La population suisse a fortement augmenté en 2008 (+1,4%) : c’est la plus forte augmentation de la population depuis une quarantaine d’année. En Suisse, au 31 décembre on comptait donc 7 701 900 personnes. Cette augmentation est très largement due à l’immigration.
Une augmentation principalement due à l’immigration
90% de cette croissance démographique est due à l’immigration (184 300 personnes, majoritairement des étrangers, se sont installés en Suisse en 2008, et 86 100 en sont partis pendant la même période), les naissances en suisses couvrant à peine les décès (76 700 naissances contre 61 200 décès).
Le solde migratoire augmente ainsi de 30% par rapport à 2007, et l’accroissement naturel de 15%.
Selon les statistiques, les travailleurs étrangers sont donc plus nombreux à s’installer en Suisse qu’à en partir.
La population augmente plus dans les villes
En zone urbaine la croissance démographique est plus marquée qu’en zone rurale (+1,6 contre +1%).
Plus de 73% de la population vivait en zone urbaine à fin 2008 (5 665 600 personnes), et la moitié de cette population vivait dansn une des grandes villes : Zurich, Genève, Lausanne, Berne et Bâle.
Les communes suisses dont la population a le plus augmenté en 2008 sont Lachen (+ 3,4%), Bulle (+3,1%), Yverdon-les-Bains (+2,7%), Vevey-Montreux (+2,6%).
A l’inverse, les communes dont la population a le moins augmenté en 2008 sont Grenchen (+0,5%), Schwytz (+ 0,5%) et Neuchâtel (+0,6%).
Tous les cantons suisses ont vu leur population augmenter en 2008, les plus dynamiques étant Vaud, Fibourg, Zurich, Schwytz et Genève.
Comparaison internationale : la Suisse dynamique
Sur le plan européen, la Suisse arrive en 3ème position des pays les plus dynamiques en termes de croissance démographique, derrière le Luxembourg et l’Irlande. La Francea vu sa population augmenter e 0,7%, et celle de l’Allemagne baisser de 2%.
Quelques éléments de réflexion sur l’immigration en Suisse
Ces chiffres montrent bien l’intérêt de l’immigration pour un pays comme la Suisse. Sans elle, la Suisse perdrait chaque année entre 50 000 et 80 000 habitants.
Les chiffres présentés ne tiennent pas compte des travailleurs frontaliers.
Voir le communiqué de presse complet de l’OFS (pdf)
