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Recherche d’emploi en Suisse : 30 conseils de pro

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    “Comment faire pour travailler en Suisse ? Comment trouver un emploi en Suisse ? Comment s’organiser pour sa recherche d’emploi?” sont probablement les questions qu’on nous pose le plus souvent sur ce site.
    Pour y répondre, dans cet article, nous allons partager avec vous 30 conseils relativement simples que vous pouvez mettre en œuvre quasi immédiatement.
    Ces conseils sont ceux que nous donnons régulièrement sur nos sites et aux personnes que nous accompagnons dans leur démarche de recherche d’un job sur le marché du travail suisse. C’est un condensé de bon sens et d’expérience à utiliser sans modération.

    1. Ne faites pas savoir Ă  la terre entière que vous ĂŞtes en recherche d’emploi

    Indiquer sur son profil Linkedin ou sur votre CV que vous êtes « disponible » ou « en recherche de nouveaux défis », reviendrait dans la vie réelle à se promener en ville avec une grosse pancarte « je suis chômeur » autour du cou. Je ne sais pas pour vous, mais nous, nous ne trouvons pas ça très vendeur. Alors, bannissez tout de suite ces termes, et indiquez plutôt quel professionnel vous êtes, simplement.

    2. Faites savoir que vous ĂŞtes en recherche d’emploi

    Les esprits vifs auront remarqué que nous disons ici l’inverse du conseil précédent. En fait, il est important de communiquer que vous êtes en recherche d’opportunités professionnelles, mais à certaines personnes de votre réseau. Le réseau, c’est probablement votre meilleure assurance chômage, le moyen le plus efficace qui va vous permettre de (re)trouver un emploi. Concrètement, si dans son réseautage il ne faut jamais dire qu’on recherche un job, il faut toutefois que vos interlocuteurs comprennent parfaitement 2 choses : le professionnel que vous êtes, et ce que vous recherchez (des informations sur une société, sur un secteur, un métier, etc…).

    3. Prenez conscience des différences culturelles entre la Suisse et la France (ou votre pays d’origine)

    Cela vous Ă©tonnera peut-ĂŞtre, mais c’est probablement le conseil le plus difficile Ă  mettre en Ĺ“uvre : prendre conscience des diffĂ©rences culturelles entre votre pays et la Suisse. En effet, si vous recherchez un emploi depuis l’étranger, vous serez rapidement confrontĂ© Ă  ces diffĂ©rences culturelles, très fortes entre la Suisse et la France notamment. Quand on sait que la culture suisse est Ă  certains Ă©gards proche de la culture japonaise, on comprend mieux le fossĂ© qui peut culturellement sĂ©parer un Français ou un Allemand d’un Suisse. Il est en tous les cas très important d’en avoir conscience et d’adapter son comportement en consĂ©quence. Pour cela, ce billet devrait dĂ©jĂ  au moins vous indiquer ce qu’il ne faut surtout pas faire.

    4. Changez votre état d’esprit si vous êtes chômeur

    Nous estimons que la situation de chômage a des impacts psychologiques qu’on n’évalue pas toujours à leur juste valeur, puisque précisément c’est une situation où on se sent en général dévalorisé. Pensez simplement à une chose : les personnes qui n’ont jamais été au chômage sont rares, et celles qui ne le seront pas à l’avenir sont encore plus rares. En clair, cela fait aujourd’hui partie de la vie professionnelle, c’est une étape, mais cela ne doit pas être une épreuve. Se dévaloriser, c’est la double peine.

    5. Prenez conscience que votre pire ennemi, c’est vous

    Dans l’Histoire, les systèmes les plus solides ont tous été démontés ou détruits de l’intérieur. Comme on a coutume de le dire, l’ennemi vient de l’intérieur. Dans votre cas, l’ennemi, c’est vous-même. Alors, épargnez-vous au moins ça, soyez votre meilleur sponsor, votre meilleur fan, relevez la tête et dites-vous que si vous-même vous ne vous recruteriez pas, comment voulez-vous qu’un employeur le fasse ?

    6. Évacuez les mauvais prétextes

    Dans des situations de difficulté, l’être humain a une tendance naturelle a estimer que le problème vient forcément de l’extérieur : trop vieux, trop jeune, secteur en difficulté, frontalier, étranger… Vous allez évidemment trouver toutes les raisons qui expliquent votre difficulté à trouver un emploi, car forcément, cela ne peut pas être vous. La réalité est plus complexe et composée de plusieurs éléments : il y a une part de facteurs extérieurs que vous ne maîtrisez pas et qui vous rendront la tâche plus difficile (par exemple un secteur en difficulté au niveau national), mais aussi beaucoup de facteurs qui dépendent de vous, et vous seul. Alors comme les facteurs extérieurs ne dépendent en général pas de vous, nous vous conseillons de vous concentrer sur ce que vous maîtrisez totalement : vous !

    7. Prenez conscience que les recruteurs ne veulent qu’une chose : trouver le bon candidat

    C’est une autre évidence qui échappe à beaucoup de candidats : les recruteurs ont tout intérêt à trouver le bon candidat. Donc, en clair, votre objectif et celui de la plupart des recruteurs sont exactement les mêmes ! C’est plutôt une excellente nouvelle, à condition que vous fassiez ce qu’il faut pour que le recruteur juge que vous êtes effectivement le bon candidat (et là, ce sont les 29 autres points de ce billet qu’il faut appliquer).

    8. Dans votre recherche d’emploi en Suisse, adoptez la culture du résultat

    Beaucoup de candidats se réfugient, consciemment ou inconsciemment, derrière une certaine obligation de moyens, et écrivent à outrance des candidatures spontanées ou répondent à des annonces sans forcément se demander si c’est le moyen le plus efficace de trouver un emploi en Suisse. Le schéma psychologique est le suivant « Puisque vous répondez à des annonces, cela matérialise bien votre recherche d’emploi, et ça vous rassure, car vous avez le sentiment de faire quelque chose ». En réalité, la réponse à des annonces est probablement le moyen le plus difficile de trouver un emploi, car il vous met en compétition avec des milliers de candidats potentiels. C’est la logique de l’entonnoir. S’il faut effectivement répondre à des annonces, cela ne doit pas représenter le plus gros ni le principal effort de votre recherche d’emploi en Suisse…

    9. Évaluez l’efficacité de votre CV

    Ă€ l’ère du digital, le CV a encore de beaux jours devant lui. Il reste encore maintenant un document indispensable, que la plupart des recruteurs vous rĂ©clameront. Le fait est que beaucoup de candidats ont des CV qui sont soit inefficaces sur le plan de la communication, soit inadaptĂ©s, au marchĂ© suisse (les recruteurs en Suisse recherchent un niveau d’informations dans le CV qui est en gĂ©nĂ©ral plus important que dans d’autres pays, ce qui a Ă©videmment un impact sur sa structure et sur la manière de le construire), soit le deux. Vous pouvez consulter notre rubrique CV en Suisse pour plus de dĂ©tails, car il est important que vous soyez sĂ»r de l’efficacitĂ© de ce document indispensable dans une recherche d’emploi en Suisse.

    10. Relisez vos certificats

    Nous parlons ici des certificats en Suisse. Ce sont des documents très importants dans le processus de recrutement, et il est important de savoir quel est le degré de fiabilité de vos certificats. Contrairement à ce qu’on dit, les certificats ne sont pas codés, mais plutôt normés : cela signifie que les termes utilisés dans ces certificats répondent à des règles spécifiques que les professionnels RH comprennent, et qui pour autant échappent en général aux employés. Pour savoir où vous en êtes par rapport à vos certificats, consultez ce billet « Certificat de travail en Suisse : 10 choses à savoir absolument

    11. Mettez Ă  jour votre profil Linkedin

    Si vous ĂŞtes Ă©tranger, oubliez Viadeo qui ne sert Ă  rien pour la Suisse, et investissez du temps dans Linkedin si vous recherchez un emploi en Suisse romande, et Linkedin et Xing si vous recherchez un job en Suisse alĂ©manique. Si vous avez dĂ©jĂ  un profil, mettez le Ă  jour, assurez-vous qu’il est attrayant. En particulier, soignez votre photo, insĂ©rerez des prĂ©sentations de votre travail, des articles, etc… Bref, donnez vie Ă  votre profil Linkedin, sans oublier que les recruteurs vont avant tout rechercher des mots-clĂ©s spĂ©cifiques… qui doivent se trouver dans votre profil. Pour vous aider dans cette tâche, vous pouvez consulter notre post “Pourquoi il est important de bien complĂ©ter son profil Linkedin

    12. Vérifiez votre e-réputation

    Qui aujourd’hui n’a pas de compte Facebook ? Qui n’est pas actif sur les réseaux sociaux ? Peu de monde. Alors comme les recruteurs suisses sont de plus en plus nombreux à consulter les réseaux sociaux pour voir ce qui se dit sur un candidat, il est recommandé de faire « le ménage » avant… Depuis plusieurs années, le conseil que nous donnons est le suivant : un recruteur ne doit jamais pouvoir faire le rapprochement entre votre nom et vos photos. En clair, il faut éviter de se faire taguer sur les réseaux sociaux comme Facebook, et avoir un ou plusieurs comptes personnels qui ne mentionnent jamais votre nom… Voici un outil (en anglais) pour vérifier votre e-réputation sur le Web.

    13. Soyez au clair sur votre USP

    L’USP c’est ce qui vous diffĂ©rencie des autres candidats. Si vous pensez qu’il n’y a rien qui vous diffĂ©rencie des autres, alors autant aller vous pendre tout de suite. Plus sĂ©rieusement, nous avons tous quelque chose de spĂ©cifique, et ces diffĂ©rences sont plus ou moins accentuĂ©es et nombreuses selon les candidats et leur technicitĂ©. Prendre conscience de ces diffĂ©rences, c’est dĂ©jĂ  faire un travail sur soi que finalement peu de candidats font. Et un vendeur qui connaĂ®t bien son produit a en gĂ©nĂ©ral plus de facilitĂ©s Ă  le vendre… Surtout, cet USP vous permettra de plus facilement crĂ©er votre “pitch elevator”.

    14. Préparez votre pitch elevator

    Un “pitch elevator”, c’est une prĂ©sentation très courte qui doit donner en très peu de temps une idĂ©e prĂ©cise du professionnel que vous ĂŞtes, et ce que vous recherchez (la notion de « pitch elevator » renvoie Ă  la notion de temps passĂ© dans un ascenseur, pĂ©riode pendant laquelle vous ĂŞtes capable de vous prĂ©senter Ă  une personne qui ne vous connaĂ®t pas). Il faut prĂ©parer ce pitch, l’apprendre par coeur, et ĂŞtre capable de le ressortir au bon moment. Le fait d’être clair sur vos USP vous aidera dans la construction de ce pitch.

    15. Ne soyez pas trop présent, et pas partout

    Les grandes marques internationales comme Apple ou Nike l’ont toutes fait à un moment donné : lorsqu’elles veulent vendre des produits qu’elles estiment de qualité, elles organisent la pénurie, et font en sorte que leur produit ne se trouve pas partout. C’est la même chose pour la recherche d’un emploi : si on vous trouve partout, sur les principaux réseaux sociaux, que vous répondez à trop d’annonces et êtes trop présent chez les recruteurs notamment, cela peut être contre-productif et renvoyer un message d’urgence qui n’est jamais bon quand on recherche un emploi. Ce conseil s’adresse principalement aux personnes qui ont des fonctions de cadre ou des spécialistes.

    16. Prenez contact avec les cabinets de recrutement spécialisés dans votre métier ou secteur

    Si vous êtes un spécialiste et que vous n’avez pas encore contacté un cabinet de recrutement alors vous avez peut-être perdu pas mal de temps. En effet, les cabinets sérieux connaissent en général plutôt bien leurs secteurs et leurs clients, et peuvent vous donner le ton de l’emploi localement. La difficulté réside ici dans le choix du cabinet, et dans le nombre de cabinets à contacter. Concernant le choix, les représentants de la profession sont nombreux, et malheureusement pas toujours sérieux. Le bouche-à-oreille est probablement votre meilleur allier dans ce choix. Quant au nombre, il vaut mieux privilégier la qualité à la quantité. 2 ou 3 cabinets de recrutement différents nous semblent un maximum. Voici une idée de quelques cabinets de recrutement jugés sérieux à travers un article qui dénonce les travers de la profession.

    17. Prenez contact avec des professionnels qui font en Suisse le même métier que vous

    Linkedin, c’est le cheval de Troie qui va vous permettre de rentrer dans les entreprises suisses avant même d’y être recruté. C’est un outil exceptionnel, qui est exceptionnellement sous-exploité par la très grande majorité des personnes qui recherchent un emploi. Linkedin vous permet notamment d’identifier n’importe qui sur la base de son métier : votre objectif à court terme consiste donc à retrouver les professionnels qui font le même métier que vous, ou des métiers proches, afin d’établir un lien. Une fois ce lien établi, vous pourrez ainsi récupérer des informations sur une entreprise, un secteur et vous vous ferez connaître. En revanche, pour que cela soit optimal, il faut in fine rencontrer physiquement les personnes. Internet est pratique pour trouver, pas pour concrétiser. Nous avons décrit dans cet article le processus de recherche d’un professionnel sur Linkedin.

    18. Reprenez contact avec les anciens élèves de votre école qui travaillent en Suisse

    C’est encore Linkedin qui va vous permettre de faire des choses extraordinaires : retrouver des anciens Ă©lèves qui travaillent en Suisse, avec en prime les sociĂ©tĂ©s dans lesquelles ils travaillent. Utile, voire très utile pour amorcer son rĂ©seautage, tout ça en 3 clics, et gratuitement. Pour savoir comment faire cela, nous avons rĂ©digĂ© un article “L’arme absolue pour retrouver les anciens Ă©lèves sur Linkedin“.

    19. Reprenez contact avec les anciens collègues qui travaillent en Suisse

    Vous l’avez deviné, c’est encore Linkedin qui va s’y coller : le principe et les outils sont plus ou moins les mêmes que ceux mentionnés précédemment. Si vous avez perdu de vue vos collègues, Linkedin sera pour sa part resté attentif.

    20. Reprenez contact avec vos références

    Dans la logique du recrutement en Suisse, une référence est une personne dont vous avez communiqué le nom au recruteur qui s’intéresse à votre profil. Cette personne sera, dans la plupart des cas, contactée par le recruteur. Il est donc important de s’assurer qu’elle parlera de vous positivement et objectivement. Un petit contact avec vos références n’est donc pas totalement inutile, pour leur rappeler où vous en êtes et les informer qu’ils pourraient être contactés…

    21. Ne répondez pas seulement aux annonces

    Comme indiquĂ© au dĂ©but de ce post, rechercher un emploi signifie pour beaucoup de candidats rĂ©pondre Ă  des annonces. S’il ne faut pas totalement Ă©viter ce mode de recherche d’emploi en Suisse, il est important de comprendre que c’est probablement la mĂ©thode de recherche la moins efficace. Il est donc important de faire d’autres choses : activer son rĂ©seau et avoir une dĂ©marche de networking, faire des candidatures spontanĂ©es, participer Ă  des salons professionnels. Selon notre perception, et si on prend en compte l’efficacitĂ© des diffĂ©rentes mĂ©thodes de recherche d’emploi, entre 60 et 80% de votre temps doit ĂŞtre consacrĂ© au rĂ©seautage (très important et très efficace en Suisse), le reste Ă©tant Ă  partager entre les autres mĂ©thodes. Certes, nous sommes conscients que votre conseiller ORP ou PĂ´le Emploi vous demandera de justifier votre recherche d’emploi par des postulations (qu’il ne faut pas nĂ©gliger), mais il est de plus en plus admis de prĂ©senter les dĂ©marches de rĂ©seautages qu’on a entreprises.

    22. Exploitez les job boards

    Les job boards sont des outils indispensables pour votre recherche d’emploi en Suisse. Nous voyons plusieurs avantages Ă  utiliser ces job boards : tout naturellement, les annonces, qui sont en gĂ©nĂ©ral nombreuses (mais qui vous mettent en compĂ©tition avec de très nombreux candidats qui voient aussi la mĂŞme offre que vous). Mais aussi le contenu de ces annonces qui permettent notamment de se faire une idĂ©e des termes utilisĂ©s par les entreprises pour qualifier tel secteur ou tel mĂ©tier : lorsqu’on est Ă©tranger, on se heurte parfois Ă  des dĂ©nominations diffĂ©rentes de son mĂ©tier ou secteur qui font que votre CV ne sera pas forcĂ©ment compris ou identifiĂ© dans les moteurs des recruteurs. Les job boards permettent Ă©galement d’identifier les bons mots-clĂ©s Ă  insĂ©rer dans son profil Linkedin. Une recherche approfondie sur les job boards vous permettra de remĂ©dier Ă  ce problème.

    23. Faites une estimation au plus juste de votre futur salaire

    Pour que le processus de recrutement se passe le mieux possible, il est important de connaĂ®tre très tĂ´t une fourchette de salaire pour le ou les mĂ©tiers que vous visez. En Suisse, il peut y avoir des diffĂ©rences de salaires considĂ©rables entre 2 secteurs d’activitĂ© pour un mĂŞme poste, ou encore des diffĂ©rences importantes entre une PME et une multinationale. S’il est toujours prĂ©fĂ©rable de ne jamais parler en 1er dans le cadre d’une nĂ©gociation salariale, il est cependant indispensable de savoir ce que l’on vaut, histoire de juger le sĂ©rieux de la proposition qu’on pourra vous faire. Vous trouverez de nombreuses informations sur les salaires dans notre guide des salaires en Suisse que vous pourrez tĂ©lĂ©charger sur notre page “Salaire en Suisse“.

    24. Identifiez les entreprises clés qui vous intéressent et approchez-les

    Une de vos première tâches doit consister à identifier les entreprises clés. Une entreprise clé, c’est une entreprise potentiellement intéressée par votre profil, et qui vous intéresse potentiellement. La Suisse regorge de multinationales et de PME actives dans de nombreux domaines : il est peu probable que vous ne trouviez pas chaussure à votre pied. Pour les identifier, faites un tour sur Linkedin, sur le site des cantons (par exemple Genève….) ou encore sur notre annuaire des grandes entreprises en Suisse.

    25. Utilisez les bons outils pour bien organiser votre recherche d’emploi

    Organisation, veille, recherche d’offres d’emploi et de petites annonces, applications spĂ©cifiques, rĂ©seaux sociaux professionnels comme Linkedin ou Xing… Le problème aujourd’hui, ce n’est pas tant la disponibilitĂ©, c’est l’abondance. Difficile de dresser une liste, mais nous livrons dĂ©jĂ  ici une sĂ©lection de services Ă  utiliser pour sa recherche d’emploi en Suisse. Et si vous ne voulez rater aucun outil intĂ©ressant, vous pouvez dĂ©jĂ  vous abonner Ă  notre newsletter !

    26. Mettez en place une veille sur les entreprises qui vous intéressent

    Avez-vous déjà essayé de parler d’un sujet que vous ne connaissez pas ? Pas facile n’est-ce pas ? C’est ce qui risque d’arriver si vous ne faites pas de veille sur les entreprises et secteurs que vous ciblez. En particulier, quand vous serez en contact des professionnels de ces secteurs, autant que vous en connaissiez un maximum sur le sujet pour que la discussion soit la plus intéressante possible et aussi pour faire bonne impression. Même chose lorsqu’il faudra écrire une lettre de motivation : difficile de dire quelque chose si vous ne connaissez rien. Alors pour faire une veille, il faut quelques outils. Les alertes Googles sont un bon début, tout comme des outils comme Talkwalker Alerts. Les réseaux sociaux, et notamment Twitter, sont également une mine potentielle d’informations.

    27. Stockez le fruit de votre veille sur Evernote ou Google Keep

    Evernote et Google Keep, ce sont les outils que toute personne qui recherche un emploi doit connaître. Evernote et Google Keep, ce sont les moyens les plus rapides de stocker le fruit de sa veille, avec la possibilité d’organiser les articles récupérés avec des « tag » pour les retrouver facilement ensuite. Evernote et Google Keep, ce sont également des applications mobiles qui permettent, entre autres, de sauvegarder l’article que vous êtes en train de consulter. Il serait trop long de vous parler de ces outils ici, alors je vous invite à regarder le billet que nous avons rédigé sur Evernote.

    28. Sortez de votre isolement

    L’isolement est probablement votre pire ennemi (en dehors de vous-mĂŞme !). Dans la position de recherche d’emploi, c’est prĂ©cisĂ©ment l’inverse qu’il faut faire, sortir, rencontrer des professionnels, se rendre Ă  des after work si vous ĂŞtes sur place, aller Ă  des confĂ©rences, des salons…
    Pour éviter l’isolement, nous vous conseillons également de prendre contact avec des associations spécialisées dans l’accompagnement pour la recherche d’emploi. Localement, sur le bassin lémanique, nous pouvons par exemple citer les talents du grand genevois.

    29. Ne vous entĂŞtez pas

    Si dans votre recherche d’emploi en Suisse vous vous retrouvez au point mort, alors il est important de ne pas s’entĂŞter. Concrètement, cela signifie qu’il faut rĂ©agir rapidement en analysant pourquoi cela bloque : vous avez des entretiens, mais pas de concrĂ©tisation ? Il y a quelque chose dans votre comportement en entretien qui bloque. Vous avez envoyĂ© 300 candidatures, mais  n’avez obtenu aucun entretien ? Votre dossier (CV notamment) est probablement le coupable. Bref, rĂ©flĂ©chissez, analysez, et agissez au bon endroit.

    30. Choisissez le moment des entretiens téléphoniques

    Un recruteur vous appelle et vous demande si vous êtes disponible pour une discussion au téléphone ? C’est bien sûr une excellente nouvelle, mais c’est aussi un très gros piège. Pourquoi ? Parce que vous n’y êtes pas préparé. Il est donc primordial de décaler poliment ce rendez-vous téléphonique à un moment qui vous convient davantage. Et à l’occasion de cet appel, autant capter un maximum d’informations : quelle sera la nature de l’échange ? Quel type d’information la personne recherche-t-elle, etc. On ne pourra jamais vous en vouloir de vous préparer avant un entretien.

    Ça y est, vous avez déroulé cette longue liste de conseils. Nous serions très heureux de connaître les 3 que vous allez mettre en œuvre en premier… et pourquoi pas aujourd’hui ?

    Et puis pensez Ă  partager ce billet, nous pensons qu’il peut ĂŞtre très utile Ă  d’autres personnes…

    Rubrique

    David Talerman

    Spécialiste de l'expatriation et de l'emploi en Suisse, je suis l'auteur du livre Travailler et Vivre en Suisse. Suivez-moi sur Instagram, LinkedIn, Facebook. Suivez notre actualité grâce à notre newsletter.

    11 rĂ©flexions sur “Recherche d’emploi en Suisse : 30 conseils de pro”

    1. Dommage qu’aucun de ces points n’aborde la question du permis de travail profondĂ©ment quand on sait que cela reprĂ©sente un frein Ă  l’embauche certain…

      1. Bonjour Yuri,
        Comme indiquĂ© dans mon billet, le permis de travail est un paramètre que vous ne pouvez pas maĂ®triser : que ce soit dans son obtention, ou dans l’interprĂ©tation qu’en ont les recruteurs. Du coup, inutile de perdre de l’Ă©nergie avec ça. Toutefois votre avis sur le sujet m’intĂ©resse.

    2. Bonjour David, j’ai adorĂ© cet article! Française, je suis expatriĂ©e depuis 20 ans et je dĂ©sire venir sur Genève pour des raisons personnelles. Je suis certaine que ces conseils vont beaucoup m’aider!

    3. Bonjour David merci pour cet article riche en informations. Je vais en Suisse en septembre 2019 pour tenter ma chance de trouver du travail. Y’a-t-il des conseils particuliers Ă  me donner une fois que je serai sur place? devrais je dĂ©s Ă  prĂ©sent commencer Ă  envoyer des candidatures spontanĂ©es aux entreprises qui m’intĂ©ressent? quel est le travail en amont que vous me conseillez de faire? merci encore pour l’article

    4. Bonjour M. Talerman,

      Je suis Ă  la recherche d’un emploi Ă  Genève. Je suis espagnole. J’ai une licence en Études Arabes et HĂ©braĂŻques et un master en Relations Internationales, SĂ©curitĂ© et DĂ©veloppement. Je parle Espagnol, Catalan, Anglais, Français et Arabe.

      J’aimerais travailler dans plusieurs domaines: traduction, industrie culturelle, affaires Ă©trangères, immigration…

      Pourriez-vous me conseiller que dois-je faire?

      Cordialement

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