Genève, Vaud, Tessin, Bâle : emploi des travailleurs frontaliers en baisse
Le nombre de travailleurs frontaliers en Suisse a augmenté de plus de 25% en cinq ans (Genève et autres cantons). Alors que d’une année à l’autre il n’était pas rare de constater une augmentation du nombre de frontaliers assez significative (jusqu’à 9%), la progression entre 2009 et 2008 n’a été que de 2%. Au premier trimestre 2009, les frontaliers sont environ 213 500.
Les frontaliers travaillent, pour 75% d’entre eux, dans les cantons suivants : Genève, Tessin, Bâle-Ville, Bâle-Campagne et Vaud.
Au premier trimestre 2009, les travailleurs frontaliers représentaient 4,7% de la population active en Suisse.
53% des travailleurs frontaliers viennent de France, 22% d’Italie, 21% d’Allemagne, et un peu plus de 3% vient d’Autriche.
Les secteurs d’activité où travaillent les frontaliers
Les frontaliers se répartissent dans les secteurs ‘activité de la manière suivante :
Secteur tertiaire : 60%
Industrie : 39%
Les travailleurs frontaliers ont également la possibilité de travailler en Suisse en tant qu’indépendant : 1000 personne avaient ce statut au premier trimeste 2009. La moitié de ces frontaliers indépendants travaillaient dans le canton de Genève.
Le profil des travailleurs frontaliers
Dans la catégorie « Dirigeants et cadres supérieurs », les travailleurs frontaliers sont sur-représentés (i.e. il y a une part plus importante de frontaliers dans cette catégorie que de personnes résidant en Suisse) à plus de 7%.
En revanche, dans les professions intellectuelles et scientifique, les travailleurs frontaliers sont sous-représentés par rapport à la population résidente (11% seulement, contre 19%).
Dans la catégorie « Ouvriers et employés non qualifiés », les frontaliers sont sur-représentés : alors qu’un peu plus de 5% de la population active occupe cette catégorie de postes, les travailleurs frontaliers occupent 15% des postes.
Voir le communiqué de presse de l’Office fédéral de la Statistique
