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Réseaux sociaux en Suisse : comment les entreprises les utilisent

Les recruteurs suisses sont peu nombreux à utiliser les réseaux sociaux et le web pour chercher des informations sur les candidats

Les entreprises suisses recrutent-elles sur les réseaux sociaux ? Utilisent-elles Google pour trouver des informations sur les candidats ? Les réseaux sociaux professionnels ou non professionnels : quels sont les plus efficaces pour se faire recruter ? Xing, LinkedIn, Viadeo : quel est le plus utilisé ? Dans l’étude Recruiting Trends de Monster.ch dont nous vous parlions la semaine passée, certaines questions permettent de répondre à ces interrogations.

Encore peu d’entreprises recherchent des informations sur les candidats sur le Web

Dès lors que vous intéressez un recruteur dans une grande entreprise suisse , celui-ci pourra dans certains cas engager des recherches sur votre passé professionnel. Du coup, le Web, vecteur d’information et outil indispensable pour une recherche d’emploi, peut s’avérer être un vrai piège, en révélant des informations que vous n’auriez pas voulu voir étalées au grand jour.

Selon l’étude Recruiting Trends 2010 sur les comportements de recrutement en Suisse,

  • 17,5% des entreprises suisses recherchent souvent des informations sur Google,
  • 14,5% recherchent souvent des informations sur Xing,
  • 6,5% sur LinkedIn,
  • 1,6% sur Facebook.

On constate donc que Google fait mieux que les réseaux sociaux et reste une source d’information importante pour les recruteurs.

Les informations collectées sur les candidats par les recruteurs sont-elles importantes ?

L’étude a également analysé le crédit accordé par les grandes entreprises dans les informations collectées sur Google et les réseaux sociaux professionnels et non professionnels.

Ainsi, les entreprises qui recherchent souvent des informations sur les candidats sur Google ne sont qu’un peu plus de 18% à considérer que cette information est importante.

Elles sont 10,3% sur Xing, 3,4% sur LinkedIn, et 1,6% sur Facebook.

Résultat encourageant, il semblerait que Facebook, en forte augmentation d’utilisation pour les loisirs, reste une source d’information confidentielle pour les professionnels, et ce d’autant que le crédit apporté aux informations trouvées par les recruteurs est faible.

Xing, réseau social le plus développé (et représentatif) en Suisse, reste une source d’information limitée, et ne semble offrir aux recruteurs suisses qu’une information peu importante sur les candidats.

Notre avis

Les faibles résultats (en terme d’utilité pour les entreprises) des informations récoltées sur les réseaux sociaux sont peu étonnants dans la mesure où sur ces réseaux virtuels, l’information diffusée est supposée être contrôlée à 100% par les candidats, ce qui n’est pas le cas de ce qu’on peut trouver sur le web grâce à Google.

Même si les  réseaux sociaux et Internet semblent peu utilisés par les grandes entreprises suisses pour le recrutement (1 grande entreprise sur 5), il ne faut pas pour autant négliger son image sur Internet. Par ailleurs, la tendance ne pourra être que croissante.

Tout candidat qui cherche un emploi en Suisse aura par ailleurs intérêt à se créer un compte sur Xing ou LinkedIn, car cette piste ne doit pas être négligée, car c’est la multiplication des canaux de recherche qui offrira aux candidats le plus de chances trouver un emploi en Suisse. Cette remarque est d’autant plus vraie pour les candidats étrangers (résidents, expatriés ou frontaliers), dans la mesure où la recherche d’emploi se faisant souvent à distance, les réseaux sociaux professionnels sont souvent une source d’informations sur le poste ou l’entreprise très importante.

Enfin, que ce soit sur les réseaux sociaux ou sur le Web en général, il est impératif de contrôler les informations qui circulent vous concernant en mettant en place des régles simples, comme par exemple celle qui consiste à ne jamais mettre sur Facebook votre nom et votre prénom, et d’utiliser par exemple un pseudo (dans la mesure où Facebook est pour vous dédié à un usage non professionnel).

Source : étude Recruiting Trends 2010 (pdf, communiqué de presse), et Travailler-en-Suisse.ch

Plus d’informations :

David Talerman

Spécialiste de l'expatriation et de l'emploi en Suisse, je suis l'auteur du livre Travailler et Vivre en Suisse. Suivez-moi sur Instagram, LinkedIn, Facebook. Suivez notre actualité grâce à notre newsletter.

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