PME en Suisse : santé et optimisme pour les années à venir
La Suisse dispose d’un tissu industriel riche, avec notamment des grandes entreprises qui ont installé leur siège européen ou mondial, comme Philipp Morris ou Google par exemple. Dans une récente étude, ces entreprises étaient près de 60% à estimer que l’évolution de la marche des affaires en Suisse sera bonne, voire très bonne en 2010.
Ces grandes entreprises (dont on considère qu’elles ont 1000 salariés ou plus), représentent une partie non négligeable de l’activité et des postes, mais pas la majorité : ce sont effet les PME qui emploient le plus de personnes, et qui sont les plus nombreuses.
Les PME suisses sont en moyenne en bonne santé financière : c’est l’un des résultats d’une étude menée auprès de plus de 1 300 PME suisses, sur l’évolution de leur santé financière entre avril 2009 et avril 2010. C’est bien sûr une très bonne nouvelle pour l’emploi des locaux et des travailleurs étrangers.
Plus des 2 tiers des PME n’ont pas de crédit bancaire
68% des entreprises interrogées n’ont pas recours au crédit bancaire, et utilisent leurs fonds propres, ou des prêts de tiers pour se financer. Parmi les entreprises qui ont sollicité un crédit auprès d’une banque en 2009, 7% ne l’ont pas obtenu (contre 9% l’année précédente).
Des entreprises qui augmentent leur chiffre d’affaires malgré la crise en 2009
En 2009, malgré la crise économique, plus d’un tiers des entreprises ayant un crédit bancaire ont augmenté leur chiffre d’affaires (par rapport à l’année précédente), et plus d’un quart ont augmenté leurs bénéfices.
Des PME suisses qui sont optimistes pour l’avenir
L’étude relève une tendance que nous jugeons positive pour la marche des affaires et pour l’emploi, puisque près de 50% des PME estiment que leur chiffre d’affaires augmentera dans les 3 ans à venir, alors que l’an passé, la teinte était beaucoup plus pessimiste, avec 35% de personnes seulement qui prévoyaient une augmentation.
L’étude montre enfin que le système de financement des PME par les banques semble fonctionner correctement, et qu’aucune intervention de la Confédération n’est nécessaire pour “stimuler” les octrois de crédits, phénomène qu’on a pu observer dans plusieurs pays de l’Union européenne, dont la France.
Tous ces résultats sont une bonne nouvelle, et notamment pour le recrutement de personnel qui trouve dans ces résultats une base solide et favorable.
Source : Enquête sur le financement des PME en Suisse (MIS Trend), fichier pdf