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Pétrochimie : INEOS s’implante à Lausanne

INEOS (pétrochimie) délocalise sont siège à Lausanne en Suisse. L’un des plus grands groupes britanniques,qui occupe la 3ème place mondiale dans la pétrochimie, implante son siège à Lausanne. Le groupe réalise 70% de son chiffre d’affaires à l’étranger, et rejoint la liste des quelques entreprises britanniques qui se sont délocalisées en Suisse. Genève et Zoug sont les cantons qui accueillent le plus d’entreprises du secteur du négoce, et propose de nombreuses opportunités d’emplois aux travailleurs étrangers.

Un choix fiscal, qui permet à INEOS d’économiser 450 millions d’euros

Le groupe pétrochimique britannique INEOS implante son siège social en Suisse, à Lausanne dans le canton de Vaud.

INEOS, qui occupe la 3ème place au niveau mondial dans son activité, annonce clairement ce changement comme étant un choix fiscal, l’implantation en Suisse lui permettant de réduire de manière significative ses impôts : 450 millions d’euros seront économisés d’ici à la fin de l’année 2014.

INEOS réalise 70% de son chiffre d’affaires à l’étranger, et est considéré comme le plus grand groupe privé non côté du Royaume-Uni. Il emploit dans le monde 15 500 personnes, dans 14 pays différents.

La société vient rejoindre d’autres grands groupes britanniques qui ont décidé de quitter Londres ou le Royaume-Uni au profit de la Suisse : le numéro un mondial de la publicité WPP,  Shire (industrie pharmaceutique), certains hedges funds , Mac Donald’s (qui a déménagé son siège européen à Genève en 2009)…

Les cantons de Genève et de Zoug accueillent le plus d’entreprises de négoce

Concernant les matières premières et le négoce, ce sont les cantons de Zoug et de Genève qui accueillent le plus d’entreprises de ce secteur. Malgré la crise, la tendance est à l’augmentation des implantations, et permet à la Suisse, avec plus de 6 000 emplois, de rivaliser avec le Royaume-Uni ou Singapour.

En général très discrètes (elles ne communiquent jamais ou presque jamais leur résultats), ces entreprises sont soit de grands groupes (Glencore étant l’un des plus connus en Suisse, mais aussi Mercuria, Trafigura, Vitol, ou Guvnor) soit des entreprises de taille plus modeste qui sont actives sur des niches, et dont beaucoup se situent à Genève (on les estime à environ 350).

Le secret bancaire est-il une menace pour les entreprises de négoce ?

Avec la fin du secret bancaire en Suisse, une certaine pression est mise sur l’activité des entreprises de négoce en Suisse, dont la discrétion est un des dispositifs qui permet le bon fonctionnement du secteur : en effet, certaines entreprises passent notamment des contrats avec des pays en guerre ou avec des régimes dictatoriaux, et la fin du secret bancaire pourrait rendre difficile le bon déroulement des affaires.

Sources : communiqué de presse d’INEOS (en anglais) et Travailler-en-Suisse.ch

A consulter :  GTSA (Association genevoise du négoce et de l’affrètement)

David Talerman

Spécialiste de l'expatriation et de l'emploi en Suisse, je suis l'auteur du livre Travailler et Vivre en Suisse. Suivez-moi sur Instagram, LinkedIn, Facebook. Suivez notre actualité grâce à notre newsletter.

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