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Biotechnologies en Suisse : entreprises en difficulté

Les entreprises du secteur des biotechnologies l’avaient prévu en début d’année : 2009 allait être difficile, notamment parce que ces entreprises, dont l’activité principale est la recherche, sont dépendantes des investissements de gros laboratoires pharmaceutiques, qui prennent plus de précautions dans l’allocation de leurs investissements à cause de la crise. Par ailleurs, la recherche d’un médicament prend plusieurs années, et nécessite donc des capitaux sur une durée assez longue.

La plupart de ces entreprises ont basé leurs recherches sur quelques molécules seulement. Du coup, elles sont fortement dépendantes des résultats cliniques. En cas de difficultés (comme par exemple des effets secondaires d’un médicament qui rendent impossible sa commercialisation et qui doivent être contournés), la marge de manœuvre est très étroite.

Pour toutes ces entreprises, la clé de la réussite consiste à trouver une molécule qui soit commercialisable et qui leur permettre de s’affranchir en partie du financement d’autres entreprises, en général de gros laboratoires pharmaceutiques comme Roche, Novartis, Merck… ou a conclure des partenariats avec ces mêmes laboratoires.

Le scénario “du pire” semble malheureusement se réaliser pour certaines d’entre-elles, alors que pour d’autres la croissance continue. Voici donc un état des lieux des entreprises des biotechnologies en Suisse.

Des sociétés bientôt en manque de liquidité

La société Addex, basée dans le canton de Genève, qui travaille sur le développement d’un médicament contre la migraine, a annoncé cette semaine des essais cliniques négatifs. Sa meilleure chance de succès semble actuellement un médicament contre la maladie de Parkinson, financée par le laboratoire américain Merck & Co., mais dont les recherches débutent. A mi 2009, la société avait des liquidités pour un peu plus de 90 millions de francs suisses, et comme elle en dépense 40 par an, il lui faudra rapidement trouver une solution sous peine de banqueroute.

La société Basilea, qui a développé un médicament contre les infections graves de la peau, est en attente d’une décision de la Federal Drug Administration (FDA) aux Etats-Unis pour la commercialisation du médicament. Cette société peut néanmoins bénéficier de financements issus de la commercialisation en Europe d’un médicament contre l’eczéma, ce qui diminue son risque de disparition.

La société Cytos qui faisait des recherches sur les vaccins contre la nicotine et l’hypertension, a également connu cette année des échecs importants dans ses recherches et se trouve dans une situation financière délicate.

Actelion, la société bâloise, déçoit

Actelion , une des “success story” des biotechnologies en Suisse, travaille actuellement sur un médicament contre l’insomnie, Almorexant, dont la recherche est co-financée par GlaxoSmith­Kline. Très prometteurs au début de la recherche, les derniers résultats cliniques ont été très décevants, en particulier à cause d’effets secondaires qui pourraient limiter le nombre de patients qui pourraient prendre ce médicament. La société, implantée à Bâle , n’est pas en difficulté financière, car elle peut s’appuyer sur le médicament contre la tension artérielle pulmonaire (Tracleer) qu’elle a commercialisé et qui lui permet de s’auto-financier en partie. La société dispose enfin de liquiditéa à hauteur de 1,3 milliards de francs.

Une mauvaise nouvelle pour l’emploi en Suisse

L’industrie pharmaceutique est l’un des secteurs en constante recherche d’emploi . Même si les grands groupes continuent à recruter, les difficultés des start-up biotechnologiques en Suisse pourraient ralentir l’emploi de spécialiste par ces entreprises.

source : Le Temps et Travailler-en-Suisse.ch

Voir également :

David Talerman

Spécialiste de l'expatriation et de l'emploi en Suisse, je suis l'auteur du livre Travailler et Vivre en Suisse. Suivez-moi sur Instagram, LinkedIn, Facebook. Suivez notre actualité grâce à notre newsletter.

2 réflexions sur “Biotechnologies en Suisse : entreprises en difficulté”

  1. Bonjour, je suis tunisienne, j’ai terminé mes études en biotechnologie médicales ( BAC +6) dernière diplôme MASTER (Qualité alimentaire biologique)2011 .comment je peux être recruter en suisse dans ce domaine et merci

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