On le sait : il existe de nombreux classements d’universités mondiales, chacun prenant en compte tels ou tels critères. Quand on se penche sur ces classements, on remarque qu’il existe pratiquement toujours en tête de classement ou bien positionnées des universités suisses (c’est par exemple le cas avec le classement de Shanghai).
C’est encore le cas cette année avec le classement Times Higher Education 2015, qui passe au crible 400 universités dans le monde.
7 universités suisses sur 12 sont dans le classement
Tout d’abord le nombre d’universités suisses qui apparaissent dans le classement et la proportion interpellent : 7 universités suisses font partie de ce classement des 400 meilleures universités mondiales. Sachant qu’il y a au total 12 universités, on peut simplement constater que près de 60% des universités suisses sont dans le classement. A titre de comparaison, la France compte le même nombre d’universités que la Suisse dans le classement, alors qu’elle a en revanche 74 universités au total, soit un taux d’un peu plus de 9%… L’Allemagne pour sa part a 12 universités dans ce même classement du Times Higher Education, mais compte 103 universités au total, soit un taux de 12,6% environ. Mieux que la France, mais bien moins que la Suisse.
3 universités suisses dans le top 100
Les écoles polytechniques fédérales remportent la mise en se positionnant à la 13ème place pour l’ETH Zürich, et à la 34ème place pour l’EPFL. Voici le classement des universités suisses :
13 – ETH Zürich – Swiss Federal Institute of Technology Zürich
34 – École Polytechnique Fédérale de Lausanne
75 – Universität Basel
103 – University of Zürich
107 – University of Geneva
132 – University of Bern
136 – Université de Lausanne
Les écoles suisses misent incontestablement sur l’enseignement et la qualité de celui-ci pour attirer les meilleurs chercheurs et élèves. Et forcément, les classements mondiaux comme celui du Times Higher Education s’en ressentent.
Les commentaires rédigés par les universités sont révélateurs
Chaque université a dû se livrer à l’exercice délicat de la rédaction de 2 ou 3 lignes résumant l’établissement. Dans la plupart des cas, les établissements ont mis en avant des célébrités ayant étudié dans leurs locaux (on apprend d’ailleurs notamment qu’Albert Einstein a été un élève de l’Ecole Polytechnique fédérale de Zürich). Dans le cas de l’EPFL, ce sont les infrastructures qui sont vantées (250 laboratoires de recherche, 3 000 professeurs…) avec un accent mis sur le fait que les entrepreneurs sont regroupés avec les enseignants et élèves. François Garçon, un universitaire franco-suisse auteur de “Formation : l’autre miracle suisse” nous livre son analyse dans la Tribune sur les commentaires des écoles françaises ayant le meilleur classement : c’est plutôt inquiétant.
source : Times Higher Education
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