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Emploi en Suisse : 10 conseils pour chercher et trouver un emploi en Suisse

Où chercher et que faire pour trouver un emploi en Suisse ? Pour vous guider, voici un aperçu de ce qu’il faut savoir avant de commencer, sous forme de conseils pour travailler en Suisse, que l’on soit frontalier, expatrié ou suisse.

La crise sanitaire a profondément modifié les habitudes de recrutement des entreprises suisses : il est désormais indispensable de s'adapter. Suivez nos conseils pour le faire dans les meilleures conditions et pour donner à votre recherche d'emploi en Suisse toutes les chances d'y arriver.

Sommaire
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    1. Pour trouver un emploi en Suisse, il faut (très) bien s’informer

    Lorsqu’un candidat souhaite trouver un emploi en Suisse et qu’il débute sa recherche d’emploi, la tentation est grande d’écrire à un maximum d’entreprises. Nous vous recommandons de ne pas vous précipiter, et tout particulièrement si vous êtes étranger et que vous n’avez jamais postulé ou travaillé en Suisse : la recherche d’emploi en Suisse est une question d’information, de bon sens, d’organisation, mais aussi de chance.

    S’informer est donc une démarche primordiale, car ce qui est vrai dans votre pays d’origine ne l’est pas forcément en Suisse, notamment quand on est étranger (que l’on soit frontalier ou résident). En particulier, voici quelques questions à se poser avant de démarrer ses démarches pour travailler en Suisse :

    • Êtes-vous sûr(e) que le secteur d’activité où vous travaillez est exactement le même en Suisse ?
    • Que savez-vous des habitudes de travail dans le canton qui vous intéresse ?
    • Quelles sont les principales entreprises du secteur que vous visez ?
    • Qui sont les personnes influentes de ces secteurs ? etc.

    Autre intérêt de cette démarche : elle vous permettra, le moment venu, d’avoir quelque chose à dire de pertinent et d’intéressant lors de la rédaction de vos lettres de motivation qui est, avec le CV, l’un des sésames indispensables pour travailler en Suisse et trouver un emploi en Suisse. En entretien d’embauche, ces informations vous seront également très utiles.

    Pour les candidats étrangers, cette recherche d’informations est particulièrement importante, car vous postulez à l’étranger. Pour s’informer, le Web est évidemment une source d’information très pratique (qui vous donne accès notamment à la presse suisse – Tribune de Genève, Bilan, PME magazine…). Vous pouvez également consulter nos analyses de secteur, à l'image de celle du secteur bancaire suisse. Pour vous renseigner, pensez également à solliciter votre réseau, il sera en général déterminant.

    Enfin, les différences peuvent être très importantes d’un canton à l’autre pour un même secteur d’activité : le marché de l’emploi en suisse n’est donc en général pas le même à Genève, Lausanne, Neuchâtel, Bâle ou Zurich. Vous pouvez aussi consulter notre liste des 50 services et app utiles pour une recherche d’emploi en Suisse.

    2. Pour avoir un emploi en Suisse, il faut un CV au top et adapté au marché suisse

    Le CV est un outil important, mais ne fait pas tout : un bon CV ne vous garantira pas de trouver un emploi en Suisse, mais un mauvais CV, ou médiocre, mènera obligatoirement votre CV dans la mauvaise pile, celle des candidats qu’on ne rappelle pas, et vous handicapera de manière importante dans votre recherche d’emploi. Alors, mettez toutes les chances de votre côté, votre CV doit être au top, à la fois sur le fond et la forme. Même chose pour votre lettre de motivation, et votre dossier de candidature en général.

    Pour les candidats étrangers : un CV suisse est spécifique et les recruteurs s’attendent à y retrouver un certain nombre d’informations, même si internationalisation oblige, ces spécificités sont moins fortes aujourd’hui qu’il y a 5 ans.

    Pour les candidats français spécifiquement : le CV suisse n’est pas comme le CV français : il existe certes des points communs, mais certaines spécificités doivent être maitrisées, sans quoi vous risquez de manquer votre coup.

    Pensez donc à adapter votre CV et votre lettre de motivation « aux normes » suisses, les recruteurs y seront sensibles, et surtout, leurs attentes sont assez différentes de celles des recruteurs français. Par exemple, un candidat qui travaille dans les métiers de l’informatique (développeur Java par exemple) devra, sur son CV suisse, développer ses compétences en informatique, et ne pas synthétiser l’information au maximum comme on pourrait être tenté de le faire dans d’autres pays.

    Dans ce cas, le recruteur souhaitera savoir quelles compétences techniques en informatique le candidat possède, et de manière relativement précise pour pouvoir évaluer au plus juste l’intérêt de sa candidature.

    Nous proposons des services spécifiquement adaptés au marché suisse pour avoir un CV gagnant :

    3. Comprendre rapidement si son profil est recherché ou pas sur le marché de l’emploi suisse

    Il n’est pas toujours facile de savoir si son profil est recherché ou pas sur le marché de l’emploi suisse, et pourtant, cette information est primordiale pour trouver un emploi. C’est encore plus vrai pour les étrangers (avec le statut de frontalier ou résident) qui veulent travailler en Suisse.

    Ce qui est certain, c’est qu’il faut rapidement le savoir, car cela vous donnera non seulement une indication du temps que vous pourriez mettre à trouver un emploi suisse, mais également cela vous donnera une idée de l’intensité de la concurrence. En clair, plus vous serez en concurrence avec d’autres, plus dure sera la tâche, et moins vous aurez droit à l’erreur dans votre dossier de candidature.

    Les entreprises suisses recherchent de manière quasi permanente des profils très variés avec une intensité qui dépend de la conjoncture :

    • Les profils techniques et ayant de bonnes qualifications sont en général recherchés (pas tous bien sûr !). Pendant les périodes où la conjoncture est bonne, il est très difficile pour les entreprises suisses de recruter des profils qualifiés et spécialisés. Selon des études menées régulièrement sur le sujet, certaines entreprises renoncent même à recruter certains de ces profils tant elles ont des difficultés à les recruter.
    • Comme dans beaucoup de pays, la Suisse est en pénurie d’informaticiens et d’ingénieurs, mais attention : la demande n’est pas la même pour toutes les spécialités, et tous les profils ne sont pas forcément attractifs pour les employeurs suisses.
    • Les professions médicales (médecins, infirmières et infirmiers notamment) auront également une belle carte à jouer en Suisse : les cliniques et hôpitaux universitaires proposent des conditions de travail en général très bonnes et sont en quasi-recherche constante de profils. Une statistique parle d’elle-même : en 2020, il devrait manquer en Suisse plus de 25 000 postes dans le secteur de la Santé.
    • Certains métiers sont un peu « boudés » par les travailleurs locaux. Dans ces métiers, les entreprises suisses ont en général de la peine à recruter et se tournent volontiers vers la main-d’œuvre étrangère. C’est par exemple le cas des métiers de la Construction et du Bâtiment, ou celui des métiers de l’Hôtellerie et de la Restauration.

    Enfin, il faut rapidement comprendre si votre métier fait partie des métiers les plus touchés par le chômage en Suisse : si c'est le cas, cela signifie qu’il sera probablement plus long et compliqué pour vous de trouver un emploi en Suisse.

    4. Évacuer le problème du permis de travail… si on est ressortissant de l’UE / AELE

    Il n’est pas possible de travailler en Suisse librement quand on est étranger : le marché de l’emploi en Suisse est réglementé, un permis de travail suisse (frontalier permis G ou résident permis B, C ou L) est donc obligatoire. Ce permis de travail est délivré par les autorités cantonales, et les démarches sont faites soit par le candidat, soit par l’entreprise, suivant le type de permis de travail.
    Concernant l’obtention de ce permis, tout le monde n’est pas sur le même pied d’égalité :

    • Les ressortissants de l’Union européenne ont, sauf cas exceptionnels, la certitude d’obtenir le permis de travail : il faut pour cela qu’ils puissent justifier d’un emploi (par le biais d’un contrat de travail signé) ou d’une promesse d’embauche.

    En théorie, ces ressortissants sont traités comme les Suisses sur le marché du travail, en pratique certains recruteurs suisses préféreront embaucher des personnes ayant déjà une connaissance du marché local (que ces personnes soient suisses ou étrangères). Certaines entreprises préféreront pour leur part recruter des travailleurs étrangers. Enfin, dans le canton de Genève, une préférence cantonale à l’embauche est pratiquée pour les entreprises qui bénéficient de subventions publiques.

    • Les ressortissants extracommunautaires auront pour leur part de très grosses difficultés à obtenir un permis de travail et à travailler en Suisse, car ils ne sont pas prioritaires sur le marché de l’emploi. Concrètement, ils devront avoir un profil très particulier, très recherché, et peu (voire pas) répandu parmi les profils locaux et des ressortissants de l’UE pour avoir une chance – mince – de se voir accorder le permis de travail.

    La nouvelle loi sur l’immigration, votée en février 2014, ne limite l’immigration que dans les cas où le taux de chômage d’une branche dépasse un certain seuil. Concrètement, sa portée limitative est très restreinte, les entreprises suisses ayant par ailleurs besoin de main-d’œuvre étrangère pour se développer.

    5. Varier les canaux de recherche pour accéder aux offres d’emploi en Suisse

    Pour trouver un emploi en Suisse et y travailler, il faut varier ses méthodes de recherche d’emploi. Les candidats recherchent en général et naturellement en tout premier des offres d’emploi dans les annonces (disponibles sur divers supports) : il est indispensable de procéder de la sorte, mais il est aussi important de ne pas faire que cela, car certaines techniques ou certaines recherches seront bien plus efficaces que d’autres.

    En particulier, le réseautage est probablement un des moyens les plus efficaces, mais également le plus difficile à mettre en œuvre lorsqu’on est étranger, et qu’on ne vit pas en Suisse. Une bonne technique de réseautage peut être très efficace, et bien plus que répondre exclusivement à des offres d’emploi ou envoyer des candidatures spontanées.

    6. Faire profil bas : nécessaire pour optimiser ses chances de trouver un emploi en Suisse

    Ce conseil s’adresse aux étrangers, et notamment ceux qui ont une culture latine. Ne vous comportez pas comme un colonialiste : le marché de l’emploi en Suisse ne vous a pas attendu, vous ne révolutionnerez probablement pas l’entreprise dans laquelle vous travaillerez, et surtout la culture du travail en Suisse est très particulière, et notamment très différente de celle qu’on rencontre dans les entreprises étrangères.

    Par exemple, en Suisse, on n’aime pas ce qui dépasse, ce qui sort du lot. Les individualités fortes ne sont pas forcément appréciées, on préfère la force du groupe et de l’équipe.

    Petite mention particulière pour les Français : du fait de la proximité de la Suisse romande avec la France, il n’est pas rare que les candidats français en oublient simplement qu’ils ne sont plus en France et en oublient les spécificités locales. Et faites-nous confiance, ces différences sont parfois énormes.

    7. Être honnête, et inspirer confiance : une condition pour décrocher un emploi en Suisse

    Il est important de ne pas mentir ou « d’arranger » ses anciens postes ou son niveau de langue, que ce soit dans un CV suisse, dans sa lettre de motivation ou dans ses profils professionnels sur les réseaux sociaux si vous voulez travailler en Suisse.

    Ce conseil vaut principalement pour les étrangers, qui doivent comprendre que le mot « confiance » est très important dans le monde du travail en Suisse. Mentir dans son CV est en général repéré par le recruteur, et ce dernier mettra fin immédiatement à la relation quand il s’en apercevra.

    8. Utiliser les (bons) réseaux sociaux professionnels

    Pour rechercher un emploi en Suisse, les réseaux sociaux sont devenus pratiquement incontournables (on peut discuter suivant le métier évidemment). Incontournable en ce sens que les réseaux sociaux permettent de trouver des contacts, se faire connaître, consulter les offres d'emploi etc.

    Pour rechercher un emploi en Suisse, LinkedIn est à privilégier. Il vous permettra notamment de prendre contact avec des professionnels de votre secteur ou qui exercent votre métier, et n’hésitez pas à participer aux groupes de discussions.

    Et d'ailleurs, n'hésitez pas à suivre David Talerman sur Linkedin ! En revanche, toute approche sur LinkedIn doit être bien maitrisée. Notamment, évitez les approches directes et la prise de contact « sauvage ».
    En bref, il existe des techniques pour aborder subtilement les professionnels sur ces réseaux.

    Initialement intéressant, Facebook s'est petit à petit transformé en usine à fabriquer des stupidités, le pire dépassant très largement le meilleur. Fuyez en particulier les groupes Facebook dédiés aux frontaliers qui vous apporteront une vision totalement fantaisiste et déformée de la réalité du marché de l'emploi et où les démarcheurs de tous poils, assureurs, courtiers, vous chasseront autant qu'ils le peuvent.

    9. Etre pragmatique pour sa recherche d’emploi en Suisse

    Avant de trouver un emploi en Suisse (ou dans pas mal de pays) vos recherches pourront prendre jusqu’à plusieurs mois :

    • Jusqu’à 6 mois, il n’y a rien d’étonnant si vous n’avez pas signé de contrat de travail, mais il faut avoir quelques pistes concrètes quand même.
    • Un délai de 6 mois à un an peut être considéré comme normal, et tout particulièrement si vous êtes étranger et que nous n’avez pas d’expérience sur le marché de l’emploi suisse : dans ce cas, vous partez toutefois avec un handicap, les entreprises suisses préférant en général, à profil équivalent, prendre un profil ayant de l’expérience sur le marché suisse.

    À tout moment, il faut être pragmatique et ne pas s’entêter : si après avoir envoyé plusieurs dizaines de candidatures vous n’avez aucun retour, c’est qu’il y a quelque chose dans votre dossier de candidature qui ne va pas (voir point 2), ou que le marché de l’emploi en Suisse pour les secteurs que vous visez est très concurrentiel (voir les points 1 et 3).

    Avec la crise sanitaire causée par le covid, il est primordial de changer vos habitudes de recherche d'emploi : si vous recherchez un emploi en Suisse comme vous l'auriez fait (ou le faisiez) avant la crise sanitaire, vous risquez de perdre beaucoup de temps et de rester bloqué(e) car les entreprises suisses ont fondamentalement changé leurs habitudes de recrutement.

    10. Se faire accompagner !

    Il y a ceux qui sont bien informés, bien conseillés et rapidement opérationnels dans leurs recherches, et les autres. Quel que soit votre choix, vous pouvez vous faire accompagner de différentes manières.

    Nos produits et services concernent tous ceux qui veulent travailler en Suisse : étrangers et Suisses, frontaliers et résidents, professionnels exerçant déjà en Suisse ou non. En particulier, nous vous conseillons de jeter un oeil à l'accompagnement pour la recherche d'emploi en Suisse proposé par David Talerman.

    Quelques ressources et services pour l’emploi

    De manière autonome, en consultant les ressources de ce site :

    Mais également avec mes livres sur l’emploi en Suisse :

    • Travailler et vivre en Suisse : guide pratique pour les résidents et frontaliers qui inclut un chapitre très complet sur l’emploi suisse (lien vers notre boutique en ligne).
    • Décrocher un emploi en Suisse (plus disponible dans l’immédiat) coécrite avec Laurent Schütz, professionnel RH suisse : CV, lettre de motivation, du dossier de candidature, entretien…

    En aussi par un accompagnement direct pour l’emploi en Suisse :

    • La rédaction de CV pour une candidature performante sur le marché de l’emploi suisse, fait par des professionnels du recrutement
    • La préparation aux entretiens, incluant la dimension interculturelle, pour répondre aux attentes des recruteurs suisses
    Eurex Suisse
    Scala Wells

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