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Marché du travail en Suisse : perspectives d’emploi pour 2010

news – mercredi 23 septembre 2009

D’après les dernières estimations des experts, l’économie suisse souffrira moins en 2009 que prévu : selon le SECO (équivalent du ministère de l’Economie), le PIB suisse ne devrait se contracter que de 1,7% pour l’année 2009, contre un peu plus de 2,7 prévus initialement.

Ce chiffre, bien que négatif, reflète une économie suisse qui résiste plutôt mieux à la crise que les autres pays d’Europe ou de l’OCDE : par exemple, pour l’ensemble des pays de l’OCDE, la contraction du PIB prévue pour la même période est de -3,7%, et de -2,6% pour les Etats-Unis.

Les experts du SECO expliquent ces résultats par une consommation intérieure qui est restée soutenue, et des investissements dans des programmes de construction. Leur combinaison a permis de compenser partiellement la chute des exportations (estimé à -10% entre 2008 et 2009), et les mauvais chiffres du secteur bancaire et financier.

Cette contraction de l’économie, si elle s’avère, restera cependant la plus importante que le pays aura connu depuis 1975.

 

L’impact de la crise sur l’emploi en Suisse

 

Même si l’économie semble sur la voix du rétablissement, le chômage et l’emploi risquent pour leur part de se dégrader jusqu’à la fin 2010. En effet, le marché de l’emploi réagit toujours avec plusieurs trimestres de retard. En 2009, le taux de chômage estimé est de 3,8%, et il devrait être en 2010 de 5,2% environ, ce qui, pour la Suisse, est un très mauvais chiffre.

 

Les opportunités pour les travailleurs étrangers

 

Dans une conjoncture où le chômage est important, il est très probable que les perspectives d’emploi pour les étrangers s’amenuiseront pour 2010. Cependant, tous les secteurs et tous les profils de candidats ne seront pas touchés de la même manière :

Les secteurs de la santé reste toujours un des plus gros potentiel de recrutement, et pas seulement pour l’année à venir mais pour les années à venir.

Le secteur de l’industrie pharmaceutique et des biotechnologies , bien que touchés également, continuent à recruter.

Le secteur de l’industrie horlogère a connu une brutale chute des ventes, le secteur étant fortement dépendant des exportations. Le recrutement n’est pas à l’ordre du jour, mais les entreprises horlogères ont maintenu pour la plupart leurs investissements engagés et budgétés avant la crise (c’est par exemple le cas de Vaucher Manufactures, Mimotec ou encore Ulysse Nardin).

Des profils spécialisés qui auront moins de problèmes à trouver mais…

 

Les profils spécialisés devraient avoir les meilleures opportunités. Mais dans un contexte économique difficile, les recrutements de profils spécialisés ou de haut niveau sont moins fréquents, et la concurrence est plus rude : certains pays d’Europe, fortement touchés par la crise, voient leurs cadres et spécialistes partir vers des pays comme la Suisse où le marché du travail est plus clément, ce qui augmente la concurrence de bonnes candidatures et permet aux entreprises suisses d’avoir un peu plus de choix.

Plus d’informations sur le site du SECO .

David Talerman

Spécialiste de l'expatriation et de l'emploi en Suisse, je suis l'auteur du livre Travailler et Vivre en Suisse. Suivez-moi sur Instagram, LinkedIn, Facebook. Suivez notre actualité grâce à notre newsletter.

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