dans la catégorie des frontaliers plus “traditionnels” d’après ce que je peux lire.
        Ce que vous lisez sur les salaires n’est pas forcément juste. Selon le type de poste que vous avez, c’est l’inverse (pour les postes à haute responsabilité les frontaliers sont mieux payés que les locaux par exemple en moyenne).
        Le fait de vous installer en famille a des implications importantes, surtout si vous venez en famille. Quel est le métier de votre femme ? Quel âge ont vos enfants ?

    103. Bonjour.
      Je suis bien semainier, je rentre tous les WE.
      Je n’ai pas un poste à haute responsabilité. J’ai un poste technique dans le domaine de l’aéronautique donc très régulé ce qui implique certaines responsabilités dans un sens aussi mais je ne suis pas directeur ou manager etc.
      Ma femme est auxiliaire de vie sociale et mon petit vient d’avoir 3 ans.

    104. Bonjour,
      Je refais mon post car il y des coquilles qui se sont glissées dans le précédent.
      Ma famille et moi vivons en région parisienne et avons pour projet de nous installer en Suisse.
      Notre enfant a 4 ans ma question est de savoir si c’est facile de trouver un mode de garde d’enfant ( Sortie d’école, babysitting, etc…)

    105. Bonsoir,

      J’ai lu la totalité des commentaires alors maintenant j’ai deux questions. Je suis française, résident en France, j’ai un enfant en primaire et je souhaite m’installer en Suisse pour y trouver ensuite un emploi. Sauf que sans travail, pas de logement et vice versa… mais j’ai eu au téléphone 2 agences immobilières qui m’ont affirmés pouvoir louer sans contrat de travail si je paie une année de loyers complète ainsi que les 3 mois de garanti, donc 15 mois de loyer à sortir d’un coup… qu’en pensez-vous ? Est-ce légale ?
      Et concernant mon enfant, pourrais-je le scolariser même avant de demander un permis de résidence ?
      D’avance merci

      1. Bonjour Marina,
        Je vous déconseille fortement de payer un an de loyer à l’avance, pour la simple et bonne raison que vous n’avez pas la certitude d’avoir un job.

        Il est probable que si on vous demande d’avoir un permis de résidence, c’est probablement que votre métier est moyennement ou peu recherché et qu’il y a des personnes disponibles sur le marché ET qu’il est probable que vous cherchiez principalement à travers des réponses aux annonces.
        Concernant la scolarisation : tant que vous ne résidez pas sur place il vous sera pratiquement impossible de le scolariser.

    106. Bonjour,

      Je réitère mes questions car celles-ci semblent ne pas avoir été prises en compte : j’ai projet de m’installer en Suisse avec mon enfant.
      Première question : la proposition de certaine agences immobilières de payer l’année de loyer est t-elle l’gale ?
      Deuxième question : mon enfant peut t-il être scolarisé en Suisse même sans domiciliation ?

      Merci d’avance

      1. Les commentaires de ce site sont modérés a posteriori, car nous sommes responsable du contenu. Nous contrôlons donc 100% des commentaires avant publication. Nous avons répondu à vos questions dans votre commentaire précédent.

    107. Bonjour,

      Je ne sais pour quelle raison vous modérez à deux reprises mon commentaires alors que le but ici est d’avoir des informations complémentaires à votre article que j’ai pris le temps de lire car intéressant mais il semblerait que mes questions dérangent…
      Dommage d’avoir ce genre de réaction ni pro ni sérieuse en supprimant les questions furtivement sans donner aucune explication alors que vous semblez avoir réponses à tout… finalement ça décrédibilise tous vos articles et votre sérieux.

      Cordialement

      Marina

      1. Comme annoncé, quand vous postez un commentaire, il n’est pas publié tant que nous ne le validons pas, ce qui explique un délai.
        Cela évite d’avoir de la publicité, des commentaires haineux ou parfois insultants.
        Nous estimons au contraire que c’est ça être pro. Je ressens une certaine frustration de votre part quant au délai, mais c’est notre manière de fonctionner.
        Si vous voulez que ce soit plus rapide ou immédiat, je vous invite à vous rendre sur Facebook. Je vous laisserai apprécier la justesse de l’information que vous aurez. Chez nous, c’est plus long mais la réponse est sérieuse. C’est un peu l’état d’esprit ici en Suisse : on préfère être attentif à la qualité.
        Belle journée

    108. Tout d’abord merci pour tout vos articles ! Je suis Suisse, né à Genève, travaillant à Genève séparé avec deux enfants d’on un ou j’ai la garde total. Je n’arrive plus à me loger à Genève et je prospecte pour acheter un appartement en France afin de pouvoir offrir une chambre à mes deux enfants. Je suis très inquiet par ce changement de pays en 2022 après tous ce qui c’est passé et ce qui ce passe encore aujourd’hui sur le plan économie politique, Covid etc….. Pensez-vous qu’il aujourd’hui il est encore avantageux d’acheter en zone frontalière où vous mieux rester à tirer à langue à chaque fin de mois à Genève ?

      1. Merci Sébastien pour votre commentaire ! Votre question est très difficile à traiter de manière complète et objective tant les paramètres sont nombreux. Je pense qu’il faut parier sur la richesse de la région (Suisse et France). Cette richesse, c’est pour moi une richesse économique, avec un vrai dynamisme.
        En période difficile, on sait qu’il est plus compliqué de trouver un emploi quand on est frontalier que résident. C’est un point à prendre en considération si vous optez pour un changement de pays.
        Côté France, vous ferez aussi des économies sur l’assurance maladie en optant pour la LAMal frontalier, beaucoup moins chère que la LAMal pour les résidents, du moins actuellement.
        Sur le plan de la stabilité politique, j’avoue que la France peut inquiéter vue de Suisse mais ce n’est pas si terrible et après tout rien ne doit être considéré comme définitif !
        Si vous n’arrivez pas à vous en sortir sur Genève, un achat en France peut être une bonne option. Dans tous les cas, vous aurez au moins un investissement dans un bien immobilier. Et si vous souhaitez par exemple revenir en Suisse dans quelques années, vous pourrez toujours louer ce bien et en tirer des revenus qui couvriront peut-être une partie du prêt.

    109. Merci, Cela est vraiment précieux d’avoir des conseils avisés.
      Ma situation est la suivante : Je travaille en Suisse depuis 7 ans maintenant et titulaire du permis G dans la région de Bâle.
      Mon ami est suisse et je pense emménager avec lui en Suisse dans les prochains temps.

      Je me remets cependant en questions concernant mon travail et envisage une éventuelle reconversion professionnelle qui ne m’ouvrirait pas droit au chômage en France (sauf si validation par commission de mon projet de reconversion).

      J’ai lu cependant que pour les résidents suisses, les démissions peuvent ouvrir droit au chômage dans certaines conditions (notamment cotisation à Assurence chômage suisse depuis plus de 12 mois et résidence en Suisse). Est-ce que si je déménage en Suisse et démissionne ou me fais licensier avant le délai des 12 mois en Suisse, pourrais-je toucher le chômage en Suisse ? Je me demande car je cotise bien en suisse via mon salaire de frontalier pour assurance chomage depuis 70 mois environ mais la condition de résidence en suisse de plus de 12 mois ne serait pas remplie.

      Que se passerait-il si je suis licensier ou si je démissionme avant la période de 12 mois d’installation en Suisse ?

      Merci d’avance pour votre réponse éclairée sur ce sujet.

    110. Bonsoir,

      Merci beaucoup pour toutes les informations de l’article. Je m’excuse si mon français n’est pas tout à fait parfait, je suis espagnol et j’ai été accepté pour un emploi dans le canton de Vaud. J’ai la possibilité de travailler en Suisse ou en France, bien que ce ne soit pas la raison principale de mon changement d’emploi, je voudrais me renseigner sur les impôts. Par exemple, vivant en Suisse et avec un salaire de CHF 80’000/an, je pense que j’aurais les dépenses mensuelles suivantes :

      AVS/IV/EO: CHF 353.30
      AVS : 73,33 CHF
      NBU: CHF 95.99
      KTG : CHF 30.00
      Caisse de pension: CHF 367.38
      Précompte mobilier : CHF 907.91

      Ainsi, un salaire mensuel de CHF 6’660 brut correspond à un salaire net de CHF 4’838, duquel il faut soustraire les dépenses courantes. Si j’habitais en France, je comprends que la seule chose qui change serait le prélèvement de 5% du salaire brut :

      Précompte mobilier : CHF 299.97

      Dans ce cas particulier, quel montant d’impôt dois-je payer en France ? Je comprends que beaucoup de choses doivent être prises en compte, mais du point de vue de la fiscalité uniquement, quelle est la meilleure option ? Merci beaucoup d’avance pour vos commentaires.

    111. Bonjour,
      Puis-je être frontalier avec une adresse de résidence en ile de france et séjourner 1 a 2 nuits par semaine en Suisse à l’hôtel par exemple ?
      Et si oui quel serait le regime fiscal et social auquel je pourrais prétendre ?
      Merci de votre aide et de vos précieux conseils !
      Vincent

      1. Oui sans problème, vous serez ce qu’on appelle un frontalier semainier.
        Pour le régime fiscal, vous serez soumis à l’impôt à la source dans tous les cas.
        Pour le régie social, c’est la même chose que pour les frontaliers qui rentrent tous les jours.

    112. Bonjour,
      Vous spécifiez des opportunités dans le domaine de l’enseignement du français aux étrangers mais sans préciser.J’ai prévu de revenir vivre en France après 20 ans d’enseignement à l’étranger. J’ai une possibilité de vivre près de Bâle. Vu les conditions dans l’enseugnement en France, je me pose la question de me tourner vers la Suisse. Les opportunités sont-elles limitées à la Suisse francophone?Merci d’avance!

    113. Ravie d avoir immédiatement intégré la Suisse et d y résider. Je vais de découvertes en découvertes selon mes implantations géographiques. Excellents sont les rapports avec les autochtones en prenant le temps d écouter et de comprendre leur raisonnement.
      La face cachée de l iceberg…dans le secteur où je travaille…une population étrangère d adultes en reconversion professionnelle sachant à peine s exprimer en français malgré les examens exigés. Une population présente très nettement pour des boulots purement alimentaires. Je m explique : un irrespect total, un savoir vivre et savoir être inexistants. Les consignes sont vaguement appliquées, totalement négligées dès lors que l on tourne le dos, voire ouvertement devant vous.. Un m enfoutisme débordant. Les employeurs débloquent des fonds pour des evenements festifs qui, dans les sondages aupres du personnel , laisseront paraitre un sentiments de bien être et de situations plus que confortables. Mais le fond, les valeurs à appliquer sur le lieu de travail s etiolent dangereusement au profit d un personnel qui semble bien s amuser. Oui, il y a des choses qu on ne voit pas de l extérieur, oui, la Suisse est en pleine mutation. Non, ce n est pas un discours défaitiste, non ce n est pas un raisonnement et constat isolé . Debattu avec des autochtones, dénué je tiens à le préciser, de tout parti politique. Les incivilités font rage et enveniment un professionnalisme dégradé, dénué de conscience. A ce jour je me demande quelles sont les vraies priorités si ce n est l urgence, combler des postes pour éviter l effondrement de certains secteurs où la mains d oeuvre est indispensable. On en arrive donc à ces situations où beaucoup se complaisent fortement, dans des discours au ton douteux peu emprunts de culture helvétique. C est semble-t-il dans l ère du temps.
      Comment trouver encore du plaisir à travailler en Suisse en tentant de véhiculer des valeurs humanisantes…

      1. Merci Sorg,
        C’est un problème que je soulève depuis 7 ou 8 ans : le vieillissement de la population nécessite de faire appel à la main d’oeuvre étrangère massivement et se posera très bientôt la question de l’identité suisse. Un problème de vieillissement que les politiques suisses ont copieusement ignoré des décennies durant. Car le problème de fonds vient de là…

    114. Bonjour,

      J’ai une question à laquelle je n’ai pas trouvé de réponse, même sur les sites des organismes officiels suisses (et même dans votre livre que j’ai acheté).

      Je vais très probablement travailler en Suisse dans les prochains mois, mais ma famille restera encore en France (mari et enfants). Je dormirai en Suisse la semaine (sur 4 jours/4 nuits), parfois aussi le week-end (10 par an maximum), et on passera des vacances en Suisse de temps en temps (mais aussi en France ou ailleurs en Europe).

      Je ne sais pas quel permis demander : le frontalier G ? le résident B ? Je passerai plus de 180 jours par an en Suisse car 4 jours x 52 semaines ça dépasse 180 jours (même en retirant des vacances). Et comme parfois je resterai le week-end ou des vacances, je ne rentrerai pas toutes les semaines en France comme un frontalier semainier.
      Idéalement, je pense qu’il faut que je demande le permis B pour être dans les clous.
      Sachant qu’à moyen terme, l’idée c’est que toute la famille déménage en Suisse.

      Mais, à court terme, je me demande si on peut légalement être résident en Suisse tout en étant marié à quelqu’un qui réside en France ?
      Pour les impôts ça veut dire aussi 2 résidences dans le couple, dans 2 pays différents, je n’ai aucune idée de si c’est faisable ou pas !? Comment remplir la déclaration d’impôts en France ? N’y aura-t-il pas de bug ? Un couple marié peut-il avoir 2 résidences différentes et vivre officiellement vivre dans 2 pays différents ?

      J’espère que ma question est compréhensible !
      Merci en tous cas pour votre livre et votre site internet avec les vidéos.

      1. Bonjour Isa,
        Les situations que vous décrivez (conjoint qui habite en France et l’autre en Suisse) est tout à fait possible et les impôts ont l’habitude de gérer cette situation sans aucune difficulté. Il existe de nombreux cas où il est possible de faire des déductions etc. mais cela dépend de votre situation.
        Pour le permis, un permis G semainier ou B de résidence est tout à fait possible. Les impacts sont au niveau des assurances sociales et potentiellement des impôts selon la situation. Contactez-moi sur Linkedin, nous proposons des services pour ce type de situation si vous voulez aller plus loin et de façon plus personnelle.

    115. Merci pour votre article qui est très intéressant pour une Suissesse comme moi qui a toujours habité et travaillé en Suisse et qui parfois s’étonne de l’image que l’on se fait des Suisses tous riches et obéissants. Comme beaucoup de mes compatriotes francophones je regarde souvent les chaînes de TV françaises, y compris les débats qui sont croustillants entre autre en ce moment sur la réforme de la retraite, les grèves…. Je pense qu’il est utile qu’en Suisse la retraite est à 65 ans et le temps de travail de 40 heures au minimum avec 4 semaines de vacances en moyenne et des grèves quasi inexistantes. Je pense que c’est des points importants à prendre en compte avant de décider de s’établir en Suisse. Le système politique suisse est très différent, il est basé sur la négociation de tous les partis. Cela explique peut-être une partie de nos différences culturelles. La France a un tout autre fonctionnement basé plutôt sur le clivage de la pensée et de l’extérieur semble attendre beaucoup du gouvernement et peut paraître comme de l’assistanat. En Suisse le gouvernement est moins aidant, aucune prime pour aider les citoyens face à l’inflation. Il n’y a pas de bon ou de mauvais système, mais juste une grande différence de mentalité. Et il faut en avoir conscience pour prendre des décisions.

    116. Bonjour, merci de votre attention.
      J’avoue que je n’ai pas tout lu vos écrits sur le sujet mais je ne sais pas s’il est mentionné la mésaventure qui vient de m’arriver.
      Je viens de rentrer en France après + de 20 ans passés en Suisse, comme “résident”. J’ai consciencieusement suivi tous les protocoles pour être inscrit auprès de pôle emploi. J’ai recherché mes anciens employeurs pour leur demander l’attestation employeur internationale, j’ai scanné toutes mes fiches de salaires des 4 dernières années pour obtenir le certificat U1 de la caisse de chômage suisse et faire mon dossier pôle emploi. Tout cela demande pas mal d’énergie. (D’autant que j’étais en arrêt maladie)
      Aujourd’hui PE vient de me dire que comme je n’étais pas frontalier de toute façon je n’aurai pas droit à des allocations de la part de Pôle Emploi. Est ce que le fait d’être frontalier ou pas ne devrait il pas être plus mis en avant, (déjà de la part de Pôle Emploi)?
      Il me semble que durant toute mes démarches, commencées alors que j’étais déjà en Suisse, jamais je n’ai lu “si vous n’êtes pas frontalier vous n’aurez pas d’allocation chômage en France”.
      Certes Pôle emploi peut être utile pour l’accompagnement pendant la recherche d’emploi mais sachant qu’il y a plein de moyens via les petites annonces de trouver un emploi ça devient moins urgent et moins stressant de faire toute ces démarches si on sait d’avance qu’on ne sera pas indemnisé.
      Merci de m’avoir lu. Bien cordialement, Laurent

      1. Bonjour,
        Alors ça ne changera pas grand chose à votre situation mais si vous aviez lu mon livre, vous le sauriez, j’ai un chapitre dédié sur ce point. C’est ue question de droit communautaire, cela concerne une bonne partie des pays de l’UE / AELE : vous ne pourrez bénéficier des prestations chômage d’un pays qu’à partir du moment où vous avez travaillé au moins un jour dans le pays. Ainsi, vous pourrez tenir compte des périodes travaillées dans l’autre pays de l’UE/AELE (avec les bons documents en effet). Il y a d’autres conditions mais là au moins vous avez l’explication.
        Pour les frontaliers, c’est un processus différent.

    117. Bonjour,

      Suite à une rupture conventionnelle, j’ai demandé l’aide ACRE du pole emploi (France) pour créer ma propre société. Je sais que si on passe au statut salarié en France, l’aide ACRE sera recalculée et révisée forcement à la baisse.

      J’envisage travailler en suisse et je me demande si une activité salariale en suisse (ou en étranger plus généralement) sera prise en compte par pôle-emploi pour le calcul de l’indemnité ?

      Auriez-vous une idée sur ce genre de situation ?

      merci d’avance

      1. Bonjour,
        Il faut simplement déclarer à Pôle emploi tous les mois vos revenus : s’il sont inférieurs à votre indemnité, Pôle emploi vous versera la différence. Si ce montant est supérieur, il ne se passe rien. Communiquer bien avec eux et soyez transparent, c’est ça qui est important !

    118. Bonjour,

      Je réside actuellement en Belgique. J’ai trouvé un emploi dans une entreprise en Suisse. Cependant, puisque mon métier permet le télétravail, je prévois de rester en Belgique et de travailler à distance pour l’entreprise suisse.

      Dans ce cas, à quel pays devrais-je payer mes impôts? Combien devrais-je payer en impôts? Y a-t-il des points particuliers auxquels je devrais faire attention?

      Pourriez-vous également me donner des informations sur les aspects de la sécurité sociale?

      Je vous remercie d’avance pour vos conseils et j’attends avec impatience votre réponse.

      Cordialement,

    119. Bonjour,

      Je suis belge et je vais habiter en France dans un premier temps et travailler dans le canton de Vaud. L’agence intérimaire m’a dit que je pouvais choisir d’être imposé en France ou en Suisse. Mais ce que j’ai pu lire sur le canton de vaud c’est que la taxation est obligatoire en France.

      Est-ce exact ?

      Merci

      1. Bonjour Noelle,
        C’est plus compliqué que cela. L’explication se trouve sur notre page “impôts en Suisse“, dans et sous le tableau.
        A moins que cela ait changé récemment, vous n’avez pas le choix de la taxation à la source dans le canton de Vaud, cela dépend du temps de trajet “domicile – travail” et donc de la distance. Voir le lien.

    120. Bonjour David,
      merci pour vos réponses, que je trouve trés bien équilibrés,
      voici ma situation, je suis cadre dans le privé en France, en discussion pour un post en suisse à Bale, mon salaire en france 150000, en suisse ils me proposent 185000, est ce une bonne affaires ?
      frontalier ou résident ? que sera le meilleur statut pour moi,
      marié avec deux enfants scolarisé, ma femme ne travaille pas

      merci de votre réponse

    121. Bonjour,

      Tout d’abord merci pour toutes ces informations très complètes et le temps accordé à répondre à l’ensemble des commentaires.
      Pour ma part, voici ma situation et j’aimerai connaitre la faisabilité de notre projet.
      J’ai une offre d’emploi dans le canton de fribourg, j’aimerais m’y installer avec mes enfants pour qu’ils puissent suivre la scolarité suisse.
      Néanmoins mon mari étant fonctionnaire est-ce que mon mari est obliger d’avoir un permis B ou peut-il être frontalier ? Nous aurions deux logements. Un à fribourg et l’autre en frontière.
      Est-ce légal ? Nous n’aimerions pas être en difficulté par manque de connaissance.

      Merci

      1. Bonjour,
        Vous pouvez tout à fait avoir deux logements différents. C’est ensuite au niveau des impôts et des assurance sociales qu’il faut gérer la situation, mais rien de très compliqué. Si vous avez un projet en Suisse ou que vous vous y installez, mon livre, Travailler et vivre en Suisse (éditions Lextenso) vous sera utile et les problématiques que vous mentionnez y sont décrites 🙂

    122. Bonjour,
      Je souhaiterais partager ma situation avec vous et si vous pouviez svp m’éclairer sur les risques de ma situation.

      Je suis de nationalité Suisse et je suis depuis 1 an en location en France voisine. A ce jour, je ne me suis pas annoncé au service de la population française et souhaiterais savoir à quels risques je m’expose et quelles seraient les conséquences.

      Aussi, je souhaiterais acquérir un appartement sur France, dans un 2ème temps, en résidence secondaire mais y vivre plus de 180 jours /an. Quels seraient les problèmes auxquels je m’expose avec cette configuration?

      Etant en phase de décision, je souhaiterais votre avis et conseils. Merci beaucoup.

      1. Bonjour Sébastien,
        Contrairement à la Suisse, vous n’avez pas obligation de vous annoncer à la commune.
        En revanche je vous invite à contacter le service des impôts dont vous dépendez.
        D’un point de vue l’assurance maladie, comment êtes-vous assuré ?
        Sinon sur les aspects fiscaux, je vous propose de vous mettre en relation avec spécialiste qui saura répondre à vos questions.
        Si cela vous intéresse faites-moi signe et je vous transmets les coordonnées par email.
        Belle journée
        David

    123. Bonjour,
      Je suis de nationalité Suisse vivant à Lausanne avec la possibilité de travailler pour une des agence du groupe située à Bâle. J’ai résidé 30 ans dans un département français et je souhaiterais revenir habiter en zone frontalière.
      Sachant que je suis célibataire sans enfants. Quel serait à votre avis le lieu de résidence le plus avantageux (France ou Suisse) en tenant compte des 2 grosses dépenses que représentent le loyer et les primes d’assurance en tant que résident à Bâle ?
      Bien que les impôts en France soient élevés, le bilan global en France n’est-il pas plus intéressant ?

      Merci de votre retour

      1. Bonjour Cédric,
        En général, pour répondre à cette question de manière sérieuse, cela prend un peu de temps !
        Si votre critère est le coût, attention à bien prendre en compte le coût des transports – et la fatigue.
        Pour l’assurance maladie, le coût est le même dès lors que vous êtes frontalier. Et en effet le coût de l’assurance maladie en tant que frontalier est moindre que pour les résidents.
        Côté loyer vous paierez moins cher en France.
        Au doigt mouillé dans votre cas il est probable qu’une installation en France soit plus intéressante. Mais il faudrait également tenir compte de l’aspect fiscal que je ne connais pas pour les résidents dans le canton de Bâle.
        Je fais en général des simulations pour mes clients, mais j’ai besoin d’avoir beaucoup plus d’informations 🙂

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